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    La Beauté du Diable
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    AMCHI
    AMCHI

    5 915 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mars 2022
    La Beauté du diable est un joli film de René Clair qui reprend à son compte le mythe de Faust. Le duo d'acteurs Michel Simon / Gérard Philipe fonctionne parfaitement bien que le plus âgé des deux ne voyait que dans le plus jeune, un acteur de la nouveau génération engagé davantage pour son physique que ses talents de comédien.
    A savoir aussi que lors d'un dîner pour faire connaissance, le réalisateur et Gérard Philipe ne s'apprécièrent guère pourtant faute de temps pour choisir un autre acteur, le cinéaste se résolut à le faire tourner. Et ce fut le début d'une belle amitié, devenant ainsi son acteur fétiche sur ses films suivants. René Clair lors du décès de l'acteur, lui ferma les yeux après son dernier soupir.
    Mais revenons sur le film, c'est donc un joli film assez joyeux avec un ton par moment facétieux, les décors sont d'une grande beauté (le tournage eut lieu dans les studios de Cinecittà), c'est réalisé avec soin par contre j'aurais souhaité plus de noirceur et de mystère dans cette histoire de jeunesse éternelle.
    Par contre pour un vieux film, l'ensemble supporte sans souci le cap des années contrairement à d'autres films des années 50 ayant un style plus daté. Il y a juste parfois un flottement dans le rythme, certains passages sont plus intenses que d'autres.
    En bref, du joli cinéma français qui explore avec élégance le fantastique avec un côté onirique bienvenu (de manière peut-être un peu trop sobre).
    Eselce
    Eselce

    1 420 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2021
    Un petit chef d'oeuvre des années 50, remarquablement joué, surtout Michel Simon, grand et explosif dans le final ! J'ai beaucoup aimé le scénario, son déroulé et les divers possibilités offertes par Méphistophélès. Il y a plusieurs scénarios en un, de nombreux traits de personnages, de belles astuces d'effets spéciaux et d'excellents jeux d'acteurs et de tonalité. A découvrir, une oeuvre intemporelle !
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2022
    René Clair revisite le mythe de Faust à travers cette comédie machiavélique pleine de charme et d’humour, aux décors magnifiques, portée par le face à face réjouissant entre Michel Simon et Gérard Philipe. 3,25
    bobmorane63
    bobmorane63

    197 abonnés 1 980 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juin 2023
    J'ai été hypnotiser par ce combat entre le bien et le mal, la bonne conscience contre le diable, dirigé magistralement par le cinéaste René Clair que je ne connaissais pas ! Un film d'époque, de sa sortie en salles en 1950 et celle de l'histoire du 19ème Siècle, un académicien se voit suivre et harceler par le diable qu'il ne voit que lui seul pour sa bonté. L'homme de Lucifer lui offre le corps d'un garçon beau et l'autre s'emparant du corps du bon vieux gentil. Le diable le pousse à faire des choses pas biens et l'aura tout le temps derrière lui. La première chose qui me frappe, c'est la virtuosité et l'inventivité de la mise en scène d'un film Français de cette période là qui magnifie l'écran dans le genre fantastique et c'est réussit. La deuxième chose, c'est la formidable interprétation des deux personnages principaux, deux grands comédiens, Michel Simon grandiose tout comme Gérard Philipe, ils s'epaulent bien dans l'affrontement et c'est remarquable. Un chef d'œuvre du cinéma Français d'autrefois qui est une sacrée surprise.
    Charlotte28
    Charlotte28

    128 abonnés 2 031 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2024
    Nouvelle variation autour du mythe de Faust, cette tragi-comédie fantastique s'appuie sur un excellent duo de comédiens qui confèrent densité et ambiguïté à ces personnages canoniques teintés ici de tendresse ou de ridicule. Usant d'une narration cynique, d'habiles jeux de miroirs et d'une atmosphère teintée de diableries, l'apologue avance l'idée que seul l'amour sincère peut vaincre les vices terrestres. Classique mais bien mené!
    Marc Taton (Belgique)
    Marc Taton (Belgique)

    34 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 août 2024
    René Clair revisite le mythe de Faust. Gérard Philippe et le si talentueux Michel Simon se partage l'affiche de ce film. Amusante, cette recherche de la jeunesse ne va bien évidemment pas se passer comme prévu. Une réalisation qui vaut le détour (ne fut ce que pour admirer le jeu de Michel Simon en serviteur de Lucifer).
    cylon86
    cylon86

    2 548 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2013
    René Clair adapte le mythe de Faust et l'arrange à la sauce "réalisme poétique" de l'époque. Le résultat est saisissant et fonctionne à merveille, d'abord et surtout parce qu'il a su confier les deux rôles principaux à des pointures : Michel Simon est parfait en Méphistophélès, tour à tour gentil, guilleret et menaçant face à un Gérard Philipe qui ne cesse de découvrir combien il se fait manipuler. Cette rencontre fait des étincelles et René Clair sait créer l'atmosphère idéale (à grand renfort de superbes décors et d'un éclairage très travaillé) pour immerger le spectateur dans son histoire. De manipulation en manipulation en passant par les échanges de corps, "La Beauté du Diable" ne cesse de surprendre et montre bien l'inventivité du cinéma français.
    Jipis
    Jipis

    40 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juin 2012
    « Même le pire des mendiants possède une âme »

    La beauté du diable est un très bel essai intemporel sur l'impossibilité de découvrir la véritable nature des choses ceci forçant un esprit éreinté par l'étude à faire machine arrière en se réfugiant dans une éternelle jeunesse n'apportant que cupidités et jouissances éphémères.

    Le mythe est éternel. Une vie se passe à tenter de comprendre le mécanisme de l'univers pendant que la perversité et la convoitise n'en peuvent plus de sommeiller.

    L'homme n'est et ne sera jamais autre chose qu'une machine sensitive toujours prête à consumer les plus belles motivations qu'elles soient culturelles ou scientifiques.

    A la moindre tentation tout se fragilise malgré un mécanisme d'auto-défense dans un premier temps performant mais condamné à disparaître.

    Le professeur Faust d’abord réticent se laisse griser par un pouvoir exercé sur des êtres fragiles de tous bords, manipulés comme des marionnettes divertissant un envoyé du malin insensible et procédurier déchaîné et irrespectueux devant une meute versatile et inconsistante.

    Faust comprend rapidement que ce que l'on désire avidement ne peut être qu'une poire pour la soif privée de long terme, gommant la véritable nature d'un individu privé de la découverte de la chose en soi .

    La beauté du diable est un film étonnant dont le contenu d'une modernité effarante montre qu'au fil du temps l'homme tout en tentant de se fabriquer un esprit reste potentiellement sous l'emprise des plaisirs terrestres et de leurs conséquences.

    Un opus révélateur sur nos besoins jouissifs toujours sur le point d'anéantir le plaisir d'apprendre même si ce que l'on découvre ne reste que subjectif.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2024
    Le thème classique d'un pacte avec le diable, librement adapté de l'oeuvre de Goethe, est forcément riche d'enseignements philosophiques. Il s'accompagne ici d'une réflexion sur la société humaine, de l'après-guerre en particulier. Car le cas de Faust, échangeant son âme contre la jeunesse et le succès, semble s'appliquer à la société entière, peut-être coupable de complaisance ou d'utopisme. La facilité plutôt que le courage, l'abondance plutôt que le travail. Devenu jeune et riche, Faust voit, grâce au pouvoir de Mesphistophélès, défiler son avenir, u spoiler: n futur de puissance absolue qui mène au fascisme, et puis la mort, solitaire, au bout.

    René Clair met en garde contre les illusions, la richesse tombée du ciel spoiler: (Faust découvre le secret de l'alchimie)
    et les découvertes scientifiques incontrôlées qui font puis défont le bonheur des peuples, toujours prompts à encenser puis à honnir. Ce en quoi le film est également satirique. L'intelligence du propos rejoint celle de la mise en scène, complexe et remarquable. Gérard Philipe et Michel Simon, lequel introduit une note d'humour par ses expressions et sa malice de diablotin, se livrent à un excellent et ludique échange d'acteurs.
    Anonyme M
    Anonyme M

    65 abonnés 1 667 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 février 2022
    très très bon film classique. histoire d'un professeur qui se fait voler sa vie par le diable, il devras se batte pour la récupérer et ainci mettre fin au cauchemar, il devra se battre contre le diable.
    benoitparis
    benoitparis

    114 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2011
    Un style moins simple, plus composite qu’il n’en a l’air : il est réducteur de n‘y voir qu‘une continuation du réalisme poétique des années 30, même si, à l‘évidence c‘est la source essentielle d‘inspiration. Le début commence comme du merveilleux parodique, la suite plutôt comme un conte de fées, la fin ressemble à un conte philosophique noir, avec quelque chose du roman gothique. Tout le génie de Michel Simon est de savoir parfaitement accompagner ces inflexions, en passant de la truculence au sardonique, et même à la cruauté. La très belle idée du scénario est d’instituer un jeu de dédoublement et d’identification entre Faust et Méphistophélès, les deux personnages intervertissant leur physique Celui-ci devient la part démoniaque du professeur Faust, qui incarne lui-même le coté savant perverti du démon. La marque de l’époque est dans l’allusion cryptée mais évidente au péril atomique, dans la séquence finale. Il y a quelques lourdeurs conventionnelles (la musique, les chœurs de la fin) et des séquences un peu trop étirées, il est par contre difficile de ne pas être impressionné par la beauté plastique des décors et de la photo.
    Y Leca
    Y Leca

    33 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 février 2022
    Le mythe de Faust revisité mais que le jeu et les mimiques de Michel Simon rendent finalement plus comique que réellement fantastique.
    DenbroughX
    DenbroughX

    57 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2012
    L'une des énième adaptation de l'oeuvre de Goethe, La beauté du diable ne s'inscrit définitivement pas dans la catégorie de celle qui ont pris l'eau. Restant assez fidèle à l'oeuvre initial, le film de René Clair n'en oublie pas de faire dans l'originalité, commençant son oeuvre avec beaucoup de force, sur une voix-off d'un acteur français à la phonation assez particulière, agréable et séduisante, représentant tout à fait la voix que l'on pourrait attendre d'un personnage représentant le diable. La suite n'en est que plus satisfaisante, offrant de très belles idées de mise en scène, ne tombant jamais dans les filets que pouvait tendre cette adapatation d'une oeuvre difficile, c'est l'aspect novateur du réalisteur qui domine (la séquence avec le miroir observé par Gérard Philippe, lui dévoilant sous ses yeux l'épilogue entier de sa vie, jusqu'à son issue fatale, est plutôt captivante et impressionnante). La musique assez imposante et tonitruante apporte elle aussi beaucoup, mais c'est les acteurs qui se taillent la plus belle part d'admiration, le duo Gérard Philippe/Michel Simon fonctionne à merveille, l'un étant aussi plantureux et talentueux que l'autre, et interprétant avec crédibilité les deux facettes de leurs personnages, tantôt c'est Gérard Philippe qui nous fait frissoner en Méphistophélés, et nous attendrit en Faust, puis Michel Simon reprend la main, nous inquiète et nous terrifie littéralement en Méphistophélés (un rôle lui allant comme un gant) tantôt il nous implore la compassion et la pitié en Faust, viellard proche de la mort. Un bon film français, intéressant tant dans sa forme que dans son fond,, inventif dans sa mise en scène, singulier dans son récit, et qui ne tombe à aucun moment dans le cliché ou le baclé.
    Frédéric P
    Frédéric P

    15 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2019
    Cette variante du mythe de Faust date de 1949/1950, une époque où la bombe atomique a été utilisée et où l’utilisation de la science suscite des inquiétudes. René Clair insiste sur la capacité démoniaque d’exploiter l’énergie formidable dans le moindre grain de matière. « Transformer le monde grâce à la science voilà le but suprême ».
    Contrairement au mythe originel Mephisto n’obtient pas d’emblée la signature de Faust. Ce dernier obtient un essai.
    L’utilisation de la lumière frappe comme dans le cinéma expressionniste.
    Le passage du plan moyen au gros plan n’est jamais gratuit.
    Mephisto se retrouve souvent dans la profondeur de champ tirant les ficelles.
    L’utilisation du miroir pour voir le futur et les trucages simples donnent une fluidité à la mise en scène qui ne tombe pas dans le kitsch.
    C’est bien sûr le duel d’acteurs Michel Simon/Gérard Philippe qui domine la distribution. L’éclairage du visage de Gérard Philippe sculpte ses traits juvéniles alors que les modulations de la voix de Michel Simon donne à Méphistophélès toute l’ambiguïté nécessaire.
    Coproduction franco-italienne tournée à Cinecitá, les décors sont très italiens : fontaine, campanile dans le lointain...
    Finalement Faust renoncera au futur de destruction promis par la puissance de l’atome et le destin de Mephisto est tout à fait différent du mythe de Gœuthe.
    L’année de sortie du film est lancé l’appel de Stockholm, mouvement pacifiste organisé en sous-main par l’URSS que les protagonistes du film vont signer.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 septembre 2014
    Etrange adaptation du Faust de Goeth,cette œuvre milite pour une simplicité des choses, de la vérité (de la Vérité ?) en montrant comment la richesse qu'elle soit de parure et d'or ou constituée de tas de billets (qui ne plaisent pas au prince !) sont des illusions inspirées par le diable ici ou tout simplement par notre aveuglement dans la réalité. La place de la femme, des femmes, tantôt mépris fascinant tantôt salut de l'âme, est magnifique scénarisée. Les symboles sont simples mais vont droit au cœur. Un film qui questionne aussi le savoir dans les livres qui est utile mais finalement mort alors que Mephisto propose à Faust de "revivre" la pratique et de réapprendre en (re)vivant son vécu et en empruntant un autre chemin. Qui se prend au jeu de qui et qui se prend à son propre jeu ? L'âme humaine peut elle surpasser ses propres errements ? Un film intéressant à voir en ces temps de troubles matérialistes de remise en question spirituelle.
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