Avec Galaxy Quest, Dean Parisot réalise une comédie de science-fiction hautement appréciable. L'histoire nous fait suivre une bande d'acteurs d'une série télévisée de science-fiction mythique qui s'est arrêtée vingt ans auparavant, n'ayants jamais pu se détacher de leurs rôles, multipliant depuis les petits boulots pour gagner leur vie. C'est lors d'une convention que des Themiens, de la nébuleuse de Klathu, pensant se trouver devant des documents d'archives retraçant l'histoire de la Terre, demandent aux acteurs de Galaxy Quest de leur venir en aide, car ils sont aux prises avec un terrifiant chef de guerre. Ce malentendu va alors donner lieu à une mission saugrenue. Ce scénario s'avère être un régal à suivre de bout en bout de sa durée d'un peu plus d'une heure et demie. En effet, l'intrigue nous plonge dans un space opera parodiant des licences comme Star Trek, reprenant tous les codes du genre en les détournant, pour un résultat franchement réussi. Le récit joue parfaitement avec son quiproquo de départ et ses références dans cette aventure intergalactique ou l'humour est roi. Le ton est particulièrement marrant, décrochant de nombreux sourires tout du long. Cela est notamment dû aux nombreux personnages plus ou moins débiles mais attachants, interprétés par une distribution comportant quelques jolis noms comme Tim Allen, Sigourney Weaver, Alan Rickman, Tony Shalhoub, Sam Rockwell, Daryl Mitchell ou encore Justin Long. Les rôles secondaires sont eux tout aussi appréciables. L'alchimie fonctionne parfaitement entre les membres d'équipages, et leur rencontre avec les Themiens donnent lieu à des rapports particulièrement amusants. Ces derniers ont un phrasé et une façon d'agir propre à eux, franchement rigolote. Tous ces individus s'échangent des dialogues tout simplement exquis. Sur la forme, la réalisation de Dean Parisot s'avère qualitative. De plus, sa mise en scène évolue dans des décors variés, entre vaisseaux spatiaux et planètes plus étranges les unes que les autres. Des environnements rendus crédibles par de nombreux effets spéciaux convaincants, accouchant de monstruosités entre créatures à l'aspect aussi drôles que déconcertantes et antagonistes repoussants. Ce visuel est accompagné par une b.o. aux compositions impactantes et parfaitement dans le ton de l'action, donnant un côté épique aux images. Cette pastiche s'achève sur une fin sympathique, venant mettre un terme à Galaxy Quest, qui, en conclusion, est un long-métrage méritant d'être découvert malgré sa plastique nanardesque aux premiers abords, car derrière cette apparence grossière se cache en réalité un très bon film caricatural.