Apparue dans Nenette et Boni (Claire Denis, 1996), Alice Houri a notamment joué dans Louise (Take 2) (Siegfried, 1998).
En 2000, elle est à l'affiche de La chambre obscure (Marie-Christine Questerbert).
Remarquée en 1997 pour son premier long métrage, Romaine, où elle tenait le rôle principale, Agnès Obadia a également réalisé deux courts métrages (Romaine, un jour où ça va pas et Film de vacances) et un documentaire (Nanie, gardienne d'une forteresse).
Dans Du poil sous les roses, elle interprète le rôle de la mère de Romain (Alexis Roucout).
Héros du Petit voleur (Erick Zonca, 1999), Nicolas Duvauchelle a joué dans Beau travail (Claire Denis, id.).
En 2000, il est à l'affiche de Trouble everyday de Claire Denis.
Jeune maison de production, Margouric est à l'origine que quelques-uns des projets les plus intéressants du cinéma français actuel. Elle a notamment produit A toute vitesse (Gaël Morel, 1996), L'arrière-pays (Jacques Nolot, 1998), Mille bornes (Alain Beigel, 1999), Nos vies heureuses (Jacques Maillot, id.).
Avant de réaliser Du poil sous les roses, Jean-Julien Chervier ne comptait à son actif qu'un court métrage, La prière de l'écolier (1997).
« Nous voulions confronter nos deux points de vue sur les fantasmes, les phobies, les croyances et les incertitudes de deux personnages : une fille et un garçon. Avec l'envie, pour nous, de connaître la vision de l'autre. C'est l'histoire de Roudoudou et Romain. Ces deux personnages ont 14-15 ans, et l'adolescence qu'ils traversent est toute en exagération. Ce sont ces moments pris à la loupe dont nous avions envie de parler. Faire un film avec des petits détails de la vie de deux jeunes personnages, sans dérouler ni d'histoire ni de théorie sur l'adolescence. Rien d'édifiant, juste des petites choses qui deviennent à leurs yeux monstrueuses, qu'ils montent en épingle et qui les dépassent – l'obsession des seins, les poils… »
Du poil sous les roses comporte des séquences animées imaginées par Sébastien Laudenbach. Ce diplômé en Arts Déco avait auparavant réalisé un court métrage d'animation, Journal, et conçu les affiches de La prière de l'écolier (Jean-Julien Chervier), Julie est amoureuse (Vincent Dietschy) et de La beauté du monde (Yves Caumon).
Du poil sous les roses réunit quelques jeunes comédiens, qui font ici leurs premiers pas dans le monde du cinéma. Ainsi Alexis Roucout (Romain) et Jean-Baptiste Pénigaut (Francis) font-ils leurs débuts. Julie Durand (Roudoudou), qui avait joué dans quelques courts métrages, participe à son premier long métrage.
« Elle pose des questions de manière très directe qui embarrassent un peu les adultes et elle se fout des réponses parce qu'elle veut surtout se débarrasser de tout ce qui bouillonne dans sa tête. C'est une fille qui raconte des bêtises et qui se la raconte un peu. »