Drew s’apprêtait à regarder un film d’horreur lorsqu’elle reçoit un appel d’un mystérieux anonyme. Ce dernier joue autant avec elle qu’avec ses nerfs avant de finir par la trucider. Très rapidement, la nouvelle gagne le lycée et la psychose prend le dessus…
Scary Movie (2000) est une comédie parodique qui reprend essentiellement l’intrigue du premier et du second volet de la saga Scream, réalisés par Wes Craven. Mais ce qui est jubilatoire avec cette comédie, c’est que les scénaristes se sont donnés à cœur joie de parodier d’autres films d’horreur, tels que Souviens-toi... l'été dernier (1997), Le Projet Blair Witch (1999) et bien d’autres clins d’œil plus ou moins appuyés à d’autres films, on reconnaîtra notamment Sixième Sens (1999) ou encore Matrix (1999).
Bien évidemment, le film risque de ne pas plaire à tout le monde, l’humour en-dessous de la ceinture y est fréquent (référence à la fellation, au micro pénis, éjaculation façon geyser, doigts dans le ɔul, le glory hole et j'en passe des vertes et des pas mûres), sans oublier l’un des personnages principaux qui campe un handicapé mental (qui prend plaisir à se masturber avec son aspirateur). Bref vous l’aurez compris, c’est un humour régressif purement parodique et pas vraiment familial comme pouvait le faire les ZAZ (Zucker, Abrahams & Zucker).
Keenen Ivory Wayans nous entraîne au cœur d’une comédie frappadingue où le sexe, l’alcool, la weed et la surenchère sont le maître mot. On appréciera la façon avec laquelle Ghostface évolue tout au long du film (son masque change en fonction de ses émotions, ça nous change des éternels serial killer inexpressifs). Côté casting, là aussi, agréable surprise, à commencer par la révélation du film : la ravissante Anna Faris (dans l’un de ses premiers rôles), aux côtés de Shawn & Marlon Wayans (les frères du réalisateurs), Lochlyn Munro ou encore Regina Hall.
S’en est tellement bête, régressif et jubilatoire que l’on se bidonne de rire sans discontinue et ça fait un bien fou ! En rapportant plus de 14 fois sa mise de départ, bien évidemment qu’une suite verra (très) rapidement le jour, ainsi qu’une flopée de suites (hélas, loin d’être aussi réussies).
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