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    Lettre à Franco
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    3,0
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    64 critiques spectateurs

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    Hervé L
    Hervé L

    73 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mars 2020
    Un honnête film historique qui mets en scène un vieil écrivain célèbre mais girouette politique qui soutient le régime de Franco sans penser se salir les mains en conservant son poste administratif et sans sauver ses amis. Aveuglant de naïveté !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 mars 2020
    Très bon film, décors, dialogues, acteurs, sur un fait historique relativement méconnu. Du grand cinéma
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 mars 2020
    Un film réellement poignant, très fort. Comme à son habitude Alejandro Amenábar à réussi à parler d’un sujet complexe, qui reste d’ailleurs traumatisant aujourd’hui en Espagne. Du côté français, ce film permet d’en apprendre beaucoup sur l’installation du franquisme car il s’agit de faits très peu connus en France. Bravo !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 mars 2020
    Un très beau film montrant comment un pays passe petit à petit vers la dictature. Un beau film mais qui montre Franco comme un personnage simplet mais sympathique
    Eric B. paris
    Eric B. paris

    5 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mars 2020
    Enfin un film sur cette période et sans direction de pensée sinon la notre. A voir à voir à voir. J ajouterai un grand Amenabar.
    LASER PLANET
    LASER PLANET

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 février 2020
    Un coup d'essai pour Amenabar et un coup de maître.... dans un registre nouveau et difficile! Certes, en France, la période pré-guerre civile espagnole reste une grande inconnue et le restera sans doute face à l'importance qu'aura pris la seconde guerre mondiale dans l'éducation scolaire mais.... il n'empêche.... que le réalisateur apporte beaucoup à la connaissance de cette époque trouble et si importante de l'Espagne. La figure de Miguel de Unamuno (inconnu en France) est fidèlement reproduite avec ses hésitations et revirements ainsi que l'évolution de Franco en tant que leader non naturel d'un mouvement putshiste qui finira malheureusement par triompher grâce au soutien des allemands, des italiens et des généraux "golpistas" comme Milan Alstray (très bien joué ici en tant qu'acteur)! Le film est admirable par sa qualité technique et les fondus entre documents historiques et le film. Chapeau Aménabar!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 février 2020
    Lettre à Franco ou en espagnol « spoiler:
    Mientras dure la guerra ».
    Vu hier soir. Très bonne interprétation des grandes figures de l’époque, sujet intéressant où Franco semble n’être qu’un pantin! Le film aborde la difficile position des intellectuels en temps de guerre, le déni et leur prise de conscience à dévoiler ou non face à un fascisme naissant. L’idée du temps aussi: le temps politique, le temps social et le temps chez l’écrivain ici Miguel de Unamuno anciennement socialiste qui devient ensuite conservateur vu comme « une girouette » par certains républicains.
    Le courage, la lâcheté, le courage n’est -il l’objet que d’un combat de militaires face à des rebelles? Intéressant!👍
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 février 2020
    Juillet 1936. L’Espagne bascule dans la guerre civile. D’un côté le gouvernement de la IIème République ; de l’autre les militaires putschistes qui, après l’accident d’avion fatal de leur leader, le général Sanjurjo, se cherchent un nouveau chef
    Le recteur de Salamanque, l’immense écrivain Miguel de Unanumo, est spontanément favorable aux putschistes en qui il voit le seul rempart contre le désordre qui menace la République. Mais les exactions menées par les fascistes vont progressivement l’obliger à réviser son jugement.

    "Lettre à Franco" ("Mientras Durre la Guerra" dans son titre original qu’on pourrait traduire par « aussi longtemps que la guerre durera » et qui fait allusion au mandat temporaire confié au généralissime Franco) évoque un personnage peu connu de ce côté-ci des Pyrénées, l’écrivain Miguel de Unanumo. Poète, romancier, dramaturge, critique littéraire, philosophe, cet homme de lettres avait été limogé de son poste de recteur de l’université de Salamanque, l’une des plus prestigieuses du pays, en 1924 en raison de son hostilité à la monarchie. Rétabli dans ses fonctions en 1930 après un long exil, il appuya la création de la IIème République mais en critiqua les dérives. Il offrit au franquisme le socle de son idéologie : la défense de la civilisation chrétienne occidentale. Mais il s’érigea courageusement contre les nationalistes dans un discours demeuré célèbre (« Vous vaincrez mais vous ne convaincrez pas ») devant un public de phalangistes qui faillit le lyncher. Il dut sa survie à l’épouse de Franco mais n’échappa pas à une seconde destitution.

    Ce sont ces quelques mois, de juillet à octobre 1936, que le film relate. La reconstitution historique est irréprochable. La caméra ne quitte pas le vieil homme qu’on voit sillonner la ville, penché sur sa canne, sinon pour raconter la lente ascension de Franco qui, sans se pousser du col, réussit à se faire porter par ses pairs à la tête de la junte militaire.

    Le dilemme auquel Unanumo doit faire face n’est pas sans intérêt, le choix courageux qu’il prend sans grandeur. Mais la réalisation est si académique, le scénario si lisse qu’on peine à s’enflammer.
    Pauline R.
    Pauline R.

    7 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2020
    Un bon film sur un sujet assez peu traité : la montée au pouvoir de Franco. Les décors et costumes sont superbes, on y est. Le scénario est bien ficelé et on suit avec attention l'évolution de la situation, qui dégénère indéniablement, comme l'histoire le prouve. Il aurait fallu une bonne demi-heure supplémentaire afin de traiter en profondeur un sujet d'une telle ampleur et apporter plus d'émotions, ce qui m'a manqué
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 février 2020
    un film qui résonne avec l'actualité, l'histoire nous parle en creux de tout ceux qui justifient les pires des moyens en arguant la construction d'un monde meilleur. très beau film, qui nous interpelle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 février 2020
    Film intéressant sur le plan historique. Et pour une fois qu'un cinéaste approche la guerre civile espagnole de façon nuancée il faut le souligner.
    VILLE.G
    VILLE.G

    55 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 février 2020
    Un excellent film tant dans la facture que dans dans la manière d'aborder le thème: Les convictions de l'écrivain et ses désillusions face à la brutalité. Bea
    missfanfan
    missfanfan

    89 abonnés 849 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2020
    Ce film est pas mal mais un peu long et comme il n'y a que des VO et que les sous titres passent trop vite du coup j'ai zappé un peu certaines parties de celui-ci
    Manobia de Dirol
    Manobia de Dirol

    17 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 février 2020
    J'ai beaucoup aimé ce film ; trop rares sont les films sur cette effroyable guerre civile. Très bien filmé, angle de vue intéressant qui sort du manichéisme entre les adversaires extrêmes. En dehors de l'aspect cinéma de qualité, éclairage historique passionnant...
    Chris58640
    Chris58640

    210 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2020
    Affublé d’un titre français une nouvelle fois choisi en dépit du bon sens, « Lettre à Franco » est un film qui a plein de qualités mais aussi quelques défauts. Son réalisateur, Alejandro Amenàbar, n’est pas un réalisateur très prolixe depuis son immense succès mérité avec « Les Autres ». C’est sa première incursion, sauf erreur, du côté de la Politique et de l’Histoire. Mais Amenàbar est espagnol, et comme tous les espagnols (et exilés espagnols), il a dans sa chair la cicatrice de la Guerre Civile. C’est ce sujet, ô combien douloureux, qu’il a choisi et c’est peut dire que, sur le papier, c’est une entreprise risquée. Combien de films espagnols montrent par le menu la Guerre Civile et le Franquisme ? Dans un pays qui n’a jamais fait l’examen de conscience de son Histoire récente, qui n’a jamais jugé ses criminels, qui n’ a jamais purgé sa société civile, ni sa police, ni son personnel politique, et je ne parle même pas de son clergé, le film d’Amenàbar à une immense qualité : il existe ! Tout ce qu’on pourra dire de ce film, de ses atouts et de ses défauts, rien ne pourra finalement faire le poids au regard de cette qualité là. Ce postulat étant posé, j’ai trouvé qu’Amenàbar avait bien soigné sa reconstitution, et avait choisit la voie de la sobriété. Pas de scènes grandiloquentes (à part la scène finale mais elle était indispensable), pas de musique tonitruante pas trop les longueurs ni de larmes, il n’a pas abusé des symboles, pas cédé à la facilité. Cette volonté de proposer un film didactique presque pédagogique, un film qui regarde froidement la victoire militaire et idéologique du Franquisme, on pourrait presque aller jusqu’à la lui reprocher. Montrer le franquisme, c’est aussi montrer la torture et les exécutions sommaires, et Amenàbar n’a pas osé, ou voulu, aller jusque là, se contentant de les suggérer par des détonations ou des périphrases. Il sépare son film en deux axes qui ne se croiseront finalement qu’une seule fois, au deux-tiers du long métrage. L’histoire de Miguel de Unamuno, celle d’un intellectuel piégé par l’idéologie, et qui sera trop longtemps aveugle et sourd au drame qui se noue pourtant sous ses fenêtres, qui croise celle du général Franco, poussé à devenir l’homme fort d’un régime qui se cherche et qui finira par porter son nom. C’est assez équilibré, même si en tant qu’historienne, j’ai été plus intéressée par la partie « Franco » que la partie « Unamuno ». Le film m’a paru malgré tout un peu long, probablement à cause d’un faux rythme qui s’installe assez vite. Le casting est tout à son affaire et Karra Elejalde, qui incarne le vieil écrivain, porte très bien le rôle de cet intellectuel exigeant, intelligent mais aveuglé. Son personnage est un symbole, sa santé décline au même rythme que la République Espagnole et la démocratie se meurent, et il disparaitra en même temps qu’elles. Santi Prego a la lourde charge de composer un Franco, pour tout avouer, assez déconcertant. Quand on connaît mal l’histoire du Caudillo on s’imagine un homme charismatique, habité, orateur, fonçant à 100 à l’heure vers son destin, tel un Mussolini ou un Hitler. Or le Franco de « Lettre à Franco » est tout l’inverse : fuyant, emprunté, hésitant, ne répondant jamais clairement à une question. C’est déroutant, mais mes sources me confirment que c’est un portrait très fidèle, et que c’est précisément cette attitude qui lui permettra d’installer une des plus longues dictatures du XXème siècle. Santi Prego, en plus de ressembler étrangement à son funeste modèle, compose un Franco qui surprendra plus d’un spectateur. Il y a beaucoup de seconds rôles, et je ne trouve rien à redire aux performances d’un Eduard Fernandez (carrément flippant) ou d’un Carlos Serrano-Clarck. Quant au scénario, je lui décerne d’emblée un mauvais point : si on est peu instruit de l’histoire de la Guerre Civile (et Dieu sait qu’elle peu enseignée en France), le film est difficile à appréhender pleinement. Le scénario ne prend pas la peine d’expliquer précisément qui est qui, qui a fait quoi, or l’Histoire de la Guerre Civile est horriblement complexe pour un néophyte français. Il faut s’accrocher un peu pour bien assimiler tout ce qui est montré à l’écran, notamment dans la partie « Franco ». Mais si on fait cet effort, on est récompensé par une leçon d’Histoire édifiante, celle d’un Général amoureux de l’Ordre, qui a fomenté une rébellion pour « sauver la République » avant de comprendre qu’en s’alliant à la Monarchie et à l’Eglise Catholique, il allait la terrasser et devenir le leader suprême d’une Espagne à genoux : à genoux devant l’Eglise, donc à genoux devant lui. Arrestation des Communistes et des syndicalistes, puis des socialistes, puis des Protestants, puis des Francs-Maçons, et puis des basques, des catalans, exécutions sans jugements, tortures, fosses communes, rien n’arrêtera le rouleur compresseur dans une Europe qui, en 1936, regarde ailleurs. En choisissant Miguel de Unamuno, Amenàbar choisi un angle qui en vaut bien un autre : celui de l’intellectuel face à la dictature, celui du verbe et du savoir face à l’ignorance et la brutalité. Contrairement à Garcia Lorca, De Unamuno aura fait le mauvais choix d’emblée et son réveil tardif n’en sera que plus cruel. Comment cet homme lettré, fin, érudit à pu croire une seule seconde en un mouvement qui proclamait « Viva la Muerte ! » comme slogan ? C’est un peu mystérieux quand même, ce manque de discernement ! Le personnage de Unamuno, c’est celui des illusions perdues, qui va entrer en 1936 dans une ère obscure pour des décennies et avec laquelle l ’Espagne de 2020 est loin d’en avoir terminé (voir l’actualité récente sur le mausolée de Franco). Difficile à appréhender, « Lettre à Franco » n’en demeure pas moins indispensable. Ce n’est pas le grand film tant attendu sur le Franquisme et la Guerre Civile, mais c’est néanmoins un vrai pas en avant pour le cinéma espagnol. C'est aussi, dans sa dernière scène, une leçon politique qui demeure très moderne, très actuelle et qu’on aurait bien tort d’ignorer. C’est un film qui n’est pas un chef d’œuvre mais qui est hautement recommandable : lui donner sa chance c’est peut-être aussi encourager le cinéma espagnol à continuer à oser, oser traiter la Guerre Civile, oser traiter la Franquisme, oser enfin…
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