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Votre avis sur Nos vies formidables ?
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Très beau Film à voir absolument.
Ce film m’a beaucoup touché et m’a fait découvrir la Méthode Minnesota (à développer en France pour permettre de vraies guérisons). merciiiiiiiiii 🌟
Ce film m’a beaucoup touché et m’a fait découvrir la Méthode Minnesota (à développer en France pour permettre de vraies guérisons). merciiiiiiiiii 🌟
Film très émouvant et réaliste. On balance entre le documentaire et la fiction et on oublie rapidement que ce ne sont que des comédiens. Le film traite d'un sujet sérieux et difficile mais on ne rentre pas dans le pathos. On n'exagère pas les propos, on ne sur-joue pas les scènes, c'est très juste.
J'étais obligé de voir ce film.
Mais je n'étais pas sûr de vouloir me confronter à quelque chose qui était peut-être trop dur, je craignais d'être tiré vers le bas avec un sujet comme celui-là.
C'est tout le contraire qui s'est passé. J'en suis ressorti très très heureux, plein d'énergie et d'un intense désir de vivre.
C'est plus un film sur la fraternité, sur la possibilité de construire, entre êtres humains, une alternative à ce que nous croyons être un destin figé qu'un film (de plus) sur la toxicomanie. C'est l'histoire de personnes qui forment un "tous-ensemble", et c'est peut-être ça qui m'a touché le plus, l'émergence d'un collectif singulier, au-delà des personnalités singulières qui le composent. Il se distingue de cette façon des films comme ceux que citent d'autres critiques. C'est en cela qu'il reflète subtilement et presque impalpablement l'âme du siècle, ce qui est en train de se lever en France et dans le monde.
Et puis, voyez-le avec quelqu'un que vous aimez, pour pouvoir le prendre et le reprendre dans vos bras, après.
Mais je n'étais pas sûr de vouloir me confronter à quelque chose qui était peut-être trop dur, je craignais d'être tiré vers le bas avec un sujet comme celui-là.
C'est tout le contraire qui s'est passé. J'en suis ressorti très très heureux, plein d'énergie et d'un intense désir de vivre.
C'est plus un film sur la fraternité, sur la possibilité de construire, entre êtres humains, une alternative à ce que nous croyons être un destin figé qu'un film (de plus) sur la toxicomanie. C'est l'histoire de personnes qui forment un "tous-ensemble", et c'est peut-être ça qui m'a touché le plus, l'émergence d'un collectif singulier, au-delà des personnalités singulières qui le composent. Il se distingue de cette façon des films comme ceux que citent d'autres critiques. C'est en cela qu'il reflète subtilement et presque impalpablement l'âme du siècle, ce qui est en train de se lever en France et dans le monde.
Et puis, voyez-le avec quelqu'un que vous aimez, pour pouvoir le prendre et le reprendre dans vos bras, après.
Un film réaliste, sensible et pudique, très bien interprété !
L’addiction y est filmée de manière intime, si bien que l’on se sent concerné.e...
L’addiction y est filmée de manière intime, si bien que l’on se sent concerné.e...
Yves G.
Margot (Julie Moulier) est toxicomane. Elle a accepté de se faire soigner. Pendant huit semaines, elle va participer à une cure de désintoxication avec une dizaine d'autres malades.
Fabienne Godet creuse un sillon original à mi-chemin du documentaire et de la fiction. Son premier long-métrage "Sauf le respect que je vous dois..." tourné en 2005 avec Olivier Gourmet, Marion Cotillard, Dominique Blanc et Julie Depardieu (excusez du peu !) avait pour thème le harcèlement professionnel. Son deuxième "Ne me libérez pas, je m'en charge..." était un documentaire sur Michel Vaujour, un braqueur multirécidiviste, roi de l'échappée belle. Son quatrième film est consacré à l'addiction et aux moyens d'en réchapper.
Pour tourner "Nos vies formidables", Fabienne Godet a utilisé une méthode originale. Sur la base d'un scénario très vague, elle a rassemblé en résidence une troupe de comédiens - parmi lesquels on reconnaît Johan Libéreau ou Bruno Lochet. Elle a leur confié une fiche biographique pour chacun de leurs personnages. Et elle les a laissés improviser.Le résultat porte la marque de la méthode retenue. Les acteurs forment une vraie communauté qu'on sent unis par une complicité réelle. Chaque personnage est incarné. Chaque situation est crédible.
Mais "Nos vies formidables" souffre de la comparaison avec les films, décidément nombreux depuis quelques années, consacrés au même sujet. On pense aux récents "My Beautiful Boy" et "Ben is Back". Mais on pense plus encore aux films français tous trois extraordinairement réussis : "La Prière" (2018), "La fête est finie" (2017) et "Le Dernier pour la route" (2009).
Fabienne Godet creuse un sillon original à mi-chemin du documentaire et de la fiction. Son premier long-métrage "Sauf le respect que je vous dois..." tourné en 2005 avec Olivier Gourmet, Marion Cotillard, Dominique Blanc et Julie Depardieu (excusez du peu !) avait pour thème le harcèlement professionnel. Son deuxième "Ne me libérez pas, je m'en charge..." était un documentaire sur Michel Vaujour, un braqueur multirécidiviste, roi de l'échappée belle. Son quatrième film est consacré à l'addiction et aux moyens d'en réchapper.
Pour tourner "Nos vies formidables", Fabienne Godet a utilisé une méthode originale. Sur la base d'un scénario très vague, elle a rassemblé en résidence une troupe de comédiens - parmi lesquels on reconnaît Johan Libéreau ou Bruno Lochet. Elle a leur confié une fiche biographique pour chacun de leurs personnages. Et elle les a laissés improviser.Le résultat porte la marque de la méthode retenue. Les acteurs forment une vraie communauté qu'on sent unis par une complicité réelle. Chaque personnage est incarné. Chaque situation est crédible.
Mais "Nos vies formidables" souffre de la comparaison avec les films, décidément nombreux depuis quelques années, consacrés au même sujet. On pense aux récents "My Beautiful Boy" et "Ben is Back". Mais on pense plus encore aux films français tous trois extraordinairement réussis : "La Prière" (2018), "La fête est finie" (2017) et "Le Dernier pour la route" (2009).
Un très beau film porté par des acteurs exceptionnels plein d’humanité, de sensibilité, de véracité .
Le cadre religieux et la spiritualité en moins, ce film aborde le même sujet que celui qu’a traité Cédric Kahn dans « La Prière » (2018). Fabienne Godet filme, à son tour, le combat d’une personne pour se libérer de sa dépendance à l’alcool, aux médicaments et à la drogue. En l’occurrence, cette fois-ci, c’est une jeune femme, jouée de manière très intense et très juste par Julie Moulier, qui intègre une communauté isolée afin de se désintoxiquer.
Malgré le talent de cette dernière, le film ne parvient cependant pas à égaler en profondeur et en émotion celui de Cédric Kahn. Non pas parce que, dans le film de Fabienne Godet, il n’est pas question de spiritualité à connotation chrétienne, mais plutôt parce que les choix de scénario et de mise en scène restent toujours extrêmement classiques, voire routiniers. Il y manque, me semble-t-il, des éléments de narration qui raviveraient l’intérêt du spectateur.
Fabienne Godet survole les jours, donnant parfois l’impression d’aller trop vite et d’autres fois d’aller trop lentement ou d’être trop redondante. Ainsi le personnage joué par Julie Moulier passe-t-il trop rapidement d’une attitude de repli par rapport à la communauté qui la reçoit à une bienveillance qui, du coup, semble presque artificielle. Mais le plus gros défaut du film, ce sont les trop nombreuses scènes de thérapie de groupe. Certes, elles ont le mérite de témoigner des difficultés relatives aux prises de parole, elles mettent à nu, pourrait-on dire, les blocages et les tensions internes de chacun. Mais, malheureusement, leur abondance et l’académisme de leur mise en scène peinent à susciter la curiosité. Ce n’est qu’à la fin du film, lorsque surgit un élément nouveau remontant de l’adolescence du personnage central du film que l’attention s’éveille. On aura quand même perçu, ça et là, des détresses, des troubles et l’efficacité de ce qu’on nomme résilience.
Malgré le talent de cette dernière, le film ne parvient cependant pas à égaler en profondeur et en émotion celui de Cédric Kahn. Non pas parce que, dans le film de Fabienne Godet, il n’est pas question de spiritualité à connotation chrétienne, mais plutôt parce que les choix de scénario et de mise en scène restent toujours extrêmement classiques, voire routiniers. Il y manque, me semble-t-il, des éléments de narration qui raviveraient l’intérêt du spectateur.
Fabienne Godet survole les jours, donnant parfois l’impression d’aller trop vite et d’autres fois d’aller trop lentement ou d’être trop redondante. Ainsi le personnage joué par Julie Moulier passe-t-il trop rapidement d’une attitude de repli par rapport à la communauté qui la reçoit à une bienveillance qui, du coup, semble presque artificielle. Mais le plus gros défaut du film, ce sont les trop nombreuses scènes de thérapie de groupe. Certes, elles ont le mérite de témoigner des difficultés relatives aux prises de parole, elles mettent à nu, pourrait-on dire, les blocages et les tensions internes de chacun. Mais, malheureusement, leur abondance et l’académisme de leur mise en scène peinent à susciter la curiosité. Ce n’est qu’à la fin du film, lorsque surgit un élément nouveau remontant de l’adolescence du personnage central du film que l’attention s’éveille. On aura quand même perçu, ça et là, des détresses, des troubles et l’efficacité de ce qu’on nomme résilience.
Un film formidable pour saisir , voire ressentir, de l'intérieur des corps et des âmes la souffrance des toxicomanes et alcooliques, la douleur des vies ordinaires, de tout un chacun finalement. La caméra est une caresse sur les visages, les dialogues sont de la chair vive, les situations claires et efficaces. Beauté des éclairages, simplicité des lieux , pas le sentiment d'un "décor". Aucun artifice. Chaque personnage est typé, bien distinct, figure d'une histoire objective dont il est à la fois victime et instigateur.. La répétition au fil des jours des séances de thérapie de groupe, des soirées partagées du groupe, conduit lentement au sens du film : Ils'agit de sortir du "c'est la faute à" ...la vie, le destin, les parents, ....ni de s'accabler soi même, mais un peu guérir de soi en assumant de porter sa propre trajectoire , de s'en approprier la trace, une acceptation des joies et douleurs comme identité subjective de son devenir.. Une critique ? ; Un film idéaliste, un lieu trop poétique, une clinique comme il n'en existe et n'existera plus, et surtout un groupe de "patients" très peace and love, irréaliste. Une belle utopie, dit autrement. Si un tel lieu existait,...j'aurais du monde à lui adresser...si la Secu payait, si les thérapeutes étaient aussi fiables, etc....
Un film que j'ai adoré ! je vous conseille vivement de ne pas louper cet oeuvre de cinéma, on vibre, ça touche, on se sent concerné, et l'histoire est bouleversante.
Un film formidable, juste et très émouvant. TOUS les acteurs sont d'une justesse incroyable, au service de personnages incroyablement attachants. La réalisatrice fait oublier sa caméra pour nous faire nous sentir appartenir à ce groupe, pour nous rappeler la force de la solidarité, de l'écoute et de la bienveillance sans complaisance pour autant.
J'ai été très très émue par ce film, qui a entre autre la force de ramener à l'essentiel. Comme ça fait du bien!
J'ai été très très émue par ce film, qui a entre autre la force de ramener à l'essentiel. Comme ça fait du bien!
Film très fort et qui fait du bien malgré son sujet pas forcément vendeur de prime abord.
Les nombreux acteurs sont formidables et le sujet est traité de manière réaliste mais originale avec beaucoup de maîtrise.
Les nombreux acteurs sont formidables et le sujet est traité de manière réaliste mais originale avec beaucoup de maîtrise.
Un film magnifique, d'un réalisme saisissant. La réalisatrice porte merveilleusement bien son sujet façon documentaire. Les comédiens sont tous extraordinaires (mention spéciale à Julie Moulier dans le rôle principal). On pleure et on ri avec ces personnages criants de vérité. Le sujet est difficile et l'exécution le rend sublime. Je le conseille vivement. Un grand BRAVO !
formidable d'avoir réussi à nous faire aimer ces gens cabossés, la vérité de leurs rapports et le souffle qui les anime - et de nous faire partager l'incroyable puissance d'autrui dans un suspense intime poignant
Loïck G.
Dans un centre d’accueil de personnes en difficultés, Margot débarque avec la ferme intention de ne pas s’attarder. Mais retourner dehors équivaut à cette situation nouvelle d’enfermement qui la heurte les premiers jours avant que le cas d’un des pensionnaires ne la préoccupe réellement. Margot s’ouvre maintenant aux autres et apprend ce qu’est la tolérance et la solidarité. Sur un mode d’emploi de la reconstruction au sein d’un établissement spécialisé, que la réalisatrice visite elle aussi de manière assez distante pour mieux laisser la bride sur le coup à ses comédiens et comédiennes parfaitement intégrés à l’exercice thérapeutique. Dont les fameux groupes de paroles que le cinéma aime à mettre en scène tant la nécessité du geste parait essentielle à la reconstruction. Mais ici ces prises de paroles n’en finissent pas et les mettre ainsi en rallonge ne sert pas vraiment le propos initial, l’idée forte qui en émane.
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
velocio
Un film qu'on peut qualifier de docu-fiction sur la désintoxication des drogués. Un sujet fort, donc, avec une réalisatrice qui s'est beaucoup renseigné sur le sujet, mais le résultat n'est pas à la hauteur de son investissement. En fait, il n'y a qu'une scène vraiment forte dans le film, et elle n'arrive qu'à la fin. Julie Moulier, l'actrice principale, s'est impliquée dans le scénario et le film a été tourné avec des comédiens professionnels, à l'exception d'un ancien drogué devenu addictologue et qui intervient à ce titre dans le film. Dans le cas de ce film, on peut se poser la question : un documentaire n'aurait-il pas été préférable ?
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