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Y Leca
30 abonnés
986 critiques
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3,5
Publiée le 12 mars 2022
L'énigme et sa résolution importent peu et sont même capillotractées et expédiées. Ce qui compte c'est la nostalgie de l'enfance que réveille ce film, avec la vie d'une pension d'avant, au temps où les élèves respectaient leurs professeurs et une discipline. Ce qui n'empêchait pas leur rêves d'aventures. Vaut bien tous les Harry Potter.
Un chef-d’œuvre qui a bercé mon enfance. Le scénario est simple, il pourrait faire l'objet d'un bon album de Tintin, mais il est développé avec une magie narrative qu'Hergé n'aurait pas reniée. Les enfants, dont le débutant Mouloudji, sont fantastiques de naturel et de jeunesse. L'affaire paraît incroyablement fantastique au départ et ne perd pourtant aucun intérêt, même si, en se dénouant, le mystère devient plus prosaïque. Restent aussi les interprètes adultes, Michel Simon et Eric Von Stroheim entre autres, qui solidifient de leurs performances incroyables, l'édifice merveilleux de ce film increvable.
J’avais vu ce film à l’age de 10 ans et à cette époque j’avais été fasciné par l’intrigue, l’atmosphère inquiétante teintée de fantastique de ce pensionnat, avec ce désir d’aventure partagée que tout gosse peut avoir à cet age. 45 ans plus tard, ce film m’a parut moins prenant bien qu’il se regarde encore sans ennui. L’ensemble a un peu vieilli, l’histoire reste sympathique et ces gamins sont vraiment tous attachants. Les interprétations sont excellentes notamment celle de Michel Simon en professeur d’art, alcoolique et pathétique ainsi que celle de Erich Von Stroheim, mystérieux personnage, plein d’humanité… Ce film est un hymne à l’enfance avec quelques regards détournés sur la peur de l’étranger dans un contexte d’avant guerre. A voir au moins une fois.
Voilà un film simple, au scénario ciselé avec une grande précision, qui vous captive de bout en bout et qui se permet le petit rebondissement final qui vous scotche. Les acteurs sont tous très bons, y compris les jeunes, pas tous toutefois, mais le réalisateur a su gommer le maximum des imperfections. A voir par tous les amateurs de thriller, moderne ou ancien.
superbe film de christian jacques avec de superbes acteurs levigan,michel simon, raymond bernard le film est un hymne a l'enfance avec une atmosphere rarement egalée au cinema . si vous apreciez ce film ,je vous conseille l'enfer des anges de christian jacques 1941 .
Racontée du point de vue des collégiens, l'histoire des Disparus de Saint-Agil nous plonge dans une atmosphère à la lisière du fantastique qui évoque par moment celle des Diaboliques de H. G. Clouzot (tourné plusieurs années après). Porté par des jeunes acteurs remarquables – Serge Grave en tête – le film offre également de superbes prestations d'adultes : on pense évidemment à Michel Simon, à la fois comique et pathétique dans le rôle d'un artiste raté devenu alcoolique et Erich von Stroheim, qui incarne un personnage énigmatique et attachant. Tourné en 1938, ce film tendre, drôle et mystérieux fait de nombreuses références au possible déclenchement de la guerre...de façon prémonitoire.
Grand film ou le suspens et l'ambiance glauque sont teintées d 'humour,d'angoisses sur le spectre de la guerre et de la méfiance de l'étranger.Erich Von Stroheim ,Simon et les gosses jouent admirablement.
Tiré d'une roman de Pierre Very, ce film immense doit beaucoup à ses acteurs impeccables et l'ambiance palpable. Qui oublie les Chiches-Capon, Martin Squelette et Chicago ? Ce film vibrant est une hymne à la liberté, selon trois gamins en pension, au milieu du XXème siècle. Immense.
L'ayant vu à maintes reprises lorsque j'étais plus jeune (le film préféré de ma mère), je le conseille vivement, c'est un film à voir absolument. Les répliques sont cultes ("le mauvais œil c'est vous"...), les acteurs sont incroyables (Michel Simon est énorme). Bref, à avoir, à voir, à revoir et revoir sans s'en lasser. Pour les petits mais aussi pour les grands. L'un de mes films préférés
Un grand classique du cinéma français. Réalisé par Christian-Jaque, ce thriller mystérieux des années 30 a vieilli, mais il garde toute sa force et son efficacité. L'ambiance noire et sinistre des établissements pour garçons de l'époque est parfaitement réalisée, et le mystère qui entoure les disparitions rend le film passionnant surtout lors du premier visionnage. De plus, on a une distribution bien garnie, Erich Von Stroheim, Michel Simon et Robert Le Vigan pour les adultes, Marcel Mouloudji dans le rôle de Macroy ainsi que Charles Aznavour et Serge Reggiani non crédités, mais qui jouent des élèves. L’interprétation des jeunes garçons est plus que correcte et semble même naturelle pour des gosses qui pour la plupart n’ont pas poursuivi vers une carrière d’acteur. L’intérêt du film réside dans cette atmosphère glaciale et mystérieuse régnant au sein des dortoirs et couloirs de la pension. Et puis, il y a les dialogues de Jacques Prévert qui donnent beaucoup de charme au film.
Les disparus de Saint-Agil est un de ces films qu'on ne peut prendre au pied de la lettre. A la manière de l'homme invisible de Wells, auquel il est fait explicitement référence, il s'agit de montrer comment se constitue l'imaginaire des enfants et de quelle façon fonctionne leur intuition, leur capacité de déduction. Ainsi, trois élèves qui désirent s'en aller pour l'Amérique disparaissent dans des circonstances mystérieuses. Tout le film s'axe sur les moments de cette pseudo-enquête pour nous révéler finalement qui en est l'auteur. Le grand avantage de ce film est, à mon sens, de pouvoir intéresser la jeunesse sans faire usage d'effets spéciaux délirants, sans mettre à contribution un rythme démentiel où les évènements se succèdent les uns aux autres. Néanmoins, l'intrigue demeure factice et l'intérêt n'y est pas. Du reste, Stroheim -cet acteur et réalisateur immense- est ici réduit à interpréter le rôle manichéen au possible de l'homme qui a un bon fond malgré une apparence de brute -quelle profondeur philosophique... Les disparus de Saint-Agil est donc un film agréable, divertissant même, mais dans lequel il n'y a aucune profondeur, aucune intensité.
Ce film n'est pas niais! Un pensionnat au milieu du XXe siècle vu à travers les yeux de trois enfants, exclus de force du monde des adultes, par leurs parents (volontairement ou involontairement), et les professeurs (qui se contentent de faire leur travail et de survivre, entre deux guerres et à une époque où la parole des enfants n'a guère de valeur). Ils se créent un monde à eux pour échapper à la froideur du lieu où ils vivent, et découvrent un secret qui met de l'aventure dans leur vie de pensionnaires. C'est drôle et très fin, on y parle ouvertement du racisme (envers le professeur allemand), de l'alcoolisme (Michel Simon, mémorable), et le traître s'avère être le directeur lui-même : trois sujets (entre autre) très "osés", pour l'époque. Car n'oublions pas que ce film date de 1938, et que ce genre de dénonciations n'était pas vraiment habituel. Alors je dis bravo, pour ça et pour tout le reste. Les comédiens, l'intrigue, l'humour, et les dialogues inoubliables ("On parle au beau milieu de la nuit? Mais c'est incroyable, ça!" "Vous y croyez, vous, aux sciences occultes? Moi, j'y crois"). Chiche Capon!