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FaRem
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3,0
Publiée le 14 septembre 2023
"Landscape with Invisible Hand" se déroule dans les années 2030 à la suite d'une invasion extraterrestre qui a détruit l'économie du monde et augmenté les disparités socio-économiques. Les extraterrestres se sont imposés grâce à leur technologie très avancée, mais on n'a pas tous les détails de leur prise de contrôle. Ce que l'on sait, c'est que les plus aisés (et les plus malins) ont réussi à s'en sortir même s'ils ont dû mettre leur égo de côté. Pour la classe moyenne et les plus pauvres, les temps sont durs... On suit l'une de ces familles, les Campbell, alors qu'Adam tente de venir en aide à Chloe, une camarade de classe, et les siens... En plus d'autres choses, "Landscape with Invisible Hand" se demande s'il faut vendre son âme au diable (en l'occurrence les Vuuv) pour réussir ou du moins avoir une vie décente. Le film de Cory Finley est tellement riche qu'il en est frustrant par moment. Entre la vie sous l'occupation, la vie là-haut, les relations entre les différentes classes sociales et les ET, l'art, le podcast romantique, on a l'impression de passer à côté de beaucoup de choses. Cependant, c'est quand même pas mal, un film unique, original et intrigant même si ce n'est pas très joyeux...
Ce film est une brillante satire qui expose les défauts et les échecs du capitalisme dans un cadre dystopique. Le film montre comment les Vuvv, des extraterrestres, exploitent la population humaine à leur propre profit, tout en leur proposant de fausses promesses et des divertissements bon marché. Ce film n’hésite pas à montrer les aspects sombres et déprimants de la vie dans un monde où tout est marchandisé et contrôlé par une élite puissante. Ça ne vous rappel rien ?
Un film intéressant et au plot original. Il mérite d'être vu je trouve. L'idée d'ET apparemment bienveillants mais destructeurs en réalité destructeurs est original.
"Paysage à la main invisible", film de science-fiction américain écrit et réalisé par Cory Finley, sorti en 2023. Adapté du roman ""Landscape with Invisible Hand" de MT Anderson, publié en 2017. Un film d'anticipation avec Asante Blackk, Kylie Rogers et Tiffany Haddish, bien réalisé. Un peu de romance, d'humour, dans un futur (très) proche et un univers pas si dystopique que ça. Un propos de fond assez pertinent sur le "néolibéralisme" ambiant, il serait long d'énumérer tous les parallèles et les allégories, mais la critique des limites de la société capitaliste est assez claire. Le film propose une belle esthétique avec de belles références picturales. Un film calme, agréable, contemplatif … avec de la réflexion.
Voilà un film aussi étrange que le laisse suggérer son titre! D’ailleurs, pas sûr que la signification de celui-ci soit bien comprise tout comme toutes les métaphores, paraboles et autres symbolismes voulus par le réalisateur. En tout cas, « Paysage à la main invisible » est une expérience cinématographique peu commune et très particulière mais paradoxalement très accessible à tous, ce qui apparaît comme un beau tour de force. Ce dernier on le doit à Cory Finley qui développe une filmographie de plus en plus intéressante mais qui subit malheureusement les aléas de distributions confidentielles ou sur plateformes. C’est son troisième film après l’excellent et étouffant suspense « Pur-sang » avec Anya Taylor-Joy et le tout aussi réussi « Bad Education » avec Hugh Jackman et Alison Janney. Un second essai en forme de téléfilm puisque destiné à être diffusé sur HBO et dans quelques rares salles (et on le ressentait malheureusement un peu sur la forme un peu pauvre) qui narrait un scandale de délits d’initiés et de détournement de fonds publics dans les hautes écoles de Long Island avec beaucoup de piment et de jubilation. Preuve que l’homme est un touche-à-tout qui a quelque chose à dire et qu’il faut suivre, il investit différents genres pour parler des scories de nos sociétés malades. Et cette fois il le fait de manière incongrue puisque par le biais d’une invasion alien pas comme les autres. Sorti l’été dernier en catimini aux USA, c’est certainement son film le moins réussi des trois mais aussi le plus osé, risqué et casse-gueule...
D’ailleurs, attention aux fans de science-fiction pure et dure, ce film n’est pas pour vous si vous vous attendez à des aliens belliqueux et des scènes de destruction massive à la « Independance Day ». Non, « Paysage à la main invisible » utilise les aliens pour croquer les travers de notre humanité avec le consumérisme excessif qui nous mène à notre perte, les sentiments humains et les leurres qui vont avec ou encore les différences de classes. Ce n’est pas toujours évident ni clair mais on le ressent en filigrane. La preuve, le film commence une fois l’invasion terminée et le prologue nous explique dès le départ qu’humains et extraterrestres vivent désormais dans une forme de cohabitation forcée. Il y a pas mal d’idées inédites et excellentes comme la nouvelle nourriture ou le langage de ces envahisseurs, pendant comique de ceux de « Premier contact », et d’autres qui tombent plus à plat comme l’histoire de cette fresque. Dans tous les cas, le propos manque parfois un peu de clarté et de vulgarisation.
En revanche, si tout cela est original, imprévisible et singulier (même si on pense un peu dans la tonalité à « H2G2, le guide du voyageur intergalactique »), le film manque de direction claire. D’une histoire d’amour avortée, à une colocation forcée entre deux familles en passant par une catharsis par l’art et un podcast romantique et anthropologique destiné à captiver les aliens pour gagner de l’argent, « Paysage avec une main invisible » se perd un peu dans ses virages narratifs. Et si certaines séquences nous happent, d’autres tombent à plat, et quelques longueurs viennent perturber l’appréciation de cette expérience étonnamment tous public malgré son postulat et son histoire. Et même si le sous-texte sous-jacent ne sera pas saisi par les plus jeunes, le film se suivra sans déplaisir. Notons enfin le design extraterrestre le plus improbable qui soit avec ces aliens qui ressemblent à des poufs de salon à quatre pattes à la texture de cervelles humaines!
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il va te falloir beaucoup d'imagination pour capter ce que les autres on écrit en critique . J'ai juste perdu mon temps . Ce n'est pas Lafontaine qui à écrit ce scénario . BREF j'arrive à comprendre ce qui à plu à certain mais il faut un esprit tellement morose pour saisir tout ça . Mon fils est partie au lit de lui même c'est dire à quel point c'est un chef d'œuvre . la propagande des extraterrestres serait la même que la nôtre ? Bisous l'artiste .
L'idée de ce monde d'extraterrestre qui vit aux dessus des humains est bien mais l'histoire tellement fade. Certes, des personnages développés mais pas assez sur le reste. Dommage, il y avait de quoi faire un bon film science-fiction/romance. Trop mou, je me suis ennuyé à plusieurs moments.
Le titre du film est vraiment étrange : c’est parce que Adam Campbell, le personnage principal, possède quelques talents artistiques et ne cesse de peindre des toiles qui symbolisent les grandes étapes du film. Le procédé a du mal à se justifier autrement que pour se donner une petite touche arty mais ce n’est pas vraiment important. Des aliens appelés Vuvv ont pris possession pacifiquement de la Terre, détruit son économie en fabriquant tout le nécessaire à vil prix et attiré les classes dirigeantes dans des cités aériennes stationnant au-dessus d’un monde sinistré. On se demande un peu comment ces aliens s’y sont pris parce qu’ils ressemblent à un croisement entre une table basse et un poulet congelé mais ce n’est pas très important non plus : au-delà de cette rencontre du troisième type sans éclat, dont les ravages se font surtout ressentir par une lente et inexorable déliquescence sociale et économique qui aurait très bien faire l’économie de l’invasion alien, ‘Paysage à la main invisible’ vaut surtout par sa satire sans concession du capitalisme : la manière dont chacun brade ses valeurs et fait des pieds et des mains pour faire partie des “élus”, dont les gens remettent en question leurs choix, leur personnalité ou leurs actions pour expliquer un déclassement économique qui n’est pas de leur fait ou la manière dont le capitalisme souille systématiquement ce qu’il ne comprend pas, en le monétarisant et en gommant les spécificités. Ca n’a l’air de rien, son scénario ne range pas le film explicitement dans la catégorie “comédie” et pourtant, la critique est l’une des plus subtiles et cinglantes que j’ai eu l’occasion de voir dans un film de genre.
Si l'idée de bas était plutòt bien trouvée, j'ai trouvé le film très mou et sans réel objectif ou quelconque morale. Les E.T. sont trop mal fait pour ne pas en rire, ce qui enlève pas mal de sérieux au film, mais c'est là, la question qu'il faudrait se poser: Est-ce un drame ou une comédie? Dans tous les cas, cela m'a ennuyé,
Un peu paresseux et bancal parfois, manquant clairement de moyens et se tirant une balle dans le pied avec le physique grotesque des aliens qui empêche toute « suspension of disbelief « mais souvent touchant et subtil
Une geniale critique du capitalisme. La main invisible (concept economique justifiant le capitalisme), la classe populaire critiquant la classe moyenne et se soumettant a la classe dominante, l'exploitation, la destruction des services publics, l'asservissement de l'art (on pense a banksy), et bien d'autres conséquences du capitalisme sont dénoncée par cette bonne satire qui échappera sans doute, et c'est malheureux, a beaucoup de spectateurs.
Ce film un rien dépressif est une satyre. Avec des extra-terrestres qui n'ont pas l'air bien effrayants et qui avec une forme de générosité distribuent des biens et services "pas cher" et .. cassent le modèle économique de la terre et le pacte social, y compris les outils qui crée du lien.. tout en utilisant ses travers. Ce que l'on peut comparer à la civilisation industrielle qui en rendant accessible des biens a un rythme "anormal" ont cassé l'artisanat, le durable, en distribuant de l'aide sociale à cassé la solidarité et une partie de l'initiative individuelle, cassé une partie de l'esprit d'entreprendre "petit" et humain. Et peut être au final encouragé vénalité et jalousie, là ou le temps libre et les services et les services procurés (diminution du temps de travail, aides sociales, minimum salariaux) aurait du engendré du bonheur. On peut certainement en faire d'autres lectures :) En tout cas ce n'est pas du temps perdu que de passer un peu de temps devant ce film et d'y réfléchir.