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Un visiteur
5,0
Publiée le 10 août 2012
Lars von Trier est ici au sommet de son art. Il faut peser ses mots quand on parle d'un tel film tant est dur de signifier l'émotion, la puissance d'évocation que peut avoir une oeuvre d'art. Alors voilà, c'est une comédie musicale ayant pour sujet une femme qui devient aveugle, qui peine à gagner sa vie pour nourrir son fils. C'est le récit d'un coeur d'or, d'une femme battante mais gentille au possible. Une femme qui voit la vie comme une comédie musicale. Toujours embourbé dans son Dogme, Lars filme caméra à l'épaule la difficulté, le mal, et puis tout s'anime, et comme si des milliers d'yeux étaient pointés sur le visage angélique de Björk, celui-ci devient multiple, vif. Ce sont ces moments de transitions - desquels je ne dévoilerai rien - qui sont les plus émouvants. Enfin, Lars a concocté le parfait scénario de tragédie. Là encore, pas de spoils, mais il est impossible de ne pas verser des larmes en voyant ce film. Maîtrise technique, émotion... Voilà un chef d'oeuvre !!
Malgrè tous les débats autour de ce film, cela reste pour moi un des plus grand film du cinéma. Un très grand Lars Von Trier. Un jeu d'acteur fabuleux, Bjork au sommet de son art, une comédie musicale qui se mélange à la perfection à la trame dramatique. La tant critiquée "caméra à l'épaule" n'est qu'un suppléménet au drame... A film à voir et à revoir, à couper le souffle à chaque fois...
Lars Von trier semble avoir, pour une fois, coupé les ponts avec son dogme digne des frères Dardennes. Et c'est tant mieux! Une alchimie étrange se crée entre le personnage décalé de Bjork et l'étrange atmosphère provoquée par les mouvements aléatoires de la caméra. Il s'agit du film le plus mélodramatique que j'ai vu jusqu'ici mais qui parvient a garder une poésie tendre comme une ligne de conduite. Un étrange mélange qui marque les gens au fer rouge, tant par sa musique que par ses scènes
Ce film vous arrache les tripes, il vous touche au plus profond de vous même, Björk y est splendide dans son rôle. C'est un film émouvant, touchant, bouleversant, intelligent, tout ce que vous voudrez. Et malgré son caractère assez angoissant parfois, le côté comédie musicale vous rassure et sans supprimer les parties glauques du film vous fait sourire. Avec une musicalité plus que géniale. 5/5
Ce film est un véritable coup de fouet, une énorme claque si l’on ne s’attend pas à voir ce que l’on vient de subir durant plus de deux longues heures. Cette œuvre hors norme, alternant entre l’expérimental et la comédie musicale est un véritable bijou cinématographique. On part à la rencontre de Selma Jezkova, une ouvrière Tchèque qui économise sou après sou pour pouvoir payer une lourde opération à son fils qui est menacé de cécité comme sa mère. Sauf qu’elle est entrain de devenir complètement aveugle au fil du temps et que son voisin lui a subtilisé toutes ses économie pour faire face à de lourdes dettes. Elle qui ne vit déjà avec presque rien, qui aime par dessous tout son fils et les comédies musicales doit maintenant faire face à un tout autre drame, bien plus grave cette fois-ci, mais y parviendra t’elle ? Lars von Trier, déjà connu du grand public pour avoir réalisé de nombreux chefs d’œuvres, on retiendra d’ailleurs l’un de ses derniers : Dogville (2003), ici, avec Dancer in the dark (2000), il nous émeut, nous bouleverse littéralement, et encore, le mot est faible pour arriver à décrire la multitude d’émotions ressenties en voyant ce mélo musical si puissant et émouvant. Porté par une pléiade d’acteurs, tous convaincants, tels que les deux frenchies Catherine Deneuve & Jean-Marc Barr, accompagné par Peter Stormare, David Morse, Udo Kier, mais que serait vraiment cette œuvre sans la superbe prestation de Björk, qui à elle seule illumine le film, de par sa présence (son physique et sa voix si particuliers). Une réalisation réellement stupéfiante, qui aura valu au réalisateur la Palme d’Or lors du 53ème Festival de Cannes et le Prix d'interprétation féminine pour la chanteuse Islandaise Björk.
Film musical touchant, avec de très bons acteurs, Deneuve en tête, qui font de ce film à tension constante un très beau film. Mais malheureusement la seconde moitié de Dancers un the dark est loin d'être inoubliable, l'ayant tout bonnement oubliée, par sa lenteur, histoire qui se fait morne et qui n'est plus coupée que par des chansons inopportunes (scène du tribunal chantant et dansant arrivant comme un cheveu sur la soupe et n'est pas totalement loin du ridicule...). Un film que beaucoup jugent de chef-d'œuvre, à juste titre jusqu'à la moitié, mais qui perd toute sa fraîcheur de vivre et son tonus brutalement. Dommage.
Encore une expérience très sensorielle cette proposition décalée de Lars Von Trier. Un mélange surprenant de comédie musicale et de drame très intimiste avec un excellent casting et une mise en scène des plus marquante. Le scénario est fort et bien trouvé et même s'il s'étire beaucoup en longueur, il est assez étoffé pour qu'on le suive assidûment. Mais la véritable force de ce Dancer in the Dark est sans nul doute possible l'interprétation magnifique de la chanteuse islandaise Björk, elle joue, chante et danse pour un véritable moment de grâce, son personnage est en outre extrêmement attachant. C'est beau, c'est dur et c'est surtout une charge appuyée anti américaine de la part de Von Trier qui pointe du doigt tous les points négatifs que l'on connaît des USA. Hormis les creux dans le rythme, c'est un très bon et beau moment de ciné.
Récompensé de la palme d'or et du prix d'interprétation féminine lors du festival de Cannes 2000, Dancer in the Dark est une comédie musicale dramatique réalisée par Lars Von Trier. Bien qu'ayant déjà renié les principes du Dogme95, le réalisateur fait le choix de tourner son film de manière très dépouillée, donnant un air presque documentaire à l'œuvre. Le film brille avant tout par son actrice principale, Björk, alors que cette dernière a très longtemps refusé le rôle. Elle parvient à insuffler une puissance et une candeur folles à son personnage, qui nous bouleverse tout au long du film. Un très grand film, qui ne manquera pas de vous transpercer le cœur.
Palme d’Or au Festival de Cannes en 2000, Dancer in the dark a marqué une étape remarquable dans la carrière de Lars von Trier, enfant terrible du cinéma européen. S’éloignant des règles établies par lui-même dans son fameux Dogme95, tout en restant fidèle à certains de ses principes, le film est un objet étonnant. Filmé caméra à l’épaule, dans une lumière d’aspect très brute, ce mélodrame porté par un casting international (Björk, Catherine Deneuve, David Morse, Peter Stormare, Jean-Marc Barr…) se mue régulièrement en comédie musicale, seule passion de l’héroïne, une ouvrière immigrée en train de devenir aveugle et qui, dans les États-Unis des années 60, ne compte pas ses heures à l’usine afin d’offrir à son fils l’opération chirurgicale qui le sauvera. Après une première partie plus douce, Dancer in the dark bascule dans le drame, multipliant les séquences brutales et malaisantes qui mettent en lumière la noirceur de l’âme humaine autant qu’un rêve américain qui s'avère illusoire. Une proposition radicale, inédite et franchement marquante.
Palme d'or au festival de Cannes 2000 et prix d'interprétation féminine pour Björk... Alléchant n'est-il pas? C'est à la suite de la sortie de son Mélancholia tant acclamé (et dont la vision m'est encore inconnue) que j'ai décidé de m'attaquer à la filmographie de Lars Von Trier, ce dernier étant l'un des réalisateurs les plus controversé il me tardait de savoir pourquoi. La réponse n'est pas ardue à déchiffrer, elle nous saute à la gorge dès les premières secondes. Il faut tout d'abord préciser que c'est une genre de cinéma extrêmement spécial et fort. Von Trier, en choisissant son style, a opté pour une mise en scène des plus...absente. Qui...n'existe pas mais qui dans son non-être en est une. Au tout début, la surprise perce les nuages, mais très vite, on s'aperçoit que le tout offre un univers bien plus cru et bien plus réaliste. Mais la force de Dancer in the Dark ne relève pas uniquement de sa mise en scène, surtout pas de ses interprètes (que je trouve particulièrement moyens, et à mon humble avis le prix visant cette chère Björk fût très exagéré), ni de sa musique. Elle relève de son cœur, de la bonté et de l'amour dont le film est empreint. C'est là, que l'énergie et la puissance du film résident. Ici, qu'elle est concentrée et que se trouve son véritable rythme. Penchant sur le mélodrame, cette histoire pulse et vibre jusqu'à ce que le spectateur cède et soit empli de pitié pour la dure vie que cette femme a vécue. Ici, la part que prend la comédie musicale un tantinet niaise est de trop. Il est extrêmement dommage de rabaisser cette histoire dure et poignante par des chansons d'un ridicule navrant et de chorégraphies d'une simplicité alarmante. Voici en quoi consiste la plus grande faiblesse du film, sa nécessité de vouloir trop en faire. Si parfait avait été le dosage, le film en aurait passionné et envouté plus d'un. Car les larmes arrachées au spectateur à la toute fin sont précieuses et ne doivent nullement être gâchées. La dureté des images et des scène est loin d'être abusive car elle constitue un équilibre avec le trop plein d'amour présent. La tristesse n'a pas d'autre but que ce lui d'être dévoilée. Cela dit, j'attends avec une fervente avidité de découvrir ses œuvres passées ou futures...
Je pense qu'il s'agit là d'une grande oeuvre, particulièrement originale et inspirée. La prestation des acteurs, et tout particulièrement celle de Björk, me paraît remarquable, mêlant un réalisme extrême avec des moments plus farfelus lors des moments musicaux. Von Trier pousse très loin l'antagonisme qu'il a voulu réaliser avec les comédies musicales standards, et cela pourrait en rebuter certains. Pourtant, malgré un scénario des plus tragiques, le réalisateur a instillé une dimension véritablement métaphysique et transmet un vrai message porteur de spiritualité et d'espoir.
C'est pas joyeux, c'est même plutôt déprimant et souvent assez dur à regarder, mais c'est une expérimentation extrêmement intéressante où la chanteuse Björk est non seulement une très très impressionnante interprète principale mais aussi la compositrice d'un film musical qui mélange allègrement l'horreur de la réalité et la comédie musicale fantasmée par Selma, protagoniste devenant aveugle et emplie de gentillesse et d'innocence que le scénario très sombre torture jusqu'au bout et jusqu'à un final particulièrement sec et bouleversant. Je ne veux jamais rencontrer Lars Von Trier, mais je reconnais que c'est un cinéaste extrême mais très talentueux.
Premier film de Lars Von Triers que je vois, "Dancer in the dark" est une comédie musicale déprimante au sujet fort à la limite du mélodrame. Les morceaux chantés sont plutôt bizarres mais sont vraiment poétiques (la chanson sur le train en particulier), l'histoire est poignante mais la mise en scène épurée caméra à l'épaule est assez dérangeante, créant un style froid et hermétique malgré l'émotion de certaines scènes. Les acteurs sont excellents, Björk trouvant un grand rôle poignant et Peter Stormare est ici dans son plus beau rôle.
Palme d'or au festival de Cannes en 2000, Lars Von Trier nous livre une oeuvre déchirante filmé en Dogme , bouleversante!! Bjork, qui a composé la musique magnifique, est sublime dans son rôle d'aveugle. La fin m'a coupé le souffle.On ressort retourné de ce film. Il fait parti de ceux qui vous change intérieurement, tant par la justesse du jeu des acteurs( Les seconds rôles dont Catherine Deneuve, Peter Stormare , David Morse sont éblouissant d'émotion!! ), que par la beauté de l'histoire.En bref Dancer in the Dark est un film profond, triste, dur, pleins d'émotions et restera un mélange savoureux entre un monde de rêve, de comédie musicale, et la dure réalité d'un monde cruel qui a mérité sa Palme d'or!