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    Je tremble ô Matador
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    3,7
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    Dandzfr
    Dandzfr

    17 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2022
    Rencontre improbable que celle de ces deux personnages dans le Chili de Pinochet. Mais la soif et la quête de liberté va la réunir
    Camille Cottin
    Camille Cottin

    10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juin 2022
    Ce film m'as beaucoup ému. Alfredo Castro nous montre encore une fois son immense talent. Ma plus belle découverte de cette année au cinéma !
    islander29
    islander29

    857 abonnés 2 352 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2022
    Un film émouvant sans nul doute, même si le sujet (relation entre un homme et un travesti) peut faire hésiter le spectateur inquiet...Notons que c'est très bien filmé, et très bien interprété, techniquement la lumière est belle, la photographie aussi, délicate avec de belles images urbaines de ruelles de (Santiago ???) Il y a plusieurs fils rouges dans le film dont le principal est la relation ambigue entre les deux hommes, et tout aussi essentiel, la résistance contre Pinochet, d'ailleurs le scénario ne dévoile que peu à peu les ficelles du film....Notons aussi l'adéquation très rare avec l'époque, les années 80, tant que ce soit dans les maisons, ou dans les extérieurs chiliens...Cest du bon cinéma en conclusion, sur un sujet sensible, la société chilienne au temp de Pinochet....J'ai été convaincu et ému...Je conseille...Bravo aux acteurs ....
    Clemence Serafini
    Clemence Serafini

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juin 2022
    J'ai adoré ! le film est d'une poésie qui nous transporte dans un Chili des années 80, mêlant ainsi les couleurs pop au contexte révolutionnaire ! La mise en scène laisse sans voix. À voir absolument !
    R.M
    R.M

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juin 2022
    Ce film aux couleurs saturées nous transporte dans un autre temps, entre rêve et désillusion, nous suivons la vie de La Loca, merveilleusement interprété par Alfredo Castro, tout en subtilité. A aller voir absolument !
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2022
    "Je tremble ô Matador" est l’adaptation très libre du roman homonyme écrit en 2001 par Pedro Lemebel, un auteur et artiste plasticien chilien jouissant d’une grande réputation dans toute l’Amérique du Sud et qui, toute sa vie durant, s’est attaché à défendre la cause de la communauté LGBT, une communauté dont il faisait lui-même partie. L’adaptation est très libre, principalement parce que, du roman de Pedro Lemebel, Rodrigo Sepúlveda n’a conservé que l’histoire principale, la partie dramatique du film, celle qui concerne la relation entre La Loca del Frente et Carlos et a éliminé l’histoire du couple Pinochet, une histoire comique, voire burlesque et qui, dans le roman, est racontée en parallèle de la première. Pour le réalisateur, l’objectif était d’avoir le personnage de La Loca présent presque en permanence à l’écran. Un personnage fragile et touchant qui est conscient que l’aide qu’il apporte à Carlos est pour lui un jeu de dupe, un personnage qui sait très bien que Carlos ne partage pas ses sentiments et qu’il finira par lui briser le cœur.
    Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-je-temble-o-matador/
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    350 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2022
    C’est une réalisation de Rodrigo Sepúlveda qui a adapté le roman de l’écrivain et artiste LGBT chilien Pedro Lemebel (1952-2015).

    Je tremble ô Matador s’inscrit dans un contexte bien particulier. En effet, il se passe durant la période la plus sombre de l’histoire du Chili, la dictature du général à Augusto Pinocchio. Si ce point est primordial c’est pour plusieurs raisons. Tout d’abord la répression active qu’il y avait à l’époque et donc forcément la résistance face à celle-ci. Le régime militaire n’était pas tendre avec les gens étiqueté socialistes ou communiste. De plus il y avait une vraie haine des personnes de la communauté LGBT. Celles-ci devaient se cacher. Elles étaient moquées, voir frappées, torturées, ou même exécutées. Tout cela de la part des militaires qui étaient les représentants du régime.

    C’est donc en connaissant tout cet environnement que l’on peut comprendre la force de ce film. Chaque acte que va faire la Loca del Frente peut-être perçu comme militant. Elle ne cache pas sa volonté d’être une femme à une époque où les mentalités n’étaient pas ouvertes. C’est donc très symbolique tout ce que l’on voit. Il faut aussi se rendre compte de la dangerosité de l’afficher publiquement. A travers des dialogues, on sent que le problème ne s’arrête pas seulement à la dictature mais plutôt à l’état d’esprit général du pays. Même sous la présidence de Salvador Allende, la communauté LGBT n’avait pas leur place.

    Ce sont ces échanges qui vont donner toute la beauté à ce drame. Il n’y a pas de complexité futile. Tout le monde parle avec son cœur et cela se ressent. On est touché par la situation difficile que vit la Loca del Frente. Il y a un mélange de courage et de fierté d’assumer son être. Pour autant, on voit tout de même un désespoir face à cette société qui est sans arrêt dans le rejet. La volonté de combattre la dictature semble être moins forte que le refus de donner une place à la communauté LGBT. Toutes ces émotions sont sublimes par une bande originale très belle à travers notamment la chanson Tengo miedo torero de Lola Flores.



    Vous pouvez dire la même chose de l’acteur principal Alfredo Castro. Ce dernier interprète avec brio son personnage. Ce chilien a un talent incommensurable. On a déjà pu le voir cette année dans Karnawal ou Algunas bestias. Les personnages l’entourant vont surtout servir à le mettre en valeur, notamment le mexicain Leonardo Ortizgris.
    traversay1
    traversay1

    3 554 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mai 2022
    L’origine de Je tremble, ô Matador, de Rodrigo Sepulveda, se trouve dans l’unique roman éponyme de l’écrivain et artiste LGBT chilien Pedro Lemebel, dont le titre fait référence à une célèbre chanson d’amour. Avant tout, le scénario tiré du livre a pour ambition de trouver un équilibre entre deux aspects qui ne se marient pas nécessairement bien ensemble, l’un sentimental, l’autre purement politique, eu égard au contexte de l’époque décrite, le Chili de Pinochet dans les années 80 et l’engagement de l’un des deux protagonistes principaux dans la lutte armée. Pour autant, la violence est souvent hors champ dans Je tremble, ô Matador, sans cesser cependant de créer une tension palpable, laquelle contribue sans doute au rapprochement affectif de deux hommes qui n’ont a priori rien en commun, mis à part la haine de l’injustice et de l’intolérance. Cette romance dans l’ombre, improbable, le réalisateur la rend crédible par sa mise en scène sensuelle et par l’usage d’un humour très caustique, du côté du travesti La Loca, qui est la manifestation ironique d’un personnage en marge et vieillissant qui choisit élégamment la dérision comme rempart au désespoir. Dans le rôle de Carlos, l’interprétation poignante du très grand Alfredo Castro touche au sublime. Son jeu, tout en nuances, évite la caricature de l’homo exubérant et excentrique, façon La cage aux folles, en incarnant un homme blessé et amoureux, dont l’humanité et la dignité ressortent et éclaboussent l’entièreté du film.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2021
    Rodrigo Sepúlveda, officiant plus généralement pour la télévision chilienne, livre une œuvre non contemporaine. Il place l’action de Tengo miedo torero dans le Chili de 1986 entre dictature et tremblements de terre. Son personnage principal interprété par Alfredo Castro est un homme d’âge mûr mais qui s’est depuis son enfance senti femme. Travesti depuis toujours, « La loca del frente » va par naïveté et par amour s’impliquer dans les préparatifs d’un attentat anti-Pinochet. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/cinelatino-2021/#MTM
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