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bruno
21 abonnés
128 critiques
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4,0
Publiée le 21 juin 2024
Ayant revu cette œuvre récemment, j’ai eu la surprise de la redécouvrir à l’aune de ces 24 années écoulées et une pensée s’est alors imposée ; à l’instar d'un vin de qualité, ce film s’était bonifié avec le temps comparé aux nombreuses piquettes d’aujourd’hui !
Servie par de bons acteurs, cette histoire à l’époque était plutôt originale, même si elle s’inspirait déjà d’intrigues et ambiances qu’on pouvait trouver dans « Seven » ou le « silence des agneaux » voire « Hell raiser »
Ici on nous propose de plonger dans une sorte de « Voyage fantastique » grâce à un procédé d’échange neuronal qui permet de connecter l’esprit de l’expérimentateur avec ceux de personnes plongées dans un profond coma. A l’origine le but de l’expérience était d’obtenir la guérison d’un enfant mais elle servira dorénavant à soutirer des informations pour sauver la victime d’un dangereux psychopathe depuis tombé dans un état léthargique.
Jennifer Lopez en thérapeute précipitée dans le monde onirique de ses patients, va jouer tout en retenue et en sensibilité un personnage empathique tantôt Madone rayonnante d’amour, tantôt fée bienveillante. Mais pourra-t-elle guider dans les sombres dédales de leurs inconscients, ces esprits emprisonnés vers une issue salvatrice ?
Voilà un film fascinant et très troublant dont on ne ressort pas indemne.
Un chef d'oeuvre du suspens ! Du jamais vu , au cinéma : Mélange de thriller / suspens , film fantastique avec des scénes merveilleuses à regarder , film d'horreur , et film dramatique avec des émotions intenses , ces quatres genres , dans le même film ! Le suspens intenses , les tensions psychologiques , l'émotion intenses nous tient en haleine , du début à la fin du film .
C'est bien un film des année 2000, un coté thriller à la Seven, un monde alternatif à la Existenz Matrix , prévisible de A à Z, assez moche visuellement, un brin ridicule avec les ralentis et voix graves.
Il y a de quoi être dubitatif ! La première chose qui frappe c'est sa capacité du réalisateur à filmer des scènes d'action, c'est rapide, quasiment clipesque et bougrement efficace. Le scénario est complètement alambiqué (certains aspects restent obscurs) et n'a somme toute, qu'une importance relative, le film insistant sur le côté surréaliste et onirique du monde psychique dans lequel pénétre Jennifer Lopez. Tout cela est surprenant au début, d'autant que la mise en image est très réussie, mais finit par lasser malgré l'inventivité des auteurs. La direction d'acteurs est correcte sans être géniale, on a connu Jennifer Lopez bien mieux mise en valeur !
Thriller haletant au scénario intéressant, jeu d’acteur très juste de J.Lopez et V.D’onofrio, le tout couronné d’une esthétique rare. J’ai du mal à comprendre qu’il soit aussi peu apprécié. Je le recommande vivement !
Un film glauque et malsain très bien réalisé. Un très bon casting, une histoire haletante et intéressante, une mise en scène artistique et très esthétique, un développement bien écrit, prenant et malaisant à souhait. Une enquête originale bien ficelée. Un film qui sort du lot.
J'aime beaucoup l'acteur D'Onofrio qui dans ce film est convaincant dans son rôle, le tandem vaughn et Lopez est également convaincant et je trouve l'esthétique et la musique du film envoûtant. Un grand OUIIII Revu grâce à prime vidéo, des années que je ne l'avais pas vu et j'aime toujours autant.
J’ai une affection toute particulière pour ce film, qui m’a toujours paru étrange et envoûtant, un peu à part. Je l’ai vu plusieurs fois au fil des années. L’onirisme angoissant, la facette psychologique, la présence crédible de J. Lo… Beaucoup d’élément positifs dans ce thriller fantastique.
Un film très spécial , les deux protagonistes principaux sont convaincants. Entrer dans la tête d'un tueur en série psychopathe et psychotique reste une étrange expérience... En revanche l'esthétique est assez soignée.
Un thriller fantastique dans lequel seule Jennifer Lopez réussit à comprendre les méchants. C'est entre le film et le dessin animé pour la partie psyché, on se demande pourquoi ils réussissent, c'est juste navrant.
Premier film du clipper indien Tarsem Singh, "The Cell" aurait pu être un très bon film si le point de départ scénaristique (génialissime il faut dire) avait été exploité correctement. La performance de Jennifer Lopez est digne de ce à quoi elle nous avait habitué, c'est à dire de mauvais à très mauvais. Cela dit, quelques images surréalistes sauvent un peu les meubles, mais c'est une bien maigre consolation.
Film 100% reussi Acteurs accrocheurs Scenario abouti simple et efficace Un silence des agneaux bis, façon LSD Des images psyché completement dingues qu'on memorise a vie. Vraiment vraiment bon.
J'adore ce film, et je suis super conscient que ce n'est pas pour tout le monde, mais même 20 ans plus tard, je me souviens encore très bien d'avoir regardé la bande-annonce et la scène qui m'a convaincu de voir le film, qui était la rotation complète dans la scène du baptême. Je voulais vraiment voir ce film à cause de cette scène. Je l'ai aimé alors, et je l'aime probablement encore plus aujourd'hui. Le film est pervers et beau, plein d'images étonnantes et impressionnantes qui devraient vous calmer, mais elles vous rendent nerveux et dérangent votre subconscient. Pour moi, c'est comme un tissage parfait d'opposés: une belle et paradoxale union de choses qui ne doivent pas coexister calmement dans le même espace. Comme le cheval qui à un moment donné est une représentation de force, pleine de vie, et au moment suivant c'est la figure tordue inanimée d'une vieille peinture. Le film excelle dans ce sens et il déclenche la peur la plus fondamentale, la peur de l'inconnu mais de la manière la plus artistique...-:)
Un film au scénario spécial, le fond est gore, je me demandais l’intérêt d’en mettre autant, le malsain s’explique par une origine psychotique dans le profilage, ça dégoulinait de partout. L’esthétisme de la mise en scène n’est pas mauvaise, ça s’égare trop dans la recherche visuelle, on entrait dans un jeux vidéo cauchemardesque, c’était ennuyeux par moment.
Des ralentis par dizaines sur des hélicoptères captés depuis le sol, sur l’intervention musclée des forces de police au domicile du principal suspect, sur la descente des marches dudit suspect autoconsacré sous la forme d’un dieu antique, au service d’une réalisation épileptique qui cultive les plans courts. Le parti pris esthétique de Tarsem Singh, réalisateur issu de la publicité, a tout du tape-à-œil : soit un goût prononcé pour le clinquant qui occasionne une complaisance dans la violence gore ; ce faisant, il inscrit sa production dans la veine des thrillers paranoïaques sadiques à la Se7en (David Fincher, 1995), avec une fétichisation du tueur en série empruntée au traitement réservé au docteur Hannibal Lecter du Silence of the Lambs (Jonathan Demme, 1991). Pourtant, le film a l’originalité de penser son cauchemar comme un jeu de rôles, proche en cela des jeux vidéo, ce qui lui confère une certaine puissance d’immersion : la salle de transfert, rappelant les visions du long métrage Coma (Michael Crichton, 1978), constitue ce menu au-delà duquel la fiction se met en place au sein même de la fiction, une fiction ouverte sur des compositions surréalistes inspirées de peintres ou de plasticiens tel David Lynch. La partition musicale que signe Howard Shore confère à cette aventure psychologique une vitalité écrasante et donc menaçante, en témoigne le recours important aux percussions ; nous retrouvions une surcharge similaire sous la baguette d’Ennio Morricone lorsque ce dernier dirigeait la bande originale du film Exorcist II: The Heretic (John Boorman, 1977). Les envolées fantasmatiques au-dessus de déserts empruntent d’ailleurs à la mise en scène de Boorman, si critiquée quoique bien plus maîtrisée que celle de The Cell, divertissement trépidant mais aguicheur et à la psychologie de bazar souvent grotesque.