AlloCiné
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Votre avis sur Alone ?
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RedArrow
Alors qu'une majorité de cinéastes cherchent sans cesse à renouveler les codes de survival pour en offrir des variantes inédites, John Hyams (fils de Peter) prend la direction inverse en préférant revenir aux bases de ce sous-genre de l'horreur.
Partant du pitch le plus rudimentaire qu'il soit (une mauvaise rencontre sur une route isolée), "Alone" ne va fondamentalement rien proposer de nouveau sur la lutte entre son prédateur et sa proie mais l'approche du long-métrage, que l'on pourrait presque qualifier de didacticiel chapitré du survival, a sans doute amené son réalisateur à en étudier savamment chaque phase incontournable, à en décortiquer ce qui y génère le plus de tension, pour ensuite tenter de se réapproprier sa dimension la plus viscérale dans une œuvre qui fait figure de véritable retour aux sources. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce choix a payé !
De la rencontre routière où la paranoïa de la menace dans l'esprit de l'héroïne oblige le spectateur à scruter l'arrière-plan de chaque scène avec elle, en passant par une conversation téléphonique anodine qui révèle toute la teneur d'un monstre, jusqu'à une chasse en pleine forêt où l'affrontement se voudra autant psychologique que physique, "Alone" joue en permanence avec nos nerfs en puisant à chaque fois dans l'essence même de ce qui définit la montée en puissance de chaque virage d'un bon survival. Pour cela, il préfère d'ailleurs privilégier l'économie de mots, donnant ainsi autant d'importance à la signification de ceux prononcés qu'aux silences lourds de sens, et nous prendre aux tripes le plus souvent par l'image où John Hyams fait preuve d'une impressionnante maîtrise en amplifiant le stress de chaque situation que sa caméra aborde.
De bout en bout, "Alone" est d'une intensité imparable, brillamment incarnée à l'écran par le face-à-face de son duo d'interprètes, Jules Wilcox et Marc Menchaca ("The Outsider"), où l'acharnement sadique du monstre caché dans l'ombre ne trouve d'égal que le combativité de sa victime au sens le plus brut.
Évidemment, la finalité de l'entreprise n'est sans doute pas de révolutionner son registre mais, en tout cas, elle démontre qu'il suffit juste parfois de revenir avec talent aux racines du survival pour en livrer un petit modèle d'efficacité.
Partant du pitch le plus rudimentaire qu'il soit (une mauvaise rencontre sur une route isolée), "Alone" ne va fondamentalement rien proposer de nouveau sur la lutte entre son prédateur et sa proie mais l'approche du long-métrage, que l'on pourrait presque qualifier de didacticiel chapitré du survival, a sans doute amené son réalisateur à en étudier savamment chaque phase incontournable, à en décortiquer ce qui y génère le plus de tension, pour ensuite tenter de se réapproprier sa dimension la plus viscérale dans une œuvre qui fait figure de véritable retour aux sources. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce choix a payé !
De la rencontre routière où la paranoïa de la menace dans l'esprit de l'héroïne oblige le spectateur à scruter l'arrière-plan de chaque scène avec elle, en passant par une conversation téléphonique anodine qui révèle toute la teneur d'un monstre, jusqu'à une chasse en pleine forêt où l'affrontement se voudra autant psychologique que physique, "Alone" joue en permanence avec nos nerfs en puisant à chaque fois dans l'essence même de ce qui définit la montée en puissance de chaque virage d'un bon survival. Pour cela, il préfère d'ailleurs privilégier l'économie de mots, donnant ainsi autant d'importance à la signification de ceux prononcés qu'aux silences lourds de sens, et nous prendre aux tripes le plus souvent par l'image où John Hyams fait preuve d'une impressionnante maîtrise en amplifiant le stress de chaque situation que sa caméra aborde.
De bout en bout, "Alone" est d'une intensité imparable, brillamment incarnée à l'écran par le face-à-face de son duo d'interprètes, Jules Wilcox et Marc Menchaca ("The Outsider"), où l'acharnement sadique du monstre caché dans l'ombre ne trouve d'égal que le combativité de sa victime au sens le plus brut.
Évidemment, la finalité de l'entreprise n'est sans doute pas de révolutionner son registre mais, en tout cas, elle démontre qu'il suffit juste parfois de revenir avec talent aux racines du survival pour en livrer un petit modèle d'efficacité.
defleppard
Bon opus de survival..... mise en scène de bon acabit.. une réussite.... je conseille..aucun ennui.. 4 étoiles
Pour une surprise, c'est une surprise ! Film trouvé au hasard sur un site de streaming quelconque, je me disais n'en avoir jamais entendu parler, je tombe sur la bande annonce, qui donne extrêmement envie, puis je tombe sur des critiques extrêmement basses sur ce site, j'en lis quelques unes et remarque que les trois quarts des critiques qui plombent la moyenne du film ont pour seul argument que ce soit un film de genre et qu'ils en connaissent les codes. Après avoir fait mon avis par moi même, je peux vous dire que ce film est bien réalisé, avec une mise en scène centrée sur le son, des plans inventifs, plusieurs plans séquence longs et une tension constante. Le film peut aussi se targuer d'avoir des personnages loin d'être stupides, ce qui est rafraichissant.
spoiler:
C'est un film en plusieurs actes, chacun avec un type de mise en scène différent. Le premier a une grande vibe ''Duel'' de Spielberg avec son suspens autoroutier, puis on enchaîne sur une course poursuite à pied dans les bois qui est principalement muette, le personnage se laissant guider grâce au son comme un anti-''Sans un bruit'' de Mike Flanagan et une scène de combat grandiose et qui se tient jusqu'au bout. Mais quid de la demi-étoile en moins ? Et bien le personnage du tueur, même si je comprends qu'il n'y aurait pas de film sans ce procédé ; retrouve beaucoup trop facilement et beaucoup trop de fois la victime sans qu'une explication claire soit donnée sur son 6ème sens apparent.
J'espère néanmoins que ce pavé ne vous aura pas rebuté et pour ceux qui ont lu j'espère que vous vous déciderez a passer outre les avis négatifs et à aller le voir par vous même.
J'espère néanmoins que ce pavé ne vous aura pas rebuté et pour ceux qui ont lu j'espère que vous vous déciderez a passer outre les avis négatifs et à aller le voir par vous même.
Les mauvaises critiques lus ici sont bizarres car Alone est un film de genre soigné à défaut d'avoir la moindre originalité.
Un homme méchant poursuit une femme. Voilà c'est tout. Mais c'est bien fait et la tension ne faiblit jamais !
Un homme méchant poursuit une femme. Voilà c'est tout. Mais c'est bien fait et la tension ne faiblit jamais !
elriad
un psychopathe, une jeune fille, un enlèvement, une poursuite sanglante en forêt pour fuir...
Bref, une énième production dont on a fait nombre de films plus ou moins réussis. Rien de neuf, vu et revu.
Une perte de temps.
Bref, une énième production dont on a fait nombre de films plus ou moins réussis. Rien de neuf, vu et revu.
Une perte de temps.
Quelle nullité. Scénario poussif avec situation grotesque à l'encontre de se que ferait une victime poursuivit par un taré.
On n'y croit pas une seconde. Que d'invraisemblances. A oublié. Autant ne pas faire de film pour sortir ça.
C'était bon il y a 30 ans mais maintenant les spectateurs deviennent de plus en plus critique.
Et là, c'est zéro.
On n'y croit pas une seconde. Que d'invraisemblances. A oublié. Autant ne pas faire de film pour sortir ça.
C'était bon il y a 30 ans mais maintenant les spectateurs deviennent de plus en plus critique.
Et là, c'est zéro.
Médiocre....ce film à 30 ans de retard....le chasseur retrouve sa proie dans la forêt sans arrêt comme si c'était si facile...en bref un gros bof et de l'ennui.
Trop d'attendus, linéaire, une fin déjà écrite au départ, prestations acceptables et situations improbables. La cascade des événements finissent par lasser (impossibles). Une fin à l'image de l'ensemble. A éviter ! 1.5/5 !!!
Un thriller horrifique aux ressorts classiques : une fille seule, un psychopathe, une forêt... Tout est assez attendu mais suffisamment bien fichu pour qu'on ne s'ennuie pas. Le début du film fait bien monter la pression puis le film suit tranquillement les sentiers balisés du genre.
Excellente série B qu'on doit au fils de Peter Hyams. Une héroïne fragile et attachante, un méchant pervers et charismatique, vous secouez l'ensemble et vous obtenez un excellent survival, modeste et bien mis en scène. Les dialogues sont réduits à la partie congrue, la psychologie est réduite au minimum. On ressent la géographie de l'espace, et la temporalité de l'action. Un très bon film d'action, donc, simple, mais simplicité rime avec efficacité
Il s'agit d'un film divertissant classique relatant la traque proie féminine/sociopathe masculin. Il ne révolutionne pas le thème, mais dans son genre il mérite bien 3,5/5.
Si l'on devine à peu près tout ce qui va se produire à l'avance (et comment faire autrement lorsque l'on reste si ancré dans le concept movie ?), c'est toujours assez bien dosé, la femme n'est pas bête, ne fait pas de choses bêtes, et son nouvel ennemi non plus. Pour une fois, on donne un peu d'épaisseur au méchant du film campé par un acteur extrêmement bien casté (J'ai oublié son nom, mais il est à suivre !).
Si John Hyams ne s'émancipe pas des codes imposés par le genre, il parvient à apporter de petits plus et démontre en tout cas qu'il sait parfaitement comment équilibrer le rythme d'un film et comment, avec un bon sens du montage, on ne laisse pas le spectateur respirer.
Dommage pour moi, j'ai vu trop de films traitant de ce sujet (et lu trop de romans !), mais si c'était l'un de mes premiers, j'aurais probablement été enchantée.
Un final très agréable, avec un beau travail sur la "Matière" et tout au long du film, d'ailleurs, une bonne utilisation de ces immenses forêts et des matières naturelles qui lui sont inhérentes (et rappellent forcément ce corps brutal qui tente de survivre comme dans un retour à l'instinct primaire).
Si l'on devine à peu près tout ce qui va se produire à l'avance (et comment faire autrement lorsque l'on reste si ancré dans le concept movie ?), c'est toujours assez bien dosé, la femme n'est pas bête, ne fait pas de choses bêtes, et son nouvel ennemi non plus. Pour une fois, on donne un peu d'épaisseur au méchant du film campé par un acteur extrêmement bien casté (J'ai oublié son nom, mais il est à suivre !).
Si John Hyams ne s'émancipe pas des codes imposés par le genre, il parvient à apporter de petits plus et démontre en tout cas qu'il sait parfaitement comment équilibrer le rythme d'un film et comment, avec un bon sens du montage, on ne laisse pas le spectateur respirer.
Dommage pour moi, j'ai vu trop de films traitant de ce sujet (et lu trop de romans !), mais si c'était l'un de mes premiers, j'aurais probablement été enchantée.
Un final très agréable, avec un beau travail sur la "Matière" et tout au long du film, d'ailleurs, une bonne utilisation de ces immenses forêts et des matières naturelles qui lui sont inhérentes (et rappellent forcément ce corps brutal qui tente de survivre comme dans un retour à l'instinct primaire).
Déjà la bande annonce vous dit tout... :-( Et si vous n'aviez pas encore cerné le film, les critiques y contribueront... Bref, un film sans grand suspens ni originalité. Toujours affligeant de mettre des moyens au service d'un scénario médiocre...
pas mal... ce film n est pas mauvais mais il est bien trop classique... il aurait pu être meilleur avec plus d originalité scénaristique... cependant ici c est pas le cas... un prédateur suit une femme... elle fini un moment par se faire kidnapper... puis plus tard elle arrive à s échapper du sous sol de la maison du prédateur - de manière bien trop simpliste... s en suit une course poursuite dans la forêt sous la pluie etc... la fin est assez prévisible... bref pas très original tout ça...
Dès le début de ce film, on se retrouve avec une histoire déjà vu.
On espère pendant toute la durée de ce film un effet de surprise au niveau du scanario mais cette espoir n'arrive jamais malheureusement.
On espère pendant toute la durée de ce film un effet de surprise au niveau du scanario mais cette espoir n'arrive jamais malheureusement.
"Universal Soldier : Regeneration", "Universal Soldier : Day of Reckoning", "Dragon Eyes"... Trois DTV avec JCVD à mettre à la corbeille! Et pourtant John Hyams (fils de l'excellent Peter Hyams) aura rarement ètè aussi passionnant que dans ce "Alone" (2020). A l'aficionado de dècider si c'est un progrès de la part de ce rèalisateur ou non! Certes c'est un survival classique, mais qui arrive à être captivant et angoissant au fur et à mesure que le rècit avance! De plus le fils Hyams sait prèsenter ce climat intense au volant d'une voiture la nuit ou dans une forêt, sans multiplier les sèquences artificielles! Dans le rôle de la proie, Jules Wilcox y est particulièrement convaincante! C'est en soi suffisant pour voir cette sèrie B sans temps mort essentiellement tournèe dans les grands espaces de l'Oregon...
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