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    Yalda, la nuit du pardon
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    45 critiques spectateurs

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    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    80 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2020
    Ou, comment en voulant dénoncer le sensationnalisme, on saute dedans à pieds joints !!!
    Film qui dénonce la télé-réalité ?
    Ou plutôt, qui s’appuie sur une émission existante (c’est ce que j’ai lu!) pour dénoncer les usages et les coutumes
    encore d'actualité, en Iran…..
    Le comportement « excessif » de la mère de Maryam entraine tous les déséquilibres…..
    Le réalisateur n’y va pas avec le dos de la cuillère…..et ça me rappelle, les films d’Yves Boisset, quand il s’emparait d’un thème à pourfendre…..(Le prix du danger, Dupont la joie, etc.)
    On ne s’ennuie jamais mais est-ce suffisant ?
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2022
    Inspiré d’une vraie émission de télé-réalité diffusée en Iran, Yalda nous raconte l’histoire de Maryam, une toute jeune fille ayant accidentellement tué son mari de 65 ans. Pour échapper à la peine capitale, elle va devoir implorer le pardon de la fille unique de son défunt mari, en direct devant des millions de téléspectateurs qui pourront eux-mêmes voter si la demande de pardon leur semble suffisamment sincère. Critique acerbe de la télé-réalité autant que réflexion sur la notion de justice et de pardon, Yalda nous dresse également un portrait méconnu et sans concession de l’Iran, dont le cinéma récent, à l’incroyable liberté de ton, n’en finit pas de nous surprendre. Efficace et instructif.
    mat niro
    mat niro

    354 abonnés 1 826 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 octobre 2020
    Le pardon ou pas? C'est la question que pose sous forme de télé-réalité le réalisateur iranien Massoud Bakhshi. En effet, cette jeune femme de 22 ans est accusée d'avoir tué son mari et jugée par la fille de ce dernier sur un plateau TV avec des votes par SMS. Ce qui eut paraitre effroyable est inspiré librement de la réalité en Iran où cette émission existe. Malheureusement, même avec le prix du Jury à Sundance, j'ai trouvé ce film assez confus malgré quelques rebondissements intéressants. L'idée de base est osée mais il manque de la tension devant ce qui se résume trop souvent aux coulisses d'un talk show. Dommage...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    689 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2021
    Yalda (Massoud Bakhshi, 2020) vaut moins pour l’affrontement de deux femmes et, à travers elles, de deux classes sociales, assez caricatural et prévisible compte tenu du canevas, que pour la mise en spectacle de la justice, pratique iranienne qui n’est pas sans rappeler l’omniprésence des shows télévisés en Amérique ou en France au cours desquels jurés comme spectateurs décident de la beauté, de la voix, de la survie (fictive, inhérente au divertissement) de quelques fantoches maquillés. Le long métrage propose une articulation fort intéressante entre des traditions ancestrales et des modalités de diffusion modernes, la rancœur et les aveux ne devant recourir qu’à une sincérité fardée qui écarte la violence et la spontanéité. Nous sommes dans une société des émotions fausses et de la réputation inaltérable, une réputation qui colle à la peau des personnes telle une puce électronique greffée en elles et qui empêche leur renaissance, ailleurs. L’approche du monde de la télévision, notamment lors de la préparation initiale du show, dissèque avec une précision chirurgicale ce théâtre de marionnettes réglé comme du papier à musique : des chansons, des récitations viennent ponctuer le débat et ainsi insuffler dans le cœur des spectateurs – et dans leur esprit… – des sentiments nobles et revigorants. Dommage par conséquent que la seconde partie, voulant à tout prix dynamiser son récit par des retournements et le faire signifier par des symboles explicites, renonce à cette approche quasi documentaire et emprunte les sentiers balisés du thriller sur fond de mélodrame.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    358 abonnés 1 793 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 novembre 2020
    J’ai trouvé ce drame pas terrible. J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans, la faute à une contextualisation très succincte. On comprend rapidement que Maryam est là car elle a tué son mari. Par contre, avant un long moment, on ne connaîtra rien de leurs relations ou de ce qui l’a poussé à cet acte. Son personnage reste fermé, il est donc dur d’avoir de l’empathie pour elle. Finalement, il y a peu de travail sur les différents protagonistes. Ce sera le cas aussi pour Mona. On se contente du strict minimum. J’avais l’impression que le réalisateur voulait insister sur le principe du pardon. Une volonté très louable, mais difficile à exécuter car il y a un mur entre nous et les personnages. En effet, le pardon est une notion humaniste qui nécessite une implication émotionnelle pour ressentir toute sa beauté. Les différentes étapes de celui-ci sont de plus assez expéditives. Le seul intérêt de ce drame va donc se résumer au show télévisé. C’est fou de se dire que cela existait vraiment en Iran. Ils n’ont rien à envier à la télé-réalité Américaine. Cette partie est bien retranscrite avec une bonne dynamique. Comme tout bon prime-time, la production va nous réserver des surprises pour relancer l’intrigue. C’est dans ce cadre que va se distinguer Sadaf Asgari dont le jeu m’a séduit. Elle est sobre mais on sent une sincérité.
    Muriel F.
    Muriel F.

    54 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 octobre 2020
    Surréaliste si la volonté du cinéaste était de faire une pure fiction. Mais en apprenant que le sujet s'appuie sur une émission réelle, on est saisi de stupéfaction voire d'effroi. La loi du Talion au 21ème siècle avec la télé interactive qui sollicite l'avis des téléspectateurs sur le pardon ou le non pardon, sauf que l'enjeu est bel et bien la peine de mort. On est dans une autre réalité, très loin de ce que l'on peut appeler égalité ou justice, mais dans une forme de voyeurisme et de morale très religieuse qui déforme l'humanité et le bon sens. A voir pour apprécier les vraies démocraties.
    angio
    angio

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2020
    Très beau film , plein d'émotions et un jeu d'actrices formidable . Le sujet étant réel rajoute à l'intensité du film .
    shuffleup
    shuffleup

    5 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 avril 2022
    Le pitch de départ est énorme, il faut dire que les lois iraniennes sont dingues mais le film est éprouvant, pénible, prévisible (sauf le twist) et parait long malgré sa courte durée.
    Sophiedu54
    Sophiedu54

    11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 décembre 2021
    Encore un film iranien très juste, il montre bien le côté rude du pays, la loi du talion, les mentalités en iran.... CHAPEAU !!
    Labrador75
    Labrador75

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2020
    Scénario à rebondissements, actrices excellentes, peinture saisissante de la société iranienne. À ne pas manquer.
    MC V
    MC V

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 février 2023
    Fort, immersion assurée ! Traitement de la question du pardon, du talion donc de la peine de mort et des responsabilités imbriquées qui en arrivent à prouver combien la culpabilité est complexe et souvent partagée. Se suffire d’un.e coupable est de faits souvent une injustice ! Voire, plus encore, à bien y regarder, on est amené à se demander : qui est/sont vraiment réellement coupable/s et qui est/sont à l’origine du drame. Un beau et nécessaire rappel et un questionnement urgent quant à qui peut juger et comment faire et rendre réellement justice. Avec une force universelle neutre laïque ne faisant pas appel au religieux bien qu’on pouvait s’y attendre et que cela aurait été légitime pour le contexte évoqué. Et pourtant, neutralité ! Oui, l’angle est « le pardon universel humain » toutes religions, traditions, et autres confondus. Un film singulier et unique sur le grand thème pour la paix : le pardon ! À voir et à revoir !
    Couteausuisse
    Couteausuisse

    7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2022
    Un film sympathique qui donne à réfléchir. Beaucoup de sujets restent implicites et/ou sans vraies réponses aux questions que l'on pourrait se poser sur la société iranienne d'aujourd'hui. Le duo d'actrices est assez efficace, voire bouleversant. La réalisation est perfectible mais reste globalement intéressante, avec quelques surprises. Bref, à voir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 octobre 2020
    très beau film, bien tourné et haletant.

    belle immersion dans la culture iranienne, ses atouts et beautés et ses contradictions.
    Léonie
    Léonie

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2020
    Ce film est à voir, remarquable, subtil et intelligent, un pamphlet très théâtral contre l'hypocrisie de la société, iranienne ici, et nous spectateurs occidentaux avons forcément beau jeu d'observer avec stupéfaction des comportements et des situations auxquels nous ne sommes pas habitués, tant ces mariages arrangés entre personnes de conditions sociales et d'âges opposés à l'extrême nous semblent éloignés de notre propre expérience. Au-delà de la condamnation, facile, il faut comprendre les mobiles de chacun et décrypter la raison d'être de cette émission. Comme dans toute bonne émission de téléréalité, nous voyons se dérouler, en accédant aux coulisses de l'émission, tout un cérémonial, avec des pions, les protagonistes, qu'il va s'agir de contrôler et de faire agir, en les tenant au maximum dans les limites des normes sociales admissibles et de la religion, le tout au service d'une œuvre hautement moralisatrice, ayant pour but d'inciter tout le monde, y compris les téléspectateurs, à transmuer la haine et le ressentiment en pardon. Une noble cause, mais tout est critiqué car tout est faux, caricatural, tout est simulacre, tout le monde ment et tente de manipuler, et tout est sous le contrôle des producteurs, comme dans Acide sulfurique d'A. Nothomb. Sous prétexte de glorifier la religion et les lois en évolution dans un pays qui renonce peu à peu à l'horrible loi du talion, nous assistons à un spectacle distancié, haut en couleurs et en rebondissements, proche des jeux du cirque, où celle qui joue rien moins que sa vie dans l'émission, est la seule à ne pas vouloir jouer un jeu de dupes honteux et humiliant. Elle se distingue par sa sincérité et une voix non apprêtée, gênante tant pour les autres protagonistes et organisateurs de l'émission que pour le spectateur qui s'irrite de son ton larmoyant de victime, qui n'est pourtant que celui trop naturel sans doute d'une femme offensée, abusée et indignée par tant de mensonges et son sort cruel, vu qu'elle subit un emprisonnement qui ne finira pas même avec la grâce obtenue tout à la fin. Une vie de femme gâchée comme celle de beaucoup d'autres femmes mariées malgré elles, chargée d'un meurtre qu'elle n'a pas commis, (elle a juste fui apeurée) et coupable de ne pas avoir avorté (elle s'était engagée à ne pas tomber enceinte...). Elle va quand même finir par demander pardon en pleurant comme le scenario le prévoyait (après la révélation que son fils n'est pas mort comme elle le croyait) et Mona, la fille du mort, comme prévu aussi au programme, finit par pardonner, en pleurant aussi. Les spectateurs sont donc satisfaits, tout comme les producteurs de l'émission, et la morale est sauve : repentir et pardon, amen. Sauf qu'à un autre niveau le film montre très bien les dessous très humains cachés sous les comportements montrés en public : appétits purement sexuels du vieux don Juan, contractant des mariages provisoires, appétit d'argent de la mère de Myriam et de la fille du mort, qui n'accepte de renoncer à la vengeance que pour récupérer le magot, qui a gonflé pendant l'émission grâce aux téléspectateurs. Avec ce concept d'émission s'effectuait il y a encore peu, la moralisation de la société à travers la catharsis opérée sur des spectateurs émus et loués pour leur vote de compassion par un présentateur affectueux et rassurant. Oui mais aussi après s'être bien repus, en voyeurs, des scènes d'un duel sordide et cruel, entrecoupé par la diffusion flatteuse de chansons mièvres, sans oublier le nerf de la guerre, la distribution d'argent qui aidait fortement celui qui renonçait au talion, à accepter le "prix du sang", remis par les sponsors, une pratique jugée parfaitement naturelle. Triomphe final de l'argent, la clé de tous les comportements humains de par le monde car l'humanité est bien la même partout. Il n'empêche que ce genre de société moderne inquiète à la manière de celle imaginée par Orwell. Et la justice là-dedans ? Chaque pays a ses lois propres, normales ici, ridicules là, et ses parodies de justice. Gide proposait de réfléchir sur les nôtres dans son témoignage sur la Cour d'assises.
    Patrick Henri Dubost
    Patrick Henri Dubost

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2020
    À la fois excellentes interprétations et histoire inimaginable et terriblement vraie et méconnue de la Société iranienne
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
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