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brunocinoche
91 abonnés
1 102 critiques
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3,5
Publiée le 18 février 2016
Transposer le mythe d'Orphée et d'Eurydice pendant el carnaval de Rio était une idée saugrenue qui se révéla payante. Sur un rythme endiablé de salsa, le film est une succession de moments de bravoure qui se laisse voir avec plaisir. Rien de surprenant mais rien de désagréable dans ce spectacle musical.
Un fim pour aimer le Brésil, pour comprendre le vrai sens du mot Saudade, un film pour continuer à rêver, pour l"'éternité.Tristeza nao tem fin, felicidade sim... Indispensable !
Un beau film aux images inoubliables. Les musiques sont particulièrement bien choisies et surtout celle du levé de soleil doublée en français par John William. L'histoire magique et éternelle d'un amour contrarié par le destin decidé par des forces hors d'atteinte des hommes...
Merci au Grand action d'avoir eu la bonne idée de projeter ce film dont je n'avais jamais entendu parler, et que je suis allé voir presque par hasard. Une merveille. Foncez !
Superbe musique, très belles images de Rio, du carnaval, des favelas, bonne idée que de transposer un classique dans le Brésil des années 50, mais quelle déception que le jeu des acteurs franchement mauvais pour la plupart et les dialogues d'une mièvrerie insupportable. On se demande pourquoi ce film a eu la palme d'or à Cannes !
L'histoire serait belle si elle était moins longue et puis je déteste les femmes hystériques et pour le coup on est servi ! Pas de quoi décernait une palme. La musique sert bien le film. Ouf ! Merci M. Carlos Jobim !
Transposer le mythe d'Orphée en un pays où la musique semble essentielle fait sens. Cependant les protagonistes ne se définissent que par leurs noms empruntés à la légende, sans une once de densité psychologique: tandis que le poète se révèle infidèle, léger, insouciant, Eurydice incarne une mélancolie assommante face aux autres femmes hystériques, frivoles, à l'humour bipolaire, ce que le sur-jeu des actrices rend plus agaçant encore. Leur agitation ou leur vacuité empêche toute empathie ou sympathie pour leur sort. Aussi l'ode à la frénésie dansante de Rio et aux couleurs chamarrées de son carnaval prévaut lourdement sur l'intérêt du scénario, réduit à une romance improbable (bien qu'annoncée comme inéluctable) et à l'ombre d'une mort rôdant dans un costume bas de gamme. Ainsi la puissance tragique d'un récit d'amour pathétique se voit complètement dévoyée, ridiculisée, dédaignée. Où l'on pille les mythes vidés de leur substance sans les sublimer autrement...
Le film est intéressant à plus d’un titre : il obtint 3 récompenses internationales prestigieuses [Palme d’or au festival de Cannes en 1969, présidé par Marcel Achard et Jean Cocteau, qui avait déjà réalisé « Orphée » (1950), Oscar du meilleur film étranger et Golden Globe du film étranger en 1960] ; adapté de la pièce « Orfeu da Conceiçáo » (1956) de l’écrivain et compositeur brésilien, Vinícius de Moraes (1913-1980), il transpose le mythe grec d’Orphée, poète et joueur de lyre, et d’Euridyce, son épouse qui meurt, mordue par un serpent, mais qui put être ramenée, sous conditions, des Enfers, au Brésil, pendant le Carnaval, à Rio de Janeiro, avec des acteurs de couleur [dans la lignée de « Carmen Jones » (1954) d’Otto Preminger], au rythme, entre autres, de la Bossa Nova. Cela préfigure la tragédie d’un autre couple, Roméo et Juliette, transposée à New York dans « West Side Story » (1961) de Robert Wise et Jerome Robbins et à Barcelone dans « Los Tarantos » (1963) de Francisco Bele. Le film n’est, ni misérabiliste, ni mièvre et reste léger et grave à la fois, restituant bien l’importance de la musique et du Carnaval au Brésil, y compris chez les pauvres.
Palme d’or au festival de Cannes en 1959, Orfeu Negro est un objet étrange et séduisant. Réalisé par le Français Marcel Camus, dont c’est le chef-d’œuvre, cette adaptation d’une pièce de théâtre fût tournée en portugais au Brésil avec uniquement des acteurs noirs : un projet audacieux pour l’époque. Réécriture du mythe d’Orphée et Eurydice dans les favelas de Rio, ce film musical et sensuel qui se déroule pendant le fameux carnaval – dont les sons et l’ambiance marquent l’intrigue de la première à la dernière seconde – contribua à populariser la bossa nova au delà des frontières du pays. Si la mise en scène reste plutôt sage et appliquée, plusieurs séquences sortent clairement du lot.
Une relecture absolument bouleversante et très originale du mythe Orphée, transposé en plein carnaval de Rio. Un pur joyau au sein du paysage cinématographique français !
Film étrange qui transpose le mythe grec d'Orphée dans l'univers des favelas cariocas et du carnaval de Rio. L'intrigue se développe sur deux niveaux, dont l'un constitue une mise en abîme à l'intérieur du spectacle donné pour le Carnaval. L'ambiance du film est réussie grâce à une musique superbe et à des scènes de danse et de transe puissantes - la samba est réellement la danse du peuple, du désir et de la joie - et enfin par le contraste entre l'univers populaire et coloré des favelas et la froideur absurde des décors surréalistes, souvent inspirés de la modernité urbaine et architecturale. En revanche, les réactions des personnages et le jeu des acteurs, souvent proche de l'expressionnisme allemand muet des années 20, a bien mal vieilli.
Une transposition magistrale et poétique du mythe d’Orphée au carnaval de Rio. Musique parfaite, acteurs bien choisis, scène finale inoubliable. Palme d’or méritée.
Magnifique et très édifiant et émouvant film du magistral cinéaste Marcel Camus.! Fresque sublime du " Carnaval de Rio " joyeuse et tueuse, au coeur de laquelle deux êtres, à travers la foule, se rencontrent et "coup de foudre réciproque " s' aiment.! Shakespearien. !! " Roméo et Juliette.! " Manha de Carnaval est gravé dans mon Ame et Marpessa Dawn est si pure et fraîche, une vraie Lady.! My black love's Story. Cult à tous les niveaux.! Chantou13