Mon compte
    Dancer in the Dark
    Note moyenne
    3,7
    8367 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Dancer in the Dark ?

    291 critiques spectateurs

    5
    142 critiques
    4
    78 critiques
    3
    34 critiques
    2
    17 critiques
    1
    12 critiques
    0
    8 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Il y a je pense deux très bonnes choses dans ce film : le scénario, remarquable et qui démontre de manière spectaculaire la bêtise que constitue la peine de mort (pour les pays concernés...) ; et la présence de Bjork, non seulement bonne actrice mais qui assure les parties musicales du film, vraiment très réussies.
    Et il y a une chose vraiment ratée dans ce (trop) long métrage, qui gâche pratiquement tout : c'est que Lars Von Trier ne sait pas filmer. Sous prétexte de respecter son "dogme", il s'évertue à conserver une caméra à l'épaule pour faire "genre", alors que ceux qui ont longtemps utilisé cette technique le faisaient tout simplement par manque de moyen. C'est pénible, prétentieux, saoulant. Le même film, tourné par un bon cinéaste, aurait sans doute été inoubliable.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 juillet 2010
    Selma habite aux Etats-Unis depuis son départ de Tchécoslovaquie avec son petit garçon. Elle éprouve bien des difficultés à tenir sa place à l’usine étant donné que sa myopie diagnostiquée va se transformer en cécité complète. Sans le soutient fidèle d’une amie et de ses voisins qui l’ont accueilli en lui louant une caravane sur leur terrain – mais dans le genre habitat fraternel on fait mieux – pas par supercherie, non, mais les gens font ce qu’ils peuvent jusqu’au jour où des problèmes d’argent vont faire basculer l’apaisante quiétude de cette microsociété qui se cherche un refuge dans les rêveries et les chansons de Tarte aux tatins et de nouilles aux gratins. On saisira plus loin dans quel souci esthétique Lars Von Trier utilise de manière appropriée le thème de la comédie musicale afin d’insérer des moments d’apesanteur dans la descente aux enfers qu’est entrain de vivre Selma.

    Se voulant une réflexion en profondeur sur le rêve qui tourne au cauchemar autour d’un personnage simple mais sensible et d’une très grande opiniâtreté, Lars Von Trier se penche avec une délicatesse de larmes à l’œil sur les bouleversements qui peuvent ébranler les existences paisibles lorsque la jalousie et les échéances financières traînent comme des dates butoirs dans la vie des gens. Non sans une certaine autocritique judiciaire de la magistrature américaine et de son sens des sentences, il va au bout d’une certaine horreur qui plane au-dessus de destins qui tournent au tragique lorsque commence la nuit de Selma.
    andika
    andika

    107 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 août 2009
    Subversif, très subversif, immoral, très immoral, réaliste, malheureusement trop réaliste!
    Une histoire magnifique, qui ressemble à la vrai vie, où la morale triomphe rarement et le courage n'est pas récompensé à sa juste valeur...
    Grand film, heureusement la musique allège un peu les débats!=)
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Intéressé par le cinéma danois depuis quelques temps, je me suis vite intéressé à Dancer in The Dark qui est l'oeuvre majeure de Lars Von Trier avec Breaking The Waves. J'avais déjà vu Dogville que j'avais trouvé intéressant même si un peu long. J'avais aussi entendu beaucoup, si ce n'est que, du bien de Dancer in The Dark. Il faut avouer que ce dernier est riche en émotion et possède une actrice de talent : Björk. Pour apprécier ce film, il faut aimer la musique de cette dernière, et ce n'est pas réellement mon cas. Le film possède de nombreux instants musicaux qui séduisent au début puis finissent par lasser. C'est à partir de là que Dancer in The Dark m'a parut moins réussi que je pensais. Il est également trop long. Deux heures auraient suffit pour raconter cette histoire dramatique. Le défaut de Lars Von Trier est qu'il réalise des films trop longs. Thomas Vinterberg réalise le même genre de film, mais ils sont courts et c'est bien là la différence. Cependant, Dancer in The Dark reste un film majeur, triste et bien filmé.
    maximemaxf
    maximemaxf

    353 abonnés 260 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2014
    Récompensé par la palme d'or du festival de Cannes en l'an 2000, et également récompensé par un césar ainsi qu'un Oscar et un Golden Globe, il était normal de vouloir voir "Dancer in the Dark", et une fois qu'on a vu le film on comprend pourquoi il a été récompensé, mais dans le même temps je pense que c'est l'un des films les plus pesants, injustes et les plus tragiques que j'ais pu voir. Pour commencer doucement, parlons de la manière dont le film est filmé ! Je ne suis pas très friand des films qui sont tournés avec une caméra mobile et portée, ce qui est le cas ici, mais on finit par s'y faire très rapidement en fin de compte. Pour parler du scénario, inutile de préciser qu'on est dans un mélodrame mélangé avec de la comédie musicale dramatique, les chorégraphies sont bien faites mais malgré le rythme des chansons j'ais toujours senti un atmosphère pesant et perturbant. Selma, une émigrée Tchécoslovaque aveugle mais généreuse et pleine de gentillesse travaille dans une usine en faisant des heures supplémentaires afin de payer l'opération de son fils qui est atteint de la même maladie qu'elle à savoir l'aveuglement, sauf qu'à force d'être aussi naïve et bien attentionnée ça finit par se retourner contre nous et c'est ce qui arrive au personnage qu'interprète tragiquement et brillamment Björk, Catherine Deneuve que je ne connais de nom était elle aussi très bon en passant. En ce qui concerne le personnage de Selma Jezkova... sincèrement, comment pourrait-on ne pas avoir pitié d'elle : dés la première galère sa vie bascule dans le tragique et sa situation s'aggrave aussi vite qu'une traînée de poudre spoiler: tout ça parce qu'elle a échangé un secret avec un copain qui n'a rien trouvé de mieux à faire que de profiter de sa maladie pour lui piquer son pognon et arranger sa situation financière, qu'est-ce que ça peut être dégueulasse la cupidité, profiter de la faiblesse des autres pour arranger sa situation ça m'a toujours écoeuré jusqu'à vouloir foutre un bordel pas possible !
    .
    Le côte comédie musical du film est un très grand plus à la réalisation, parce que si il y a des scènes qui ajoutent une ambiance presque joyeuse à "Dancer in the dark", d'autres sont très touchantes spoiler: comme celle ou Selma est enfermée et écoute à travers un conduit d'aération pour rêver à ses comédies musicales, la scène est simple, la manière dont c'est filmée renforce le propos, c'est très juste et également très triste
    , Björk n'a pas la voix la plus exceptionnel qui soit, au départ j'étais même très réticent surtout durant certaines chansons, mais le jeu d'actrice et certaines interprétations musicales ont permis de rattraper assez largement ce détail, je m'y suis donc facilement familiarisé avec sa voix.
    La séquence final du film est aussi bouleversante que choquante, impossible de rester insensible à la tragédie qui va prendre Selma de plein fouet, cette femme qui ira jusqu'à spoiler: se sacrifier et refuser le sursis ou d'être re-jugé, et cela dans le seul but que son fils puisse avoir son opération et vivre comme une personne normale
    . En revanche, si je dois faire un point les faiblesses du film, c'est sur certaines longueurs dans la première partie du film qui font que ce film démarre très lentement, surtout avec l'introduction de 3 minutes qui m'a paru hors-sujet avec tout le reste et qui n'était pas forcément nécessaire, ensuite il faut dire que la naïveté de Selma est parfois exagéré à certaines scènes ce qui n'est pas vraiment à l'avantage du personnage et cela peut devenir très agaçant. Malgré cela, "Dancer in the dark" porte bien son titre et mérite : Björk était un personnage aussi attachante que dramatique, les scènes chantées et dansées sont réussis et contribuent au bon déroulement du récit du film, le final saura faire couler quelques larmes, autant dire que pour le premier visionnage d'unes des réalisations de Lars Von Trier qui a prit un plaisir sadique à torturer son personnage jusqu'au bout, je n'ais pas été déçu.
    Laurent H
    Laurent H

    47 abonnés 1 016 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2006
    En sortant du cinéma je me suis dit: nul. puis j'ai dormi et le jour suivant, je me suis dit :c'est un chef-d'oeuvre. c'est plutôt dur comme film, avec des passages musicaux tout en couleurs sur un drame absolu c'est perturbant. c'est choquant c'est injuste. on a mal en sortant de la salle..
    Clingo
    Clingo

    62 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mars 2008
    My name is Selma, married to myself
    My love Selma, living by herself...

    Je repensais à Antichrist en voyant Dancer in the Dark. Et je me demandais comment certaines personnes avaient pu oser le taxer de misogyne. De quelle façon Lars Von Trier pourrait-il l'être, lui qui accorde une telle importance aux femmes dans son cinéma ? Dans la continuité de Breaking the Waves et Dogville - entre autres - Dancer nous offre un personnage féminin d'une éclatante et rare beauté, qu'elle soit physique ou morale. Il y a une vraie lumière qui émane de Selma, quelque chose de véritablement étincelant qui éblouit totalement le spectateur ( mais pas au point de le rendre aveugle ). Si Lars Von Trier n'évite pas un certain manichéisme dans l'opposition entre les personnages, il faut dire que celui de Selma est d'une profondeur psychologique intense. Jeune femme un peu - beaucoup - à part, touchante de par sa manière d'être en retrait, de ne pas vouloir faire de vagues mais s'attirant malgré tout les problèmes, Selma suscite irrésistiblement l'empathie du spectateur, que la mise en scène au plus près des corps du cinéaste danois met davantage dans une position d'intimité envers l' " héroïne " du film. La caméra, plus que portée, est quasiment collée à Björk, suivant tous ses mouvements, captant la moindre de ses émotions, donnant l'impression au spectateur qu'il lutte avec elle envers et contre tout. Le cinéma de Von Trier appelle vraiment à une implication encore plus importante du spectateur, et que l'on adhère ou pas à ses films, il semble indéniable qu'il y a dans son art une capacité à faire réagir, à stimuler.
    Selma est donc un personnage attachant, sentiment que la succession d'événements et autres humiliations contre sa personne viennent renforcer. Il y a quelque chose de l'ordre de la révolte chez le spectateur, devant ce constat que le personnage principal subit plus qu'elle n'agit, malgré sa volonté. Du coup, quand l'acte décisif du film a lieu, le questionnement moral est inévitable. Et les pensées que le film est " caricatural de la mauvaise façon " ( s'entend, caricatural sans que cela n'ait réellement d'utilité ) sont alors balayées d'un revers de main.

    J'en reviens donc au manichéisme du film, qui n'est finalement pas aussi grossier qu'on pourrait le penser, et qui a surtout une valeur symbolique tout en étant beaucoup plus malin dans son utilisation qu'il n'y paraît. Il y a une générosité dans la mise en scène de Lars Von Trier, qui se retrouve dans son écriture, que certains pourront trouver peu nuancée. Mais cela se retourne en fait au sein du film - la séquence du procès - pour n'apparaître en fin de compte que comme un discours pertinent et lucide sur l'humanité. Comme d'autres films de son auteur, Dancer épingle d'abord l'Amérique et ses bassesses pour dresser un portrait peu reluisant de l'être humain en général. Le rêve américain est ici une totale désillusion, et la terre promise a vite fait de se transformer en terrain miné par le peu de morale de ses habitants. La réalité est à ce point si laide que la seule échappatoire ne peut se faire que par le moyen du rêve et de la fiction. Ce qui donne au film un cachet poétique d'une grande beauté, en dépit de séquences musicales que je trouve peu réussies sur le plan strictement visuel, qui sont des bouffées d'air frais réjouissantes dans un monde en proie au désespoir. Ce qui est admirable, c'est la façon dont Lars Von Trier et Selma s'approprient un lieu ou une situation banals pour en extraire toute la beauté cachée, comment à partir d'un point de départ quelconque ils parviennent à magnifier le monde. Cela passe aussi - et avec moins d'efforts de l'imagination - par le cinéma, envers lequel le film est une véritable déclaration d'amour ( " Je pars à l'avant-dernière séquence musicale d'un film, pour qu'il ne finisse jamais ". Tout est dit. J'ai été ému comme rarement ). Dancer in the Dark montre la puissance de la fiction - qu'elle provienne de nous ou d'ailleurs - contre la laideur du monde. Et il le fait très joliment, avec une intelligence émotionnelle portée à son apogée.

    Au final, un grand film tragico-pathétique, un drame musical touchant , avec une Björk aussi talenteuse devant la caméra que derrière un micro. C'est dire son génie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 juin 2015
    "Dancer in the Dark"... J'en avais entendu parler à de nombreuses reprises sans avoir l'occasion de le voir - je cite, dans la liste des "[nombreux] films qui ont fait et font encore pleurer" Krokodebil sur SensCritique, il était placé n°1 avec comme texte "Scène finale qui hantait mon enfance, revu intégralement récemment, j'ai craqué à plusieurs moments mais la fin m'a achevé et j'ai eu un bon moment avant de m'en remettre. Force 5 (re-revu récemment, presque pire que la dernière fois)". Lorsque je l'ai vu, je suis resté scotché du début à la fin. Ce film est prenant, voir choquant, à la limite de l'insoutenable pour certains. Pas seulement entre les personnages. Mais surtout pour le spectateur. Lars Von Trier a réalisé un film dérangeant, un film profondément bouleversant et c'est ce qui fait son talent. C'est ce qui fait de ce film l'un des meilleurs que j'ai vu : l'ambiance sonore, la caméra digne d'un documentaire hyper réaliste et l'ambiance visuelle et les dialogues sont riches de sens. Bref, c'est un film à voir au moins une fois dans sa vie; un véritable chef d'oeuvre dont il est impossible d'y sortir indemne.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 novembre 2006
    Histoire déchirante. Même le « juda » du film fait pitié. La mise à mort injuste de Selma est le déchirement de trop pour les cœurs sensibles, la fin est laborieuse. Et malgré tous, on est admiratif devant l’abnégation de Selma pour son fils. Une abnégation sans images héroïques : la terreur devant sa mort malgré ce choix. C’est l’abnégation de l’amour : Selma est un « cœur d’or », titre de la trilogie. Seul les instances « de la justice » apporte un dégoût. Voilà pour l’histoire. Après, j’avoue une affinité minimum avec les comédies musicales, mais c’est le personnage de Selma : donc il faut l’accepter, et c’est une belle réussite. Bjork est parfaite dans son rôle de femme frêle et fragile, qui s’évade en déconnectant à coup de comédie musicale, mais qui a un courage magnifique et un amour entier pour ce qui est toute sa vie : son enfant. C’est l’un des films de Lars Von Trier qui à forgé l’image du réalisateur : n’attendez donc rien d’autre de ce film si vous vous savez déjà allergique. Par rapport au reste de son œuvre, c’est juste un peu plus chantant dans la forme et, dans le fond, un peu moins manichéen dans la démonstration d’un monde pas si jolie que cela quand l’homo sapiens populaires est en but au cours de son monde.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 novembre 2014
    Lars Van Trier signe ici une oeuvre forte, emmenée par une Björk absolument épatante qui incarne cette jeune femme naïve et touchante, transportée dans un univers imaginaire qu'elle se crée de toute pièce, afin d'échapper à la dureté de son quotidien.
    Un film, surprenant sur tous les plans tant dans la réalisation que dans la photographie, sans oublier la qualité du scénario ; intense, inquiétant et terriblement émouvant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 octobre 2011
    Film anti-américain qui, dénonce la pratique à prendre les gens de l'est pour des coco et la pauvreté des habitants. Le film amalgam scene dure avec chansons pop, ce qui en fait un grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 octobre 2015
    Que dire... Pour moi le meilleur film dramatique et musical et de loin le meilleur film que j'ai vu, on ne s'ennuie pas une seconde, Björk et Catherine Deneuve n'ont jamais aussi bien joué, le genre de film qu'on garde dans sa DVDthèque et qu'on regarde de temps en temps pour une bonne soirée à pleurer...
    Plume231
    Plume231

    3 931 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 avril 2012
    Si je fais abstraction d'avoir l'impression qu'on égorge un rat près de moi à chaque fois que Björk se met à chanter ainsi que de quelques longueurs, sans être profondément marqué j'ai plutôt apprécié ce film à l'histoire barje, à la mise en scène barje par un réalisateur-scénariste barje. Le côté Amérique scandinave parce que le réalisateur barje a peur de l'avion donne un côté intéressant au film, la réalisation en caméras numériques insuffle un relief unique à l'ensemble et l'hommage à la comédie musicale est présenté d'une manière originale. Certaines scènes sont très fortes surtout sur la fin.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 novembre 2015
    Un des meilleurs films que j'ai vus ! Les chansons sont géniales (il n'y a que pour Scatterheart que j'accroche pas beaucoup, mais elle n'est pas désagréable à écouter, non plus!), la photographie est superbement bien détaillé, les personnages sont attachants et intéressants, l'émotion est très bonne, l'histoire est belle et touchante... Bref, rien à redire!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 octobre 2006
    Une claque cinématographique. Lars von Trier, dans son souci de prendre à contre-pied le cinéma traditionnel, va montrer les évenements à sa manière: il filme avec une grande liberté et inventivité, et donne a son mélodrame une puissance et une intensité exceptionnelle.
    Lars von Trier ne fait jamais les choses a moitié et va aller jusqu'au bout de son film et de lui-même: créer, sous couvert de comédie musicale, un mélodrame total, ou rien n'est épargné, sans jamais reculer et implique alors un effort du spectateur qui doit choisir accepter ou non cette histoire cruelle.
    Tout le mérite de Lars von Trier tient a cela: il parvient à nous emmener loin de toutes les conventions actuelles pour élever le mélodrame a un niveau d'intensité inégalé et atteindre le sublime.
    La foi et l'acharnement qu'il met a tenter de réussir ce pari fou est pour le moins déconcertant. On a jamais vu une telle force dans un film, une telle noirceure se côtoyant pourtant au sublime.
    Car au-delà du côté noir et désespéré du film il y a un côté humaniste et réaliste, mais aussi beaucoup d'espoir, celui de croire encore en l'amour d'une mère. Car c'est dans la grandeur d'âme que Selma trouvera son salut. La noblesse et l'amour transcendé qui se dégagent de Selma font preuve d'une foi encore plus déroutante.
    Ce film à l'émotion radicale prend aux tripes par le jeu bouleversant de Björk, absolument prodigieuse.
    Dancer in the Dark est au-dessus du chef-d'oeuvre, c'est un film d'émotion pure, un morceau de cinéma à l'état brut. Diamant noir et désespéré au caractère sublime, ce film unique réinvente le mélodrame et confirme Lars von Trier comme un des plus grands créateurs contemporains.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top