Avis : Kate - Page 2

Dès qu'un film connaît un grand succès, tout le monde veut faire sa propre version et c'est le cas de "Kate" qui est une sorte de "John Wick" au féminin. Il n'y a pas qu'au film de Chad Stahelski qu'il ressemble puisque le film de Cedric Nicolas-Troyan reprend les codes de la franchise avec Keanu Reeves à la sauce "Crank" même si les effets du poison sur le personnage principal sont différents du film avec Jason Statham. Pour un film principalement, voire totalement, axé sur l'action, les scènes de ce genre sont réussies et bien mises en scène. J'ai particulièrement aimé celles dans le restaurant et dans les ruelles. Il y a un vrai souci du détail et quelques bonnes idées. Certaines séquences sont même impressionnantes. C'est ce que l'on attend d'un film d'action et je n'ai pas été déçu à ce niveau-là. Pour le reste, notamment l'histoire, c'est du classique. L'intrigue est prévisible, y compris le petit rebondissement dans la dernière partie. La relation entre Kate et Ani m'a paru totalement surfaite et peu crédible surtout quand on connaît l'histoire qui les lie. Pour autant, Mary Elizabeth Winstead et la débutante Miku Patricia Martineau s'en sortent bien et sont convaincantes dans leur registre respectif. Au final, "Kate" est un divertissement honnête qui fait passer un agréable moment.

Bien que le scénario ne fasse clairement pas dans la subtilité ni la finesse, j'ai malgré tout passé un super moment. On a en effet affaire ici à un film d'action avec des scènes de combats ultra violentes, bien chorégraphiées et diablement efficaces. Visuellement, c'est beau à regarder et les acteurs sont tous bien dans leur rôle. Un très bon divertissement pour les amateurs du genre.

Énième film d'action féminin et féministe, qui sont de plus en plus présents. D'emblée on est déçu par un manque total de suspense, le méchant nous est vendu aussitôt et qu'on voit arriver à des kilomètres. Il reste alors trois paramètres pour sauver le film : les décors et le climax, les scènes d'action, et l'héroïne. Si les chorégraphies n'inventent pas grand chose comparé aux références du genre mais elles restent bien menées avec une Kate/Winstead qui frappent dur et fort avec une hargne qu'on voit rarement dans les autres films action woman. D'ailleurs on note aussi qu'elle ne joue pas de sa plastique comparée (une fois de plus) aux autres. Puis arrive une scène où on se dit, parfait voilà une fin enfin maline, presque surprenante mais pas du tout, au lieu de ça on a droit à encore 15mn de film pour en rajouter des tonnes pour une conclusion convenue. Quel dommage...
Site : Selenie

Sans grand surprise, une énième production Netflix à consommer sans trop réfléchir. Le hic, c'est qu'ici, il n'y a pas grand chose de marquant, et le tout reste très fade. Et pourtant dieu sait que j'aime beaucoup Mary Elizabeth Winstead

Vu Kate un espèce de sous Nikita, en un peu plus prévisible, Néanmoins c'est assez fun et rythmé, dans un Tokyo avec pleins de couleurs ma foi sublime ⭐⭐⭐

Soyez-en sûrs, ce « Kate » n’invente rien et ne révolutionne rien non plus. D’ailleurs il n’en a jamais l’ambition ni l’envie. Cette série B d’action procurée par Netflix semble avoir pour but simple : l’efficacité et le divertissement tout en ne prenant pas ses spectateurs pour des idiots. Et c’est réussi. Il est vrai que de prime abord tout cela pue le vu, revu et re-revu! En effet, on en a goûté depuis une petite décennie de ces films d’action où la gent féminine prend les choses en main pour mettre tout le monde d’accord. Ce qui était un fantasme de mâle de base assez peu courant sur les écrans il y a encore quelques années avec des sagas comme « Underworld » ou « Tomb Raider » et des films unitaires comme, les excellents dans leur genre, « Colombiana » ou « Atomic Blonde » avec une femme qui mettait tous les hommes au tapis semble devenu une mode, voire la norme, à l’aune du mouvement Metoo.

Il est donc loin le temps où la Ripley des « Alien », les héroïnes de Luc Besson ou encore la Sarah Connor des « Terminator » étaient les seules femmes de poigne présentes sur les écrans. Désormais c’est devenu monnaie courante et il est dur d’innover sur le terrain balisé et surchargé de ces films qui en mettent plein la vue sans testostérone entre combats et fusillades sur un mode sérieux (pas le jubilatoire « Charlie et ses drôles de dames » et ses improbables amazones en folie en somme). Et avoir un positionnement original sur le créneau devient presque mission impossible. C’est donc très bien que le script ne s’embarrasse pas de psychologie pour maquiller la banalité de la chose ou de faire du nouveau à tout prix. « Kate » s’assume comme une série B décomplexée et se focalise sur son contexte japonais où la culture du pays est assez bien mise en avant. Elle imprègne la pellicule de la plus belle des façons avec ses couleurs néons et ses prises de vues nocturnes du plus bel effet (on pense au très beau plan final par exemple).

Le concept de la tueuse à gages qui va se venger est clairement fainéant. Et même si on lui ajoute un autre concept, celui de la mort programmée puisque l’héroïne (excellente et très crédible Mary Elizabeth Winstead) a été empoisonnée, cela n’aide pas pour autant car on pense, entre autres, à « Hyper tension » avec Statham. Cette intrigue qui tient sur un bout de papier se densifie pourtant petit à petit dans les motivations des personnages et un premier degré méritoire. Ce postulat (et l’aval implicite des amateurs d’action) permet également quelques invraisemblances ou facilités qu’on ne tolérerait pas sinon. Pour ce qui est de l’action pure et dure, « Kate » excelle. C’est rythmé, rempli de scènes de combat et de fusillades impeccablement orchestrées et de séquences impressionnantes qui s’enchaînent avec maestria. Et sur ce point, le film parvient même à nous surprendre grâce à la mise en scène sérieuse du frenchie Cédric Nicolas-Troyan qui s’était fait la main sur le plutôt bon mais malaimé « Le Chasseur et la Reine des neiges ». Bref, en un mot ici, c’est l’efficacité et le respect du spectateur qui priment même si « Kate » sera vite oubliée.

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On ne va pas se mentir : "Kate" ne fait franchement pas dans l'originalité. Depuis le succès surprise de "John Wick", tout le monde tente de monter à l'écran son tueur increvable et charismatique, dans un univers esthétisé. Les variantes féminines ont même pullulé, depuis le réussi "Atomic Blonde". Même l'intrigue sent ici le déjà vu : une tueuse empoisonnée a quelques heures pour retrouver les coupables avant sa mort inéluctable, et se lance dans une fuite en avant. Une version portnawak de ce postulat avait déjà vue le jour en 2006 avec Jason Statham. Quant au passé de l'héroïne (orpheline élevée par son mentor), il faut furieusement penser à "Nikita", avec des similitudes heureusement très effleurées (le flashback du restaurant). Mais alors, "Kate" a-t-il le moindre intérêt ? Et bien contre toute attente... oui ! Certes, l'ensemble est relativement prévisible. Certes, les personnages sont avant tout fonctionnels avec un Woody Harrelson sous-employé. Certes, quelques scènes en CGI piquent les yeux (la poursuite en voiture, pourquoi ?). Néanmoins, "Kate" est correctement filmé. Si les scènes d'action ne cassent pas des briques (et font souvent penser à du sous-John Wick), elles sont lisibles et tout à fait convenables. Mais surtout, le film s'appuie sur une Mary Elizabeth Winstead qui s'est complètement donné à fond physiquement pour le rôle, et cela se voit à l'écran. Il semble d'ailleurs que depuis quelques années, l'actrice se fasse de plus en plus rare au cinéma, tout en s'orientant clairement vers l'action. Enfin, l'ambiance tokyoïte est plutôt bien exploitée. Néons flashy et environnement japanisant, univers yakusa... Sans doute beaucoup de clichés vus du Japon, mais tout cet univers visuel permet à "Kate" de se détacher (un peu) de la concurrence.

Un film 100% action, rien d'autre. Multiples "utilisations" ou clins d'œil aux films références du genre, peu de créativité si ce n'est le Japon comme terrain de jeu. Scénario entendu dès le premier quart d'heure et pas mal de mièvreries (insupportables). Actrice convaincante (la seule dans son rôle) et un Woody Harrelson timoré. Au final, on tombe (encore) dans les travers, les improbabilités et les excès coutumiers des films d'action à l'emporte pièce, sans subtilités ni émotions. (Loin d'un Nikita, d'un Equalizer ou d'un Léon par ex.). Très proche d'un John Wick. 2.5/5 ! (pour le rythme soutenu).

Un film d'action , mélangé d'espionnage . On est dans du sous-Nikita , et toute cette veine de femme espionne hyper active et violente , tueuse.. Beaucoup d'action , un peu gore ,avec de beaux paysages japonais et les villes illuminées. Bien sûr les Yakuzas sont là aussi . Le film est bien rythmé, le scénario un peu bancal, mais le film tient surtout grâce à l'interprétation de l'actrice principale , excellente , qui tient le film a bout de bras.

Il y a bien quelques idées et deux ou trois plans plutôt sympathiques mais rien qui ne permette à "Kate" de sortir du lot des films d’action médiocres proposés par Netflix. Cette intrigue de tueuse à gage trahie et poursuivie a déjà été vue des centaines de fois.

C'est la mode du moment , une femme en mode John Wick qui dézingue les méchants en mode bad-ass !! Mais j'ai bien accroché notamment grâce à des scènes de combats intenses et très violentes !! Vraiment très efficace et l'actrice principale s'en sort bien !!

Le scénario est très conventionnel. Un tueur souhaite prendre sa retraite, qui ne lui sera jamais accordée. Trois originalités cependant : 1/ l'action se passe au japon, 2/ le tueur, qui est une femme, entreprend une quête dont l'aboutissement sera totalement renversant. Si l'action et le suspense ne manquent pas à l'appel, il est à regretter par contre trois choses: 1/ les bastons et fusillades s'enchainent de manière trop répétitive. 2/, les vingt dernières minutes sont prévisibles au point d'en être pénibles. 3/ l'actrice Mary Elizabeth Winstead, dont l'irrégularité du jeu atteint, ici, des sommets. Si l'actrice peu montrer tout son talent dans la comédie, elle a plus de mal dans le drame pur. En revanche, dans l'alternance action, drame, action, etc... , elle est plutôt médiocre. . à la peine. L'excellent film 10, Cloverfied, Lane avait déjà révéler cette irrégularité de jeu. Dans "Kate", elle n'est pas franchement convaincante, tranchant littéralement avec l'excellence des autres acteurs, tel que Woody Harrelson, la toute jeune Miku Patricia Martineau, et tous les autres figurant asiatiques.

Croisade ultra violente et stylisée. Sorte de John Wick au féminin mais avec d’importantes lacunes. D’abord un univers et une mythologie bien moins riche. Le scénario et les personnages sont assez basiques. Ensuite, et c’est encore plus gênant, il y a une grosse erreur de casting concernant Kate, le personnage principal. Mary Elizabeth Winstead n’est pas une mauvaise actrice, mais elle manque de fêlure, de dureté, elle semble trop douce.

Un petit film d’action et un peu gore dans les scènes de combats, le scénario à pas grand chose d’interessant, mais l’actrice principale, Mary Elizabeth Winstead est top!! Heureusement qu'elle est là !

Netflix sort l'artillerie lourde avec sa version féminine de Jown Wick ! Mary Elizabeth Winstead est absolument parfaite dans ce rôle de badass et on regrette sa mort programmée tant le personnage a de quoi offrir aux spectateurs ! Rythmé et coloré à l'image du Japon où prend place l'histoire, on ne s'ennuie pas un instant et on savoure les combats impressionnants qui parcourent le film. La présence de Woody Harrelson n'est en revanche qu'un prétexte pour avoir une visibilité sur la plateforme tant son rôle est insignifiant.