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pierrre s.
441 abonnés
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3,0
Publiée le 28 novembre 2018
Voilà un film qui se laisse facilement regarder, mais qui n'ait pas non plus un incontournable. L'histoire est plaisante à suivre mais n'est pas exceptionnelle.
Nous faire retrouver l'ambiance de l'enfance sans tomber dans la mièvrerie, je dis chapeau ! Si les interprétations sont excellentes, il faut noter celle de Michel Simon en prof alcoolique et surtout celle complétement décalée d'Armand Bernard (un acteur qui n'a jamais eu la notoriété qu'il méritait), en comparaison von Strohem peut paraître un peu fade. Bonne photo, bonne réalisation, scénario intéressant mais fin un peu bâclée
Encore un classique que je visionne. Là pour le coup, c’est un surveillant qui voulait à tout prix que je le vois. Je connaissais de nom, mais pas plus. En fait, Les Disparus de St-Agil, c’est un de ces classiques que Gulli fait passer de temps en temps histoire d’avoir un public « adulte » quelques fois. Chacun dit ce qu’il veut, mais j’ai jamais essayé de regarder ces classiques de Gulli (pourtant, ça leur arrive de faire passer des Chaplin). Donc, Les Disparus de St-Agil, heu… 1h30, et clairement, c’est pas le genre de film qui est destiné à un publique de mon âge. Déjà que j’essaye d’être ouvert à tous les genres cinématographiques, j’imagine l’ennuie de mes camarades à mes côtés. Ce n’est pas un mauvais film, c’est même un très bon film, il essaye d’instaurer un suspens (qui m’a fois, est plutôt réussi), et en fin de compte, l’histoire tient la route. Mais c’est surtout cette lenteur dans le récit qui m’a gênée. C’est-à-dire que pendant trente minutes, il ne se passe rien, et qu’après, y a plein de choses qui arrivent d’un coup. Disons que c’est un rythme qui ne me convient pas trop. J’apprécie quand le récit évolue de manière régulière (même si j’ai rien contre ces séquences replies de retournement de situations vers la fin). Mais en fin de compte, je me rends compte que je me suis pas mal ennuyé. Et je suis le premier déçu, parce que s’ennuyer devant un classique du cinéma français, c’est pas quelque chose que je désire. Mais j’y peux rien, je me suis ennuyé. Pendant les 45 premières minutes, il ne se passait vraiment pas grand-chose, mais enfin vers la fin ça s’arrange. Le récit évolue à une vitesse fulgurante et enfin il se passe quelque chose, au final, je trouve même que les personnages sont bien écrits, en particulier le prof à deux paires de lunettes dont je n’ai presque rien compris de ses dialogues tant son accent est fort. Ne pas entendre ses répliques, c’était compliqué, mais n’empêche que le personnage est vraiment génial. A part une fin un peu bâclée, et un disparu dont le retour est assez… surprenant, le récit demeure intelligent et sympathique malgré le rythme très irrégulier du film qui complique le visionnage. Un classique qui a un peu vieilli mais dont l’histoire est bien trouvée. 3.5/5 Voilà qui est dit !
Et oui, juste avant Les Goonies (1985), Spy kids 1 & 2 (2001-2002), Les aventures de Tom Sawyer (1993) ou encore Twigson mène l'enquète (2013), le thème du groupe d'enfants enquêteur à déjà été exploité dans "Les disparus de Saint Agil" en 1938 par Christian Jaque. Malheureusement trop lent pour vraiment convaincre, "Les disparus de St Agil" associe une atmosphère étrange à un décor relativement étouffant et des acteurs convaincants. Moyen.
Un chef-d’œuvre qui a bercé mon enfance. Le scénario est simple, il pourrait faire l'objet d'un bon album de Tintin, mais il est développé avec une magie narrative qu'Hergé n'aurait pas reniée. Les enfants, dont le débutant Mouloudji, sont fantastiques de naturel et de jeunesse. L'affaire paraît incroyablement fantastique au départ et ne perd pourtant aucun intérêt, même si, en se dénouant, le mystère devient plus prosaïque. Restent aussi les interprètes adultes, Michel Simon et Eric Von Stroheim entre autres, qui solidifient de leurs performances incroyables, l'édifice merveilleux de ce film increvable.
Racontée du point de vue des collégiens, l'histoire des Disparus de Saint-Agil nous plonge dans une atmosphère à la lisière du fantastique qui évoque par moment celle des Diaboliques de H. G. Clouzot (tourné plusieurs années après). Porté par des jeunes acteurs remarquables – Serge Grave en tête – le film offre également de superbes prestations d'adultes : on pense évidemment à Michel Simon, à la fois comique et pathétique dans le rôle d'un artiste raté devenu alcoolique et Erich von Stroheim, qui incarne un personnage énigmatique et attachant. Tourné en 1938, ce film tendre, drôle et mystérieux fait de nombreuses références au possible déclenchement de la guerre...de façon prémonitoire.
Quand la magie de l'enfance (et son indissociable goût pour le mystère, la découverte et l'aventure) se fond idéalement dans la magie du 7ème art, vous obtenez cette merveille de Christian Jaque, son chef d'oeuvre ! Que c'est beau l'enfance...
Un grand classique du cinéma français d'avant guerre qui nous entraîne dans le pensionnat de saint agil au côté de Michel Simon et d'Erich Von Stroheim. Dans ce décor, Christian-Jaque nous raconte une histoire de disparition d'enfants plus tordu qu'elle n'en a l'air. Assez alambiqué, le scénario reste finalement très simple et multiplie les situation mettant en valeur le trio d'enfants attachant. A leur côté, les professeurs livre des performance admirable, particulièrement Stroheim, absolument magnifique, comme à son habitude. Un grand film qui mériterais une place bien plus importante au panthéon du cinéma français.
Un film fantastique plein de fraîcheur et de goût d'avant-guerre. Une oeuvre à voir et à revoir sans modération. Un chef- d'oeuvre du cinéma français. Bref, à posséder dans sa dvdthèque.
Grand film ou le suspens et l'ambiance glauque sont teintées d 'humour,d'angoisses sur le spectre de la guerre et de la méfiance de l'étranger.Erich Von Stroheim ,Simon et les gosses jouent admirablement.
Les disparus de Saint-Agil est vraiment un bon divertissement. Le principe est exposé dès le début, je suis pas fan de ça en général mais là ça met en condition : c'est une sorte de concrétisation des souhaits des gamins qui rêvaient de voir leur pensionnat s'agiter quand ils étaient plus jeunes. Et c'est ça le film, car oui parfois c'est pas du tout crédible, mais on voit bien à quel point c'est aussi un film fait par un grand enfant j'ai envie de dire. On y retrouve l'imagination d'un enfant mais qui tout d'un coup est confronté a une histoire plus grande. Bref, vraiment sympa et intriguant.
Les disparus de Saint-Agil est un de ces films qu'on ne peut prendre au pied de la lettre. A la manière de l'homme invisible de Wells, auquel il est fait explicitement référence, il s'agit de montrer comment se constitue l'imaginaire des enfants et de quelle façon fonctionne leur intuition, leur capacité de déduction. Ainsi, trois élèves qui désirent s'en aller pour l'Amérique disparaissent dans des circonstances mystérieuses. Tout le film s'axe sur les moments de cette pseudo-enquête pour nous révéler finalement qui en est l'auteur. Le grand avantage de ce film est, à mon sens, de pouvoir intéresser la jeunesse sans faire usage d'effets spéciaux délirants, sans mettre à contribution un rythme démentiel où les évènements se succèdent les uns aux autres. Néanmoins, l'intrigue demeure factice et l'intérêt n'y est pas. Du reste, Stroheim -cet acteur et réalisateur immense- est ici réduit à interpréter le rôle manichéen au possible de l'homme qui a un bon fond malgré une apparence de brute -quelle profondeur philosophique... Les disparus de Saint-Agil est donc un film agréable, divertissant même, mais dans lequel il n'y a aucune profondeur, aucune intensité.
Trois élèves du collège de Saint-Agil ayant pour projet de fuir l'établissement pour gagner l'Amérique disparaissent mystérieusement après avoir surpris un visiteur nocturne... Christian-Jacque (Fanfan la Tulipe) signe là un très joli film au casting royal réveillant l'enfant que nous avons tous été. Car il est très difficile de ne pas tomber sous le charme de ce divertissement rappelant les histoires que chacun s'imaginait enfant, faites de mystères et d'aventures. Mais au-delà du divertissement tout public, le film s'adresse aussi aux plus grands et donne une idée du climat ambiant : la guerre inévitable avec l'Allemagne exacerbe les tensions et réveillent le racisme et la xénophobie. Les affrontements entre les professeurs Lemel et Walter en sont une excellente illustration. Les acteurs sont excellents (Erich Von Stroheim, Michel Simon...), le film montre la vie d'un pensionnat de la France des années 1930-1940, techniquement c'est superbe, Christian-Jacque cherchant à créer une ambiance onirique renforcée par le noir et blanc. Film sur l'enfance et ses insouciances, film à suspense, divertissement familial, photographie d'une époque aujourd'hui révolue, Les Disparus de Saint-Agil est une oeuvre riche et formidable mais surtout intemporelle. N'est-ce pas une des caractéristiques de ce que l'on appelle un chef d'oeuvre ?
Plus proche d'un comédie tendre sur l'enfance que d'un polar avec du suspense. Bonne adaptation de ce classique de la littérature, porté par une belle troupe d'acteurs, certaines scènes sont plutôt drôles, mais dans l'ensemble c'est faible.
superbe film de christian jacques avec de superbes acteurs levigan,michel simon, raymond bernard le film est un hymne a l'enfance avec une atmosphere rarement egalée au cinema . si vous apreciez ce film ,je vous conseille l'enfer des anges de christian jacques 1941 .