Avis : Mort sur le Nil - Page 10

J'ai vraiment aimé cette adaptation, bien que celle de 1978 est bien meilleure.
De superbes images, l'intrigue est la même qu'en 78.
Une réussite

Bien sûr il y a l'écran qui pète ses formes, ses lumières, ses couleurs sur l'écran, sans doute au détriment de quelque chose de plus émotionnel... mais bon on est au cinéma, et c'est bien aussi de voir cette version, même si les puristes iront regretter qu'il ne suit pas Agatha Christie dans le texte ou que telle version était mieux avant...On avance et c'est aussi très bien!

Un agréable "whodunnit" dans la lignée du précédent, avec une scénario bien construit, un casting sympathique et une photographie magnifique mettant en valeur les paysages égyptiens et les décors très réussis. Le personnage d'Hercule Poirot est davantage étoffé grâce à des flashbacks thématiquement et émotionnellement pertinents.
Critique vidéo : https://youtu.be/askBK8qN900

Après avoir adapté « Le Crime de l’Orient express », Kenneth Branagh s’attaque à « Mort sur le Nil » pour continuer cette saga dans laquelle il endosse avec plus ou moins de finesses le costume d’Hercule Poirot. Entouré d’un casting toujours aussi prestigieux, le réalisateur ne réussi pas à ajouter sa pierre à l’édifice, et nous livre une adaptation sans saveur, aux effets visuels ratés (l’intégralité du film a été tourné avec des fonds verts), qui frise le ridicule.

L'Egypte est apparue à l'ècran dans quelques classiques demeurès cèlèbres tels que, "Death on the Nile", (1978) de John Guillermin! En 2022, Kenneth Branagh en signe un remake! Dans ce huis-clos sur un bateau, Agatha Christie avait suivi son mari archèologue sur les fouilles au Proche Orient! Rèsultat : des enquêtes...locales! Branagh alias Hercule Poirot ne transpire pas sang et eau comme Peter Ustinov jadis, lui qui dètestait les bateaux! Mais il y a une nouvelle affaire à rèsoudre et le(s) assassin(s) ne lui èchappera(ont) pas! L'adaptation est luxueuse, la rèalisation efficace, la distribution ne manque pas de charme (Gal Gadot, Emma Mackey, Rose Leslie...) et l'intrigue se suit sans ennui! Le scènario est donc celui d'un divertissement dèpaysant d'honnête qualitè, et le film de Branagh n'a finalement que cette ambition! La copie est certes imparfaite (le numèro ridicule de Gadot en Clèopâtre, l'usage du numèrique pour les dècors naturels...) mais la traversèe vaut malgrè tout le dètour avec une sèquence très rèussie : l'intro en noir et blanc dans les tranchèes...

Nouvelle adaptation d’un roman d’Agatha Christie par Kenneth Branagh, après le plutôt réussi Le crime de l’Orient Express (2017). Jeune, j’avais dévoré le livre et bien aimé la version de John Guillemin à la distribution flamboyante (Bette Davis, David Niven, Mia Farrow, Peter Ustinov, Maggie Smith…). Le casting ici est nettement moins étincelant. Même si Branagh s’en sort bien, une nouvelle fois, dans le rôle d’Hercule Poirot. Annette Bening et Emma McKay sont un peu au dessus du lot. A noter la réunion des deux talents comiques que sont les hilarantes Jennifer Saunders et Dawn French (French and Sauders), très biens aussi. Tout les autres sont sans éclat et sans charisme. Le film lui-même est sans surprise, bien calibré, aussi classique sur la forme que sur le fond, mais très belle direction artistique et très belles images. Repoussé maintes fois depuis 2019, ce Mort sur le Nil va souffrir de la comparaison avec le nouveau Branagh, Belfast, qui sort la semaine prochaine, aux antipodes et un chef d’œuvre à côté de celui-ci…

Après le succès, surtout commercial, de sa première adaptation d’un roman de l’illustre Agatha Christie et celui, similaire mais salué par la critique en plus, de « A couteaux tirés » qui lorgne sur le même terrain, Kenneth Branagh n’a pas hésité longtemps avant de réitérer avec un autre des ouvrages de la romancière : « Mort sur le Nil ». Après le train, le bateau donc! Dans les tiroirs depuis près de deux ans suite au rachat de la Fox par Disney, les reports dus à la crise et un scandale sexuel autour d’Armie Hammer, cette nouvelle mouture voit donc enfin le jour sur les écrans. Et on peut dire que le constat est totalement le même que pour son whodunit ferroviaire : le film est plaisant, divertissant et rutilant mais il se savoure juste comme une friandise dont le seul intérêt est de savoir qui est le coupable et pourquoi... Aucune valeur ajoutée, ni même de véritable utilité, dans cette adaptation mais un certain plaisir à l’ancienne.



Après un prologue original mais totalement futile sur la jeunesse d’Hercule Poirot durant la Grande Guerre et le pourquoi de cette fameuse moustache, nous voilà donc convié à connaître les potentiels suspects d’un crime lors d’une très longue introduction de près d’une heure. Trop longue en effet puisque le crime arrive après plus de la moitié du long-métrage. Si elle n’est pas déplaisante, cette mise en bouche n’aurait pas dû s’étirer autant. Une immersion pour se familiariser avec des personnages plutôt caricaturaux qui n’ont guère d’épaisseur et ne sont là que pour garnir la liste des suspects. De plus si certains acteurs sortent du lot (la grande Sophie Okonedo par exemple), la plupart minaudent (Gal Gadot en tête) ou se débattent avec des rôles unidimensionnels (Emma McKay). Bref, une belle brochette d’acteurs (néanmoins moins prestigieuse que celle de « Le Crime de l’Orient-Express) qui se tirent le mou pour tenter de rendre une prestation au-dessus du reste de la distribution.



Lorsqu’on embarque sur le bateau, le film prend doucement son envol et on pardonnera des effets spéciaux très aléatoires dans leur qualité. Si les plans d’ensemble sur les abords du Nil ou le bateau sont somptueux et très promptes à ravir nos yeux sur le grand écran, certains inserts numériques sont voyants et grossiers et sentent le fond vert à plein nez; probablement à cause de l’impossibilité de tourner sur les véritables lieux de l’action. Le scénario est machiavélique et bien huilé et on sait l’instinct du détective Poirot très aiguisé. Mais lorsque vient le temps des révélations, ses déductions sorties de nulle part semblent quelque peu forcées et tomber comme un cheveu sur la soupe. C’en est presque risible si ce n’est l’aplomb de Branagh en Poirot (qui prend d’ailleurs le temps d’humaniser intelligemment ce personnage culte) pour faire passer la pilule. Ajouté à une mise en scène chic et adaptée au propos, il faut le souligner. En bref, on entre dans ce film comme dans des souliers mais ce n’est pas pour autant que ceux-ci ne transpirent pas le réchauffé...



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Je dirais que j' ai bien fait de ne pas avoir la version de 73, qui a en lire les retours ; ne ce démarque pas tellement scénaristiquement parlant même si quelques légères modifications comme le visuel et une mise en scène visuellement de toute beauté. On part sur des bases connues (vu la version de base en diagonale on va dire, et quelques page du récit), La présentation des caractères de chacun que notre Hercule Poirot gardera évidemment en mémoire... et on a au moins la possibilité de comprendre les liens qui se tissent et se détissent, les observations discrètes de l'immense Hercule Poirot n'échapperont en rien a notre Mr Poirot. Donc après cette intro que certains pourront trouver quelques longueurs, voici bien évidemment un meurtre (un peu tardif mais sans quoi, le film 'ne serait pas ce qu il est...). Comme déjà dit le côté photographique est un rien et joliment kitsch, (style vieilles cartes postales etc...) Mais allant parfaitement au récit et a faire une certaine nuance avec l époque de maintenant et le film d origine. Tout comme la finesse de la façon de filmer l ensemble de la production. Dommage que le scénariste n'ai pas osé faire ”exploser" le récit d'origine, sa chronologie etc.... pour proposer (pas a ce ne connaissant pas l oeuvre) mais aux spectateurs de la première version, afin de proposer autre chose aux spectateurs / lecteurs. Même s'ils ils s auront l apprécier plus ou moins. Avec au moins un retour en salle. On ne niera pas le plaisir ressenti au double talent d'Agatha et de Kenneth. Ainsi que la beauté (je sais je me répète) de certaines images finit par nous séduire sans conditions juste nous sublimer via l écran. Et certainement pas celle de la composition musicale connue de plus d un... Que l on aime ou non. Loin d être un navet, bien au contraire. J'aurai juste aimé que l on aille moins dans le remake, en le travaillant peut être différemment mais le pari aurait pu être trop risqué. Enfin c était a double tranchant. Mais pour cette version. Le pari est réussi et même si quelques lenteurs se feront peut être sentir. Sa se laisse apprécier en salle...

Après avoir poussé le célèbre détective à nuancer son point de vue manichéen sur les différents protagonistes de ses enquêtes, cette deuxième affaire mise en scène par Kenneth Branagh s’attarde davantage sur les émotions, notamment les passions amoureuses en remuant le passé du froid limier. On y retrouve l’esthétique factice assez travaillée à base de tableaux numériques. Là où, avec les enquêtes de Benoît Blanc, Rian Johnson dépoussière le genre, Kenneth Branagh l’embaume dans une imagerie de carte postale et un sérieux de bon artisan.

Malgré une reconstitution un peu trop clinquante et une histoire déjà connue, l'adaptation est réussie et on se laisse porter par l'univers d'Agatha Christie et le casting 4 étoiles.

Une adaptation élégante et divertissante, portée par un casting sympathique où chacun fait son numéro dans une intrigue assez artificielle et manquant de liant.

Dommage ! On est bien loin du roman et de la qualité du film de 1978 que je trouve excellente. Là on tourne autour du pot, le tout sans suspense et sans saveur, alors que le casting était au départ prometteur. Beaucoup trop de longueurs, le scénario semble avoir été brodé de toutes parts pour combler 2h de film, pour au final nous faire regretter d'avoir perdu notre temps.

Après 'Le Crime de l'Orient-Express" en 2017, Kenneth Branagh s'attaque à nouveau à l'oeuvre d'Agatha Christie. Avec toujours ce même résultat mitigé. Cette "Mort sur le Nil" s'avère en effet d'une fadeur sans nom. Construite sur une compilation d'images léchées à outrance, Branagh n'incarne jamais sa réalisation. Les effets spéciaux grossiers cotoient un sens du rythme laborieux, avec une histoire qui met au bas mot une heure à démarrer réellement ! De plus, si Agatha arrivait toujours à surprendre son lecteur sur la fin, il semble édifiant de constater ô combien le dénouement s'avère ici prévisible à souhait. Tout ce que l'on peut souhaiter à Kenneth Branagh est de revenir à ses amours shakespeariennes et d'arrêter d'adapter Agatha Christie.

Même ressenti que pour la précédente enquête d'Hercule "Branagh" Poirot : un film un peu trop long dans son histoire, trop forcé dans son jeu et trop stylisé dans sa mise en scène.

Une nouvelle adaptation qui ne possède pas le charme de la version avec Peter Ustinov (les quelques fonds verts immondes n'aident pas).
Bref, un film pour faire passer le temps, mais qui ne marquera pas, loin de là.

4 ans après "le crime de l'orient express", K. Branagh endosse de nouveau le personnage de Poirot, sans atteindre notamment, la bonhomie de P. Ustinov. Un remake avec quelques libertés, qui se veut modernisé par l'image, les décors, les couleurs des bords du Nil et filmé avec élégance. L'intrigue déjà connue n'échappe pas à certaines lourdeurs, lenteurs et à des passages très théâtraux. Totalement dispensable.