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moonboots
58 abonnés
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2,5
Publiée le 23 mars 2010
Un petit film sans grande surprise, avec des décors assez kitsch qui font penser aux productions Bollywood. Dommage que le thème des voyages dans les rêves n'inspire pas davantage.
Très original, le scénario envoie une femme dans les pensées d'un serial killer dans le coma afin de trouver où il aurait enfermé sa dernière victime. Jennifer Lopez, vraiment sublime, se promène donc dans un univers aux décors hallucinants des rêves de ses patients. Même si l'histoire générale aurait pu être un peu moins déjà vu, c'est surtout le concept du film, son univers, ses codes qui en ressortent. Le film arrive même par moment à nous faire sursauter. Un film de genre à découvrir d'urgence ainsi qu'un Vincent d'Onofrio vraiment époustouflant dans sa prestation.
De toute la flopée de film qui ont embrayer suite aux hits "Seven" et "Le silence des agneaux", ce film est sans aucun doute un des héritiers les plus dignes car ce dernier crée son propre univers et s'affirme par un ton très très sombre. Le postulat de départ est discutable car peu crédible mais l'illustration visuelle qui en est faite par T. Singh est tout simplement scotchante et tire son inspiration de différentes influences picturales (peinture flamande du XVIème et XVIIème siècle notamment) et s'avère parfois assez flippant. La virtuosité technique du bougre ne fait guère de doute et le malaise est palpable. Le direction technique du film vaut vraiment le coup d’œil, avec des décors et des costumes très baroques et recherchés. Le scénario est assez malin, le tueur en série est très travaillé (avec un V. D'Onofrio au sommet), les acteurs sont convaincants (y compris J. Lopez, dans un de ses meilleurs rôles) et on ne s'ennuie pas vraiment. Thriller sympa et qui fait date, aux côtés de ses illustres aînés mais qui n'atteint pas la profondeur de ses derniers. D'autres critiques sur
Ayant revu cette œuvre récemment, j’ai eu la surprise de la redécouvrir à l’aune de ces 24 années écoulées et une pensée s’est alors imposée ; à l’instar d'un vin de qualité, ce film s’était bonifié avec le temps comparé aux nombreuses piquettes d’aujourd’hui !
Servie par de bons acteurs, cette histoire à l’époque était plutôt originale, même si elle s’inspirait déjà d’intrigues et ambiances qu’on pouvait trouver dans « Seven » ou le « silence des agneaux » voire « Hell raiser »
Ici on nous propose de plonger dans une sorte de « Voyage fantastique » grâce à un procédé d’échange neuronal qui permet de connecter l’esprit de l’expérimentateur avec ceux de personnes plongées dans un profond coma. A l’origine le but de l’expérience était d’obtenir la guérison d’un enfant mais elle servira dorénavant à soutirer des informations pour sauver la victime d’un dangereux psychopathe depuis tombé dans un état léthargique.
Jennifer Lopez en thérapeute précipitée dans le monde onirique de ses patients, va jouer tout en retenue et en sensibilité un personnage empathique tantôt Madone rayonnante d’amour, tantôt fée bienveillante. Mais pourra-t-elle guider dans les sombres dédales de leurs inconscients, ces esprits emprisonnés vers une issue salvatrice ?
Voilà un film fascinant et très troublant dont on ne ressort pas indemne.
Un film très spécial et très glauque, je crois que j'ai jamais vu un film aussi captivant. Le scénario est d'une originalité bien pensé à la base pour voyager dans la tête des gens, mais particulièrement quand on se promène dans la tête d'un malade mental d'un tueur en série. Le casting est un peu décevant car malgré que Jenifer Lopez soit belle mais c'est pas une grande actrice, j'aurai voulu voir quelqu'un d'autres. Le reste du casting est pas mal. Un début est un peu chiant mais une fois qu'on se balada dans l'esprit, le film change soudainement de constate et on est vite emballé dans un atmosphère avec du suspense, sombre et qui fait froid dans le dos. La monstruosité et le cauchemar sont des choses bien maîtrisés dans ce film. De très beaux maquillages. Un décor qu'on arrive pas à quitter les yeux de l'écran. Des costumes normaux. Malgré l'inconvénient de l'actrice principal, le film se montre d'une efficacité rarement vu dans le cinéma qu'on peut considérer ce film mythique.
Des ralentis par dizaines sur des hélicoptères captés depuis le sol, sur l’intervention musclée des forces de police au domicile du principal suspect, sur la descente des marches dudit suspect autoconsacré sous la forme d’un dieu antique, au service d’une réalisation épileptique qui cultive les plans courts. Le parti pris esthétique de Tarsem Singh, réalisateur issu de la publicité, a tout du tape-à-œil : soit un goût prononcé pour le clinquant qui occasionne une complaisance dans la violence gore ; ce faisant, il inscrit sa production dans la veine des thrillers paranoïaques sadiques à la Se7en (David Fincher, 1995), avec une fétichisation du tueur en série empruntée au traitement réservé au docteur Hannibal Lecter du Silence of the Lambs (Jonathan Demme, 1991). Pourtant, le film a l’originalité de penser son cauchemar comme un jeu de rôles, proche en cela des jeux vidéo, ce qui lui confère une certaine puissance d’immersion : la salle de transfert, rappelant les visions du long métrage Coma (Michael Crichton, 1978), constitue ce menu au-delà duquel la fiction se met en place au sein même de la fiction, une fiction ouverte sur des compositions surréalistes inspirées de peintres ou de plasticiens tel David Lynch. La partition musicale que signe Howard Shore confère à cette aventure psychologique une vitalité écrasante et donc menaçante, en témoigne le recours important aux percussions ; nous retrouvions une surcharge similaire sous la baguette d’Ennio Morricone lorsque ce dernier dirigeait la bande originale du film Exorcist II: The Heretic (John Boorman, 1977). Les envolées fantasmatiques au-dessus de déserts empruntent d’ailleurs à la mise en scène de Boorman, si critiquée quoique bien plus maîtrisée que celle de The Cell, divertissement trépidant mais aguicheur et à la psychologie de bazar souvent grotesque.
Un chef d'oeuvre du suspens ! Du jamais vu , au cinéma : Mélange de thriller / suspens , film fantastique avec des scénes merveilleuses à regarder , film d'horreur , et film dramatique avec des émotions intenses , ces quatres genres , dans le même film ! Le suspens intenses , les tensions psychologiques , l'émotion intenses nous tient en haleine , du début à la fin du film .
Ce film, qui fut inexplicablement cassé par la critique, a au moins un intérêt certain : son scénario, qui est absolument original et génial, celui de rentrer dans le subconscient pour soigner des pathologies psychologiques. Lorsqu'il s'agit d'entrer dans les pensées d'un psychopathe pour retrouver sa dernière victime, cela donne plus de sueurs froides que certains films d'horreur. Même si le scénario n'a pas été exploité comme il l'aurait mérité, les acteurs, dont un impressionnant D'Onofrio, et les décors en font un petit chef d'oeuvre du genre.
Un thriller fantastique dans lequel seule Jennifer Lopez réussit à comprendre les méchants. C'est entre le film et le dessin animé pour la partie psyché, on se demande pourquoi ils réussissent, c'est juste navrant.
Il y a de quoi être dubitatif ! La première chose qui frappe c'est sa capacité du réalisateur à filmer des scènes d'action, c'est rapide, quasiment clipesque et bougrement efficace. Le scénario est complètement alambiqué (certains aspects restent obscurs) et n'a somme toute, qu'une importance relative, le film insistant sur le côté surréaliste et onirique du monde psychique dans lequel pénétre Jennifer Lopez. Tout cela est surprenant au début, d'autant que la mise en image est très réussie, mais finit par lasser malgré l'inventivité des auteurs. La direction d'acteurs est correcte sans être géniale, on a connu Jennifer Lopez bien mieux mise en valeur !