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Dik ap Prale
215 abonnés
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4,0
Publiée le 7 novembre 2023
Toujours flamboyant à ce jour, là où sa mise en scène excessive dérangeait certains, quand d'autres se révoltaient de son format vidéo si peu broadcast, avant même qu'il crée un vide pour y répondre, Lars Von Trier signait une œuvre poignante grâce notamment à la présence de Björk.
Palme d’or en 2000, ce long-métrage du réalisateur danois Lars von Trier reste représentatif de ce que le festival de Cannes consacre régulièrement. A savoir un film dramatique et inspirant mais également pompeux et déconcertant. En effet, l’histoire de cette ouvrière atteinte de cécité se battant au quotidien pour économiser de l’argent demeure poignante. Cependant, le caractère sombre du récit est volontairement alourdi par une mise en scène donnant mal au crane. Avec une caméra sans cesse en mouvement, abusant de zooms et de plans larges, le cinéaste a souhaité créer un style austère auquel seules les parenthèses musicales apportent un peu de légèreté. Pour cela, la chanteuse islandaise Björk concentre l’attention au sein de chorégraphies absurdes, bien éloignées de l’hommage fait aux comédies hollywoodiennes. Bref, une œuvre sur le sacrifice et le don de soi très atypique mais comportant trop de longueurs.
J'ai vu Breaking the Waves puis Dancer in the Dark pour découvrir ces films réputés culte. Et bien je n'ai pas aimé du tout. LVT est un sadique qui aime torturer des pauvres filles naïves, simples et masochistes, en les soumettant à des hommes pervers et violents. Et nous pauvres spectateurs serions obligés d'assister à ces scènes pénibles. Un film encore plus dur que la vie réelle qui l'est déjà pas mal. Et bien c'est non, j'ai coupé le film avant la fin. Dommage car le réalisateur a du talent mais son esprit est trop malsain.
Une histoire coup de point tellement sombre et tellement bouleversante, que l'on termine larme à l'œil et coeur serré le visionnage de cette tragédie injuste... Lars Von Trier filme l'humanité désespérée caméra à l'épaule, comme à son habitude; cette fois-ci sous les traits de l'epoustouflante Bjork, émigré tchécoslovaque de l'Amérique profonde des années 60. Notre héroïne, Selma, met de la couleur au film à travers son onirisme de petite fille. On respire via les bruits qu'elle aime pour faire de sa morne vie une comédie musicale, on s'attache à sa douceur, sa douce folie et sa détresse... Comme elle, les silences nous oppressent. Ce récit est vraiment une claque cinématographique et musicale.. Un film déjanté et déchirant qui mérite tout son plebiscite
Le pitch: Selma, ouvrière à l'usine, est atteinte d'une maladie oculaire dégénérative, et épargne chaque dollar pour payer une opération à son fils Gene afin qu'il ne perde pas la vue. Tout bascule lorsqu'un soir, Bill, propriétaire de la caravane où vit Selma, vole les économies de la jeune femme. S'ensuit alors une série d'événements désastreux, au cours desquels cette dernière est la cible d'injustices révoltantes.
Lars von Trier ne lésine pas sur l'horreur tout au long du film pour consacrer Selma en véritable martyre, notamment avec une scène finale quasi-insoutenable. Dancer in the Dark fait triompher le Mal, alimentant ainsi une vision pessimiste de l'humanité bien connue du réalisateur. Certaines scènes sont de véritables calvaires, moins à cause de la représentation d'une violence graphique que d'une injustice insoutenable. Ce film clivant a de quoi ébranler: on en ressortira écoeuré, ému ou déchiré, mais certainement pas indifférent.
Lire l'intégralité de ma critique sur mon site: https://mariusmirone.wixsite.com/chimeres/post/dancer-in-the-dark-de-lars-von-trier-voyage-au-bout-de-l-enfer
J'avais vu l'affiche de Dancer in the dark sur le mur de mon école de stage de cinéma, et comme j'étais intrigué par ce film, et je me suis préparé à le regarder. J'avoue être assez déçu du film, ce long-métrage qui est censé être musical/drame, c'est une plus une tragédie que un film musical. Lars Von Trier a voulu traumatiser et choquer les spectateurs ainsi que ses fans. Pendant tout le long du film, c'est une fille qui a des problèmes, qui se fait accuser de n'importe quoi. Je trouve que la fin est à la fois glauque et triste, c'est choquant, traumatisant, et affreux. Le réalisateur a beaucoup chargé de tire-larme et de mélo. C'est La pire façon de créer de l'émotion chez des spectateurs. Le cinéaste film cela de façon réelle, comme un documentaire, du coup cela fait comme si c'était un évènement vrai, cela est encore pire. Par contre, les chansons m'on émerveillés, à l'oreille ainsi qu'à l'émotion, et l'actrice Bjork joue d'une façon extraordinaire et à l'aise. Ce sont les deux choses que Lars Von Trier a réussi dans ce film, sinon le reste est désoeuvrant. Bref, en tout cas je trouve que ce film ne mérite pas la palme d'or, et que si Lars von Trier veut réaliser un nouveau film, il peut faire mieux, sans trop faire pleurer les gens. Si vous voulez passer une chouette soirée de cinéma, Dancer in the dark n'est pas le film idéal.
Mais que c'est pénible ! Les chansons sont pénibles. Les dialogues sont pénibles. Les personnages sont stupides. Bjork est insupportable. Et Lars von trier est capable du mieux comme du pire. Les films du dogme, c'est une bonne idée sur le papier, mais parfois à l'écran c'est très désagréable. Bref, un film tellement tire larme que ça en devient grossier.
C'est un film très dérangeant, devant lequel on n'est jamais à l'aise. La caméra à l'épaule constante, le filtre sépia, les interludes musicaux qui détonnent énormément vont illustrer ce drame qui dure 2h20. Une histoire misérabiliste, grossièrement sévère et acharnée contre cette pauvre Selma. Le film pointe avec plusieurs doigts ce destin tragique et ces institutions, ce monde qui l'a elle même pointée du doigt. Elle n'est pas très maline il faut le dire alors à qui la faute ? Est ce qu'il y avait vraiment besoin d'un coupable ? D'une punition ? On subit nous même ce film comme l'illustration de ce qu'on pourrait subir, ce qu'elle subit ou qu'on pourrait penser qu'elle devrait subir. Oui la troisième partie est trop longue, un jugement est toujours trop long ! Un film déroutant donc qu'il est important de questionner même si il reste assez peu accessible.
Palme d’Or au Festival de Cannes en 2000, Dancer in the dark a marqué une étape remarquable dans la carrière de Lars von Trier, enfant terrible du cinéma européen. S’éloignant des règles établies par lui-même dans son fameux Dogme95, tout en restant fidèle à certains de ses principes, le film est un objet étonnant. Filmé caméra à l’épaule, dans une lumière d’aspect très brute, ce mélodrame porté par un casting international (Björk, Catherine Deneuve, David Morse, Peter Stormare, Jean-Marc Barr…) se mue régulièrement en comédie musicale, seule passion de l’héroïne, une ouvrière immigrée en train de devenir aveugle et qui, dans les États-Unis des années 60, ne compte pas ses heures à l’usine afin d’offrir à son fils l’opération chirurgicale qui le sauvera. Après une première partie plus douce, Dancer in the dark bascule dans le drame, multipliant les séquences brutales et malaisantes qui mettent en lumière la noirceur de l’âme humaine autant qu’un rêve américain qui s'avère illusoire. Une proposition radicale, inédite et franchement marquante.
Ce n'est pas le meilleur Lars Von Trier , loin de là !! Pourtant le thème était intéressant mais ce ne peut même pas être un plaidoyer contre la peine de mort car l'innocente ne veut pas se défendre! Bien sûr, la fin est très dure à voir et très émouvante mais le film aurait gagné en profondeur avec une vraie défense. Du coup, on n'y croit pas !😥 Dommage
Mon film mouchoirs par excellence. J'ai beau le voir et le revoir, je le redécouvre chaque fois avec émotion. Le contraste entre les scènes lyriques et celles d'une brutalité inouie vous pulvérise le coeur. Un OVNI. Un chef d'oeuvre.
Une idée vraiment originale que d’associer, par alternance, le mélodrame le plus sombre à des moments de comédie musicale. Ces derniers constituant, en cohérence avec l’admiration sans bornes voué par Selma (Björk impressionnante dans ce rôle) à ce genre, des échappatoires imaginaires et momentanées à la réalité qui l’oppresse. Le rythme et l’intérêt de ces moments réside dans la vivacité du découpage cinématographique et l’alternance des plans, bien plus que dans la chorégraphie proprement dite. On est en tout cas assez loin des préceptes du « dogme » prôné quelques années plus tôt par le réalisateur. Quant au terrible drame raconté, encore celui d’un calvaire féminin, il est peut-être excessivement mélo, et Lars Von Trier, ce qui sera l’une des caractéristiques de son cinéma, n’épargne pas le spectateur, certains moments touchant l’insoutenable ; mais n’est-ce pas justifié quand on montre la peine de mort ? Un grand film, qui a valu à son inclassable auteur une palme d’or Cannoise, qu’il aurait vraiment méritée à mon avis avec « Breaking the Waves » et « Melancholia ».
Dancer in the Dark est une immense Œuvre d'Art !De celle qui vos surine le bide, puise la douleur du fond de nos entrailles et recrache le venin. La plaie reste néanmoins ouverte et ne cicatrise jamais totalement.
Lars Von Trier ne se cache pas de ses attraits pour la violence, il ne la dissimule pas derrière un quelconque appareillage mais décide de l'exprimer dans sa texture radicale mais que je trouve très juste. Ce moyen d'action crève encore un peu plus les notions en la matière et capte les émotions aux firmaments. Comme Selma, on tente de s'évadé, mais on nous retiens, de quelle façon ...
Autant poursuivre à son évocation, Selma est belle et bien l'un des personnages les plus fascinants qui m'ai été donné de voir dans un long métrage de cinéma. Son parcours dans un premier temps donne un caractère émérite entre rudesse et soupçon de joie ( voir son fils faire du vélo en est un très belle exemple ) même si l'on comprend que tout cela ne durera pas. La suite est un crève cœur, Lars Von Trier se charge d'en restitué la moindre miette de ce calvaire, c'est toutefois Bjork qui en a la teneur et la beauté sans pareil ! Jamais je n'oublierai ses chants / danses venant contrecarré ses turpitudes affreuses. J'insiste, jamais !
Peter Stormare, Catherine Deneuve, David Morse et compagnie mérite eux aussi une pluie d'éloge, le cœur n'y est pas toutefois.
Je ne reste qu'en surface, pas d'analyse, rien qu'une transparence de cette émotion difficile et abrupte à cet instant ...