"The Great Green Wall" est un projet ambitieux, vieux de 30 ans et qui pourtant, a commencé à réellement voir le jour qu’au milieu des années 2000.
Le but ? Protéger le Sahel grâce à un mur d’arbres de 8000km, du Sénégal à l’Ouest jusqu’à Djibouti à l’Est. Cette ceinture (ou plutôt « mosaïque d’écosystèmes ») doit permettre à terme de lutter contre la désertification dû aux changements climatiques (mais pas seulement !).
Le réalisateur Jared P. Scott (qui n’en est pas à son premier documentaire écologique) s’est entouré des services de la star malienne Inna Modja (impliquée dans la défense des droits des femmes) pour nous aider à mieux comprendre les tenants et les aboutissants de ce projet pharaonique et dont les enjeux ne sont pas seulement africains mais… mondiaux.
C’est ainsi que l’on suit la chanteuse à travers un road-trip musical & écologique, à la rencontre de musiciens, citoyens, agriculteurs, écologistes, … Du Sénégal au Mali, en passant par le Nigéria, le Niger et l’Éthiopie.
On apprend énormément sur ce projet hors norme, dont les changements climatiques ne sont pas les seules causes. En effet, il faut ajouter à cela les conflits armés liés à Boko Haram, les conflits liés aux famines, les migrations, … La grande muraille est un vecteur d’espoir pour la nouvelle génération et on se réjouit de les voir autant s’impliquer.
Seul soucis (et pas des moindre) avec ce documentaire, c’est que l’on a l’impression que Jared P. Scott a confondu « documentaire écologique » et « promotion d’une chanteuse » tant le film aligne jusqu’à n’en plus finir, les clips musicaux, les captations de concerts et autres séances d’enregistrement à la gloire d’Inna Modja. Si bien que l’on a constamment la désagréable impression de s’être trompé de film.
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