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Parkko
162 abonnés
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3,5
Publiée le 15 août 2012
Dancer in the dark est un film qui arrive à allier un côté très mélo (trop pour certains), et un côté comédie musicale, lui permettant de lui donner une originalité, soulignée par la mise en scène de Lars von Trier, qui filme de façon presque hésitante, avec un côté brouillon voulu, pour donner un côté réel à l'histoire probablement. Cependant, dans le déroulement du film je trouve que certains passages font vraiment too much, comme le climax médian que je ne dévoilerai pas ici. Même si les interprètes comme Björk ou Catherine Deneuve sont biens, certaines choses parraissent vraiment trop improbables. Enfin, j'ai quand même beaucoup aimé.
Etant un fidèle de Björk depuis très longtemps ( du temps où ses albums sortaient en France dans un certain anonymat ), je ne pouvais pas manquer Dancer in the Dark. Bon bien sûr, là on est fin 2003 et ça fait un p'tit bout de temps que je l'ai vu, mais je peux sans problèmes de mémoire vous confier mes impressions d'alors... Et bien j'ai été un peu déçu. Non pas par Björk, surtout pas, elle a d'ailleurs amplement mérité la Palme d'or que le jury cannois lui a attribuée. Ce qui m'a un tantinet gêné, c'est qu'on nous a présenté Dancer in the Dark comme un film musical, or on peut pas dire que les passages chantés se bousculent au portillon ! Il suffit de voir que "Selmasongs" ( la B.O.) ne comporte que 7 titres dont seulement 6 avec des paroles, le tout expédié en 32 minutes ! Bref, je m'attendais à un véritable film musical de 2 h 14 (durée du DVD) et j'ai moins d'une demi-heure de chants et danses... Très léger... Mais passée cette déception, le film est plutôt bon, servi avec maestria par Björk et Catherine Deneuve ( deux monstres sacrés dans leur domaine si je puis me permettre ce terme ). Point d'orgue de "Dancer in the Dark", son superbe final. Une fin à laquelle le film doit à mon avis en grande partie son succès tant elle génère une vive émotion. De ce côté-là, chapeau Monsier von Trier, vous avez réussi à m'arracher quelques larmes...
Mettons deux perchés ensemble (Lars Von Trier et Björk), ca donne forcement un film de perchés. J'ai étais séduit par la prestation de Bjork (oui je dois avouer je suis un grand fan de cette nana), très convaincante dans son rôle d'aveugle chtarbée de la musique (prix d’interprétation à Cannes), moins par contre par la caméra de Lars Von Trier, volontairement proche des acteurs pour offrir une experience pied a terre et intimiste, mais qui donne plus l'impression de voir un documentaire qu'un film de cinéma. Sa caméra devient même dégueulasse dans les passages style comédie musicale, filmés façon amateur. Ces passages sont d'ailleurs les moins réussis visuellement parlant (les chorés sont bof bof), par contre la musique est un vraie délice (en même temps c'est Bjork a la composition). L'interet du film se trouve beaucoup plus dans son propos, très réaliste lui, qui s'attaque au handicap, a la pauvreté, au système américain et à la peine de mort, et dans la B.O composé au petit soin par l'Islandaise. Un bon film, intéressant, on pourra juste signaler quelques longueurs (2h10 de films) et surtout gros gros travail et grosse performance de Bjork.
mélo insupportable. J'ai completement décroché après une bonne premiere heure mais lorsqu'arrive le meurtre du voisin qui piquait le pognon...La barque était pourtant suffisament chargé avec cette histoire de perte de vue. Tire-larme malhonnete et manipulateur, le scénario est beaucoup TROP chargé et rien, absolument rien ne nous est épargné. J'ai tendance à apprécier les films qui combinent les aspects joyeux et tristes de l'existence. Ici, c'est une lente torture...A quoi joue Lars von Triers ? Incompréhensible
Emouvant , troublant, le film de Lars Von trier a le merite de donner créer un drame musical où les parties chantées et dansées s'integrent sans ridicule puisqu'elles font partié de l'onirisme de l'heroine.Sa camera virvoltante , sans fioriture rapproche de la condition difficile des protagnosites mais le hic est la compassion trop kleenex du film au fur et à mesure. La pauvre Selma incarnée par une Bjork plus autiste que jamais est quand meme bien naive , elle incarne une mere prete a tout pour sauver son fils mais son sens du sacrifice confine à la fin au pathétique trop appuyé. Le film finit sur une sorte de plaidoyer anti peine de mort efficace et par conséquent réhausse la gêne qui s'etait installée.
Le premier film à avoir réussi à m'arracher une larme depuis plus de trois ans. Et pourtant j'ai eu l'occasion de voir quelques chefs-d'oeuvre, mais là, en terme d'émotion et de sensibilité artistique, Lars von Trier frappe un grand coup. Je ne vais pas revenir sur tous les aspects qui font de Dancer in the Dark une pure merveille, justement récompensée par une Palme d'or particulièrement inspirée ; seulement sur un seul, ou plutôt une : Björk, totalement époustouflante et auteur d'une prestation tout simplement exceptionnelle, et qui sera à jamais pour moi Selma Jezkova avant d'être la chanteuse islandaise que l'on connait tous.
Attention critique à chaud ! J'avais vu ce film il y a super longtemps, je n'en avais qu'un vague souvenir, je me souvenais juste qu'il n'était pas joyeux. En effet, il ne l'est pas. Oeuvre spéciale qu'on pourrait dire issue du mouvement danois Dogme 95, même si ce n'est pas entièrement vrai. Le fait est qu'il soit tourné caméra numérique à l'épaule avec des centaines de plans grand maximum et qu'il ait un aspect réaliste à l'image qui déconcerte quand on débute le film. Cependant, si son style aborde celui du mouvement anticonformiste danois, il absorbe aussi un style totalement aux antipodes qui est celui de la comédie musicale. Ce qui donne pour tout vous avouer un espèce de film anti-cinéma pro-nouveau cinéma adapté avec un respect pour l'ancien cinéma hollywoodien. En ce qui concerne l'histoire....bah elle est plombante. C'est très misérabiliste certes mais ça tente pas de nous faire pleurer en y ajoutant une sorte de messages de beauté ( comme on peut le voir dans sept vies). C'est un film à se tirer une balle dans la tête, à regarder juste avant de se suicider, histoire de se dire que la vie est en définitive bien merdique quand on y pense. C'est un bon film pas du tout abordable, très spéciale par de nombreux aspects mais qui a le mérite de prendre des risques énormes et d'aller au bout de ses idées.
Vous pensiez que rien d'affreux ne pouvait arriver dans une comédie musicale ? C'est bien pour ça que l'on peu parler d'iconoclasme pour DANCER IN THE DARK, c'est d'ailleurs ce qui fait sa force. Pénétrez les ‘100 yeux' de Lars Von Trier pour y découvrir un souffle émotionnel troublant, que l'on n'avait jamais ressenti au cinéma auparavant, insufflé par sa réalisation intimiste, la poésie et l'infime beauté de son scénario, les performances époustouflantes de Björk et Catherine Deneuve, accompagnées d'acteurs de grande classe tels que Peter Stormare ou David Morse, la musique tout simplement enchanteresse,... DANCER IN THE DARK vous touche comme une balle en plein coeur, c'est une véritable révélation, un film culte en puissance : une tragédie musicale. Les mots pour décrire la virtuosité et la force émotionnelle de cette oeuvre sont rares... Il est certain que Von Trier n'a pas volé sa Palme d'Or ! Chef d'oeuvre, chef d'oeuvre, chef d'oeuvre !
"Dancer in the Dark" c'est l'histoire d'une femme qui gardera jusqu'au bout son optimisme et sa fantaisie, malgré la cruauté du monde et les terribles épreuves qu'elle traverse. En effet, Selma perd progressivement la vue et sait que son fils subira le même sort car c'est une maladie héréditaire ; elle travaille alors avec acharnement pour lui permettre d'être opéré. Malgré la fatalité de son destin, Selma ne se résigne pas et se crée une réalité alternative peuplée de fantaisie et de musique, afin de s'évader de la vie chaque fois que celle-ci devient trop insoutenable. Grâce à cela, elle ne se départit jamais de son optimisme. Ce film fait partie de ceux qui m'ont bouleversée, qui m'ont transporté du début à la fin dans un monde que je ne voulais pas quitter. C'est un voyage duquel on ne sort pas indemne, traversant aux côtés de Selma les épreuves auxquelles elle fait face et espérant chaque fois un peu d'indulgence face à la perfidie du monde. On est pris de tendresse pour ce personnage plein de naïveté et de poésie incarné avec une extrême justesse par Björk, qui ne finit pas de nous enchanter par sa voix hors du commun. Les gros plans et le système de caméra à l'épaule participent à créer une intimité avec le personnage et à nous faire ressentir toute la palette émotionnelle par laquelle il passe. Par ailleurs, malgré le côté dramatique inhérent au film et l'injustice à laquelle fait face Selma, il en ressort une note d'espoir de par l'humanité et la générosité dont font preuve certains personnagesspoiler: (Cathy, Jeff et la policière) , mais aussi par les parties chantées de la comédie musicale qui contrastent avec la dureté des autres scènes.
Le premier Lars Von Trier que je regarde et quel choc. Quelle histoire bouleversante, rondement emmenée par une Björk incroyable, le tout brillamment orchestré afin de ne pas tomber dans le mélodrame de base.
L'ensemble pourrait être un mélodrame indigeste si l'enseignement du métrage ne s'inscrivait pas autant dans la symbolique. Au delà du récit tragique proprement contenu, il faut en effet voir une parabole sur la corruption de l'âme par le réel, les dérives inhérentes au Progrès, et surtout un pamphlet contre la rationalité. Dancer in the Dark dégage une véritable tendresse, doublée d'une tristesse infinie. Les escapades musicales de Selma sont autant de tentatives d'exutoire rapidement désillusionnés par une réalité cruelle, qui ne laisse aucune place à la fantaisie. Fantaisie qui, sous la caméra de Lars Von Trier, n'est jamais gratuite. Saluons également le casting, impeccable à tous points de vue : Catherine Deneuvre y livre enfin une performance inoubliable. Mais la palme revient sans aucun doute à Björk, pour son interprétation démente, qui donne une consistance d'une complexité insoupçonnée à son personnage.
Un Chef d'Oeuvre. Je suis tombé amoureux et fut bouleversé par l'interpréation spectaculaire de Bjork. Je ne connaissais pas cette artiste avant de voir ce film. Ce film m' tellement touché, que j'ai mis plusieurs jours pour m'en remmettre, je pleurais chaque fois que j'y repensais. C'est l'un de mes films préféré de toute ma vie. Jusqu'ou l'amour et le don de soi peut aller dans le renoncement. La fin est bouleversante et insoutenable de beauté.
Film pathétique de Lars von Trier qui tient autant de la fable grinçante que de la tragédie réaliste et baigne dans une atmosphère oppressante. La part de silence est grande et fait naître une émotion particulière, car le personnage de Selma, presque mythique, inspire le respect, non la pitié, tant il parait relié à un arrière-pays, à un arrière-monde. Le cinéaste joue en permanence sur une gamme de sentiments qui va de l'indifférence à la tendresse, ce, en un cocktail chavirant qui noue le coeur. Voir ma critique sur mon blog "La plume et l'image". Rubrique cinéma d'hier - comédies musicales.
"Dancer in the Dark" fait abondamment parti de cette catégorie d’œuvres où l'on en sort déboussolé. Soit déboussolé par la trame qui distille bien sa marque pessimiste ou déboussolé par la surabondance extravagante de pathos existentiel dans la mise en scène. Je me place exactement entre les deux états, non heurté par l'empreinte triste que met en scène le danois Lars Von Trier, pour une seule raison à vrai dire, je me suis trop retrouvé dans le second cas. En effet le scénario m'a paru excessivement pathétique en se replaçant dans le contexte du film (ATTENTION SPOILER) (une immigrée, une pathologie, un travail dur, des économies volées,un crime innocent, jugement, pendaison) , scénario accompagné de nombreuses scènes grotesques. Si la façon de filmer caméra à l'épaule peut aussi rebuter dès le début, elle prend tout son sens pour la dernière demie heure personnellement, mutée en véritable témoignage du récit. Pour ce qui est du positif, les pauses poétiques de chant et de musicalités élèvent l’œuvre et appose un nouveau genre au cinéma (Bein oui.. il existe les comédies musicales, Von Trier a inventé le drame musical!). Mais ce qu'il faut majoritairement retenir c'est l'interprétation exceptionnelle de la chanteuse Bjork, troublante,le reste du casting n'est là que pour le tape à l’œil. Et j'avoue que malgré un ton tragique trop présent, la fin m'a bien fait pleurer.