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    Astérix et Obélix : L'Empire du milieu
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    Chachacritique
    Chachacritique

    2 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2023
    Avant de rédiger ma critique sur ce film, je voulais revenir sur quelque chose que j'ai trèèèèèèèèèèèèèèèèès souvent lu sur internet depuis la publication des teasers/bandes-annonce de la sortie de ce nouvel opus d'Astérix et qui a tendance à m'agacer:

    "Canet veut reprendre les mêmes codes que Mission Cléopâtre, il n'a aucune personnalité ! "
    "Le film n'a pas d'identité car veut refaire exactement la même chose que Mission Cléopâtre"

    Et à cela, j'ai envie de répondre:
    A qui la faute?

    Depuis des années, au lieu d'essayer à chaque fois d'aller visionner un nouveau film d'Astérix avec un regard neutre sans aucune intention de comparaison, c'est plus fort que le public: il ne peut pas s'empêcher de comparer le dernier film sorti avec le mastodonte de l'humour: Mission Cléopâtre. Vous ne vous en rendez peut-être pas compte mais il n'y a rien de plus irrespectueux que de comparer un travail à celui d'un autre. (Imaginez, vous buchez de ouf sur un mémoire pendant des mois. Le premier candidat à passer aux exams est un gars qui présente un travail incroyable qui électrise le jury. Et ensuite le jury notent les prochains candidats en se basant à chaque fois sur le premier mémoire qu'il a vu. Injuste pour votre travail, n'est-ce pas?"

    Du coup forcément, cette inlassable comparaison avec Mission Cléopâtre (que j'adore!) va inévitablement entraver le processus créatif du réalisateur ainsi que le développement de l'unicité du film. Le réalisateur va donc forcément se dire : "Je n'ai pas le choix, je dois essayer de reprendre un peu ce qui a marché dans Mission Cléopâtre car sinon le public ne va pas être content"

    Que certains films d'Astérix ne vous emballent pas, c'est une chose. Mais du coup, dites plutôt ce qui ne vous a pas plus dans le film en question en arrêtant de le comparer systématiquement à Mission Cléopâtre, ne serait-ce que par respect pour le travail du réalisateur (qui passe en général des années sur son projet quand même!)

    Voilà pour mon petit coup de gueule :)

    Maintenant, parlons du film:

    Malgré le flot de critiques très mitigées, j'ai tenu à le voir pour me faire mon propre avis tout conservant une certaine neutralité.

    Commençons avec les points positifs:

    -Quelques jeux d'acteurs contribuent à apporter un certain charme au film. Exemple: Gilles Lellouche s'en sort très bien en tant qu'Obélix et apporte cette touche de tendresse et de légèreté qui font le charme du personnage. Phillipe Katherine est parfait pour le rôle du barde qu'on jurerait taillé pour lui. Dommage qu'il n'ait pas plus de temps d'écran (dans un prochain film, qui sait?). Jonathan Cohen et José Garcia sont les atouts humoristiques, etc.
    -Les effets spéciaux sont dans l'ensemble réussis et confèrent un aspect épique au film, respectant son essence initiale.
    -Certaines répliques ou situations font mouche et occasionnent le rire.
    -La musique convient parfaitement au film !

    Points négatifs:

    -L'histoire est assez décousue et a tendance à s'éparpiller, donnant parfois l'impression que l'on part dans tout les sens.
    -Des idées très intéressantes dans le scénario auraient pu apporter un certain relief au film (Ex: Astérix se questionne sur sa valeur existentielle car pense qu'il ne vaut rien sans la potion) mais qui s'évaporent au fil de l'histoire car elles sont peu explorées.
    -Un bon nombre de personnages n'apportent rien à l'évolution de l'histoire. Comme si certaines célébrités avaient été greffées au film juste là pour faire leur vanne en rapport à leur métier artistiques pour ensuite repartir.
    A mon avis c'était une erreur de faire tout un tintamarre médiatique sur la présence de ces guests qui n'ont qu'un tout petit rôle (Orelsan, Big Flo et Oli, McFly et Carlito, Angèle...) car beaucoup de gens (surtout les jeunes) iront voir le film uniquement car ils pensent qu'ils vont voir leur star préféré à l'écran pour s'apercevront qu'en fin de compte, ils n'occupent que trente secondes de temps d'écran chacun. Cela engendrera donc la frustration ainsi qu'un véritable sentiment de foutage de gueule, du genre "Quoi??? Ils ont fait tout un pataquès médiatique pour dire qu'Orelsan/BigFlo/Angèle est présent alors qu'il/elle est là que deux secondes???".
    Il aurait mieux fallu ne rien dire de leur présence et ainsi laisser au spectateur la surprise de les découvrir à l'écran. Comme ça, même s'ils voient que le guest reste que 30 secondes, ils n'ont pas de frustration car ils ne s'attendaient pas à les voir et au contraire, ça les aura fait sourire.
    -On dirait que les scénaristes ont tellement voulu faire un film surchargé de vannes genre "1 phrase, 1 rire" (La pression insufflée par la popularité de Mission Cléopâtre, je suppose). Le soucis, c'est que cela rend le film plus lourd que drôle car certaines blagues sont à mon sens un peu faciles et manquent de subtilité. Selon moi, il aurait été plus judicieux de faire le tri et de ne conserver que les vannes de meilleures qualité. Il vaut mieux un film avec quelques vannes qui font mouche qu'un film avec trop de vannes dont la majorité alourdissent le film.

    Dans l'ensemble, Astérix et Obélix, l'Empire du Milieu, il y a du bon comme du moins bon.
    Il s'agit d'un divertissement pas excessivement drôle et égratigné par quelques défauts mais qui permet tout de même de passer un moment d'évasion sans prise de tête.

    Voilà :)
    christophe p
    christophe p

    11 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 février 2023
    que dire si ce n'est que ce film est affligeant d'une stupidité crasse avec de nombreux clichés ce n'est jamais drôle ce n'est jamais dynamique on s'ennuie ferme
    on a honte d'être là
    je déconseille fortement à tout le monde d'aller voir ce navet
    Lucky-9
    Lucky-9

    4 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 février 2023
    J'ai passé un mauvais moment, loin de l'ambiance d'Astérix et Obélix. Les acteurs se font plaisir entre eux mais pour nous, c'est l'ennui total. Où sont passés l'humour et l'aventure ?
    Cinévore24
    Cinévore24

    328 abonnés 659 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 février 2023
    Moi qui craignais un «Astérix aux Jeux Olympiques» bis repetita au vu de la bande-annonce et des premiers retours désastreux, on en est pas loin, même si je m'attendais encore à pire.

    Un casting interminable dont la majorité n'est là que pour prendre son chèque, des références, blagues, jeux de mots qui tombent très souvent à plat voire frôlent la gêne, des scènes de combats trop souvent illisibles, une musique plus gagesque qu'inspirée, des séquences dispensables (la plupart de celles avec César et sa clique), une histoire originale qui n'en fait pas un film original pour autant, etc.

    Beaucoup de choses sont à reprocher à ce 5e film live des aventures des célèbres gaulois, mis en scène par un Guillaume Canet (incarnant également un Astérix désincarné...et végan ?!) clairement submergé par l'ampleur du projet, n'arrivant jamais à trouver le bon dosage dans sa narration et partant dans toutes les directions, et souvent les moins réussies. Et ce n'est pas en recopiant certains gimmicks de «Mission Cléopâtre» que ça s'améliore pour autant.

    Certes, tout n'est pas à jeter dans cette aventure plate et sans saveur (des décors et des SFX plutôt soignés dans leur ensemble, un Gilles Lellouche qui s'en sort avec les honneurs, surtout en passant après Depardieu, quelques blagues qui m'ont fait sourire), mais nous voilà (à nouveau) devant un gros spectacle à plus de 65 millions d'euros, où l'argent est clairement parti dans la poche de son casting plus que dans l'écriture du film.

    Et qui illustre encore et toujours cette problématique : comment s'approprier intelligemment une œuvre, tout en restant respectueux du matériau d'origine (et cela même avec une "histoire originale") ? Et ça, il n'y a que Chabat qui l'a compris jusque-là (et Astier côté animation).

    Bref, pas tout à fait la catastrophe ultime présagée à mes yeux, "juste" un ratage qui manque de beaucoup de choses, et surtout d'une véritable vision d'auteur, écrasée ici par les désidératas de certains producteurs plus avides de proposer un produit à la mode qu'un véritable «Astérix».

    Allez, reste plus qu'à attendre Chabat et son adaptation en série animée du «Combat des Chefs» pour nous redonner un peu de sourire et d'espoir. 3,5/10.
    Chris58640
    Chris58640

    198 abonnés 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 février 2023
    Non, ce film ne mérite pas le tombereau d’ordure qui lui est tombé dessus. Alors c’est vrai, Guillaume Canet n’est pas Alain Chabat et son film ne deviendra pas culte. Mais malgré les petits défauts sur lesquels je vais revenir, il ne nous offre pas un mauvais film. Le temps passe vite, il y a un vrai soin apporté aux décors (surtout sur les très beaux paysages chinois), les effets spéciaux font le job (même si les scènes de baston sont un peu trop longues et un peu trop « Tigres et dragons » à mon gout), la musique est choisie de façon surprenante (du Ennio Morricone, du Lionel Ritchie…) mais l’anachronisme de la musique est aussi une constante de la saga Astérix. Canet essaie au maximum de coller à l’esprit de la bande dessinée, même si on peut trouver dommage qu’il ait choisi une aventure inédite inventée de toute pièce. Anachronismes (« Amphore, j’adore… »), patronymes à jeux de mot ( Epidemaïs, Antivirus, Titanix, Abdelmalix…), calembours à la pelle, clins d’œil en pagaille à d’autres films spoiler: (« Bohemian Rhapsodie », « Superman », « Dirty Dancing », « La Chèvre », « La Môme », « La Cité de la Peur »…)
    ou à la pop culture : il y a un gag ou une trouvaille par seconde. Evidemment, avec un tel abatage, il y a forcément du déchet et un certain nombre de gags qui tombent à plat, de jeux de mots pas drôles et de running gags un peu trop évidents. Mais pas de quoi crier à l’imposture non plus, ni à la trahison de l’esprit Goscinny-Uderzo. D’autant que certains gags, en revanche, son assez bien vus : spoiler: le claquage d’Antivirus, les pigeons voyageurs...
    Et puis il y a de l’air du temps aussi, spoiler: avec la tentation végane d’Astérix, les danseuses de César qui trouvent leur robes trop courtes, les interrogations sur les effets à long terme de la Potion magique sur les organismes,
    etc… Tout ces gags, toutes ces références, tous ces jeux de mots forment une sorte de « grand tout » qui fonctionne, bon gré mal gré. Le scénario soufre de quelques petites faiblesses, notamment parce qu’on a l’impression que certaines scènes semblent avoir été insérées juste pour faire venir un « guest » de plus. Le film met en avant de façon assez inédite les faiblesses et les fragilités du couple Astérix/Obélix. Qu’ils se chamaillent ou tombe amoureux, ça arrive souvent, qu’ils se jalousent ça arrive parfois. Mais qu’ils envisagent purement et simplement la fin de leur amitié et de leur cohabitation, c’est assez nouveau. Ils sont même en position de fragilité au point d’avoir les larmes aux yeux, au point de se poser des questions existentielles sur l’usage de la violence. Canet à voulu faire voyager les deux acolytes plus loin, au sens géographique, mais aussi au sens psychologique et je trouve cela assez audacieux, assez courageux même et ça me plait bien. Sur le fait qu’en territoire chinois, Gaulois et Romains en viennent à se combattre par alliés interposés n’est qu’une ironie de plus, peut-être pas la plus heureuse mais qu’importe : une aventure d’Astérix sans romains n’a aucun sens ! Le casting est à la mesure du carnet d’adresse de Guillaume Canet et on frise même un peu le trop plein. Certains sont méconnaissables (Franck Gastambide notamment), certains sont là juste pour le fun et n’ont pas ou de peu de dialogues (Florent Manaudou, Zlatan Ibrahimovic, Mac Fly et Carlito, Marc Fraize, Big Flo et Oli, Thomas VDB), certains tirent bien leur épingle du jeu et d’autres moins. Je trouve que Vincent Cassel, Manu Payet ou encore Ramzy Bedia font très bien le job alors que d’autres sont moins convaincants. Marion Cotillard surjoue mais ce n’est rien à côté de Jonathan Cohen qui est en roue libre ! Il en devient presque saoulant par moment, et pourtant je l’adore. José Garcia n’est pas non plus trop à son avantage, c’est dommage. Guillaume Canet en Astérix, je ne vais pas mentir, ça met du temps à fonctionner. Il fait au début un peu trop tendre pour le rôle, un peu trop lisse pour un gaulois bagarreur. Et puis, les scènes s’enchainent et ça finit par marcher. Gilles Lellouche, en revanche, est très bien dans un Obélix plus sensible, ironique, un peu fragile. Alors que sur le papier, ce n’était pas gagné, je trouve que c’est avec Vincent Cassel celui qui s’en sort le mieux. Mention spéciale aussi à la très belle Julie Chen, qui nous offre une princesse chinoise rebelle tout à fait délicieuse. Sans égaler le film culte d’Alain Chabat, « Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu » tient la route, même si ça tangue un peu par moment. Ce n’est ni un chef d’œuvre, ni un navet intersidéral, c’est une honnête comédie qui permet de passer un bon moment en famille.
    VILLE.G
    VILLE.G

    53 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 février 2023
    Quand on va voir un Astérix il ne faut pas forcément s'attendre à des miracles. Dans ce cas on profite du plaisir simple retrouver ses héros. Et ce fut le cas, même si l'histoire est un peu tirée par les cheveux. Un bon petit film familial.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    193 abonnés 2 825 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 février 2023
    Canet réalisateur n'a sans doute pas assez regarder son combo retour, pour constater que rien n'allait dans l'image.
    À endosser un costume qui ne lui sied pas, pour mettre en scène un film de copain sur d'autres terres que le bassin d'Arcachon, il en n'oublie de faire plaisir au public déjà très anxieux de retrouver une version live. Si toucecix confirme sa défection pour la comédie hors de son domaine des dieux, pour moi spectateur c'est une véritable épreuve digne des douze travaux.
    Seul Vincent Cassel apporte un profil loyal à cet écu brillant et Philippe Katherine une présence familière rassurante.
    stephanhome
    stephanhome

    4 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 février 2023
    quelle tristesse
    un produit marketé bien loin des BD, des pseudo stars qui cabotinent et pompent le budget colossal du film. On se demande d'ailleurs souvent où est passé le pognon.
    Le scenario a été vu cent fois et surtout Canet n'imprime pas sa marque et se contente de singer Chabat et l'humour canal avec 20 ans de retard et moins de talent car on ne rie quasiment jamais (un comble). Les clins d'œil à la pop culture ou l'actualité sont legion et le plus souvent tombent à plat avec parfois un léger goût de malaise.
    On passera sur l'acting souvent desastreux (palme d'or à Marion Cotillard) même si Gille Lellouche s'en sort honorablement.
    Quant aux guest, le film est à leur service plutôt que le contraire ce qui n'est pas la définition même du cinema et de l'art de raconter une histoire.

    bref, c'est incroyablement mediocre et mercantile. Une vraie deception et si on ne peut à l'avenir financer ce type de film faute de spectateurs ( dixit Canet le larmoyant) et bien tant mieux.
    sylvain F.
    sylvain F.

    27 abonnés 258 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 février 2023
    J'ai vu le film hier soir et ça fait bien longtemps que je n'ai pas vu un film aussi mauvais que celui ci les blagues sont nul les acteurs sont mauvais l'histoire est du déjà vu
    Vinrcain
    Vinrcain

    4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 février 2023
    Le pire Astérix à mon goût, Guillaume Canet s'auto proclame "sauveur du cinéma français", mais pourtant quand on voit le résultat, nous ne voyons pas trop où se trouve le sauvetage, car au lieu de le sauver, il l'a tué. Ce film est une catastrophe, les personnages sont insupportables, les guess stars des réseaux sociaux invités à jouer dans le film pour ramener du monde alors qu'il n'apparaissent que 15 secondes à l'écran, scénario absent et scènes d'actions mal faite et discours progressistes complètement stupide et inutile. Bref passez votre chemin et allez voir des films de qualité plutôt que cette daube qui ne sert qu'à ramener de l'argent.
    Branchés Culture
    Branchés Culture

    4 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 janvier 2023
    Astérix et Obélix : L'empire du milieu - Par Jupiter ! Par Toutatis ! Par Confucius ! Par pitié ! Guillaume Canet nous fait la guerre des gogols

    Avec le mois de février arrive la saison du carnaval, avec ses déguisements partant dans tous les sens: égyptiens, soldats ou dictateur romains, samouraïs, pirates, et, forcément, les gau..., les gaugau... les gogols! Car c'est tout bonnement ce qu'a fait Guillaume Canet d'Astérix, Obélix et leurs amis (une pléiade de stars) dans le nouvel épisode de la franchise (le quinzième et la cinquième adaptation live, si on exepte le téléfilm Deux Romains en Gaule) : L'empire du milieu. Pas que ce soit la pire adaptation de l'univers créé par René Goscinny et Albert Uderzo mais sans doute la pire adaptation d'une bande dessinée à l'écran. Car le déguisement ne fait pas l'esprit et à force de péter dans la route de la soie, il y a des traces de freinage immonde. Que des petits mouchoirs ne suffisent pas à effacer de nos rétines violées. "C'est oui ou bien c'est non", demande Angèle "Falbala", c'est non, non et renon! Il n'est pas frais son navet et on a allègrement franchi le Rubicon, très con. Couvert de purge!

    Astérix et le cinéma, c'est une histoire qui (est) dure. Depuis 1967 et la sortie d'Astérix Le Gaulois sous l'égide des fabuleux studios Belvision et de Roger Carel (qui allait prêter sa voix à Astérix durant cinq décennies), les dessins animés se sont succédé avant, depuis 1999 et Claude Zidi, les longs-métrages incarnés par des acteurs en chair et en os. Avec des réussites et pas mal de déconvenues, surtout dans la deuxième catégorie. Car si Alexandre Astier a dynamité les codes BD en animation dans son exemplaire et euphorisant diptyque Le domaine des dieux - Le secret de la potion magique, le cinéma live, lui, a du mal à rendre vaillants ces habitants d'un village qui résiste encore et toujours à l'envahisseurs et qui nous ont plus souvent fait pitié que triper sur la toile. Si ce n'est l'incontestable sommet d'Alain Chabat avec Mission Cléopâtre. Le Nul avait tout compris, sachant se faire infidèle pour adopter les propres codes de ses délires "Canal +" aux personnages d'Albert et René. Je dois dire qu'Au service secret de sa Majesté de Laurent Tirard, avec Edouard Baer en Astérix, s'il est parmi les plus détestés, est peut-être le film le plus fidèle aux bandes dessinées originelles, inventif visuellement mais aussi textuellement, dans la traduction d'expressions anglaises en français, ce qui ne marchait évidemment pas à l'écran et n'en faisait pas un bon film. Comme quoi, la fidélité à ses limites quand on passe d'un média à un autre. Le tout est dans l'équilibre.

    Grosso Modo

    Mais revenons à l'épreuve de Guillaume Canet. Si le réalisateur s'est retrouvé à la tête de la bagatelle de 65 millions d'euros (!), c'est parce qu'il faisait partie d'un cercle très fermé de réalisateurs français, remplissant trois conditions: "avoir déjà réalisé un film en anglais, avoir gagné un César, avoir connu un gros succès en salles…" Bref, c'est loufoque, chez les commanditaires, dont Sylvie Uderzo, la connaissance de l'univers des Gaulois craints dans tout l'empire romain, et même au-delà, passait bien après ce qu'ils pensaient être la potion magique pour faire un grand succès dans les salles obscures. Vu les raisons, on n'est pas étonnés qu'à plusieurs reprises, dans ce nouveau film, on assiste à un concours de qui a la plus grosse. Et il y a là matière à gagner des Gérard plus que des César.

    Mais, alors, ce budget colossal, il se sent dans ce nouveau film? Hum... comment dire... oui, dans les décors monumentaux trouvés pour la plupart en... Auvergne, le Covix ayant empêché le gros du tournage en Chine. Quand les plans d'ensemble sur Rome, le village le plus célèbre d'Armorique, le désert, la Chine Antique ou encore cette incroyable cité perdue qui sert de prison et de base secrète pour les putschistes chinois, se marient à la musique de -M- (ou plutôt Remix), on rêve, on voyage, on y croit.

    C'est une super-production ou un fan film?

    Puis, c'est la chute libre dès qu'on se rapproche des personnages, avec des mouvements et des zooms de caméra pas toujours très heureux. Et c'est l'horreur dès que ceux-ci ouvrent la bouche. Dans le ton et l'esthétique, les quenilles, on n'y croit plus une seconde. C'est un superproduction ou c'est un fan film? C'est indigent et indigeste.

    L'histoire? Voulue "originale" (c'est à dire pas adaptée d'un album existant, n'allez pas croire...), elle tient sur un coin de nappe. Obélix (Gilles Lellouche, crédible en Gérard Depardieu) coule des jours heureux à tenter de séduire Falbala (l'inévitable Angèle, donc,) tandis qu'Astérix (Guillaume Canet, qui se taille la part du lion, ou plutôt du dragon, jusqu'à la transformation "Tex averesque" du guerrier gaulois qand il goutte à sa gourde) est en plein questionnement existentiel: doit-il continuer à manger de la viande et, cette potion magique, dont on ne sait pas ce qui la compose, pourrait-elle être nocive pour la santé? On n'a pas tant de recul que ça... enfin les Romains, si, dès qu'ils dégustent une tatane qui les envoie promener à des lieues. Astérix serait-il sceptix? Il continuera son examen de conscience en cours de route, car une caravane venue de Chine, avec une princesse à bord et un gros balourd en guise d'escorte (Jonathan Cohen, insupportable, en Graindemaîs), vient d'arriver aux portes du village, suppliant ses habitants de venir l'aider.

    Qui s'y colle? On vous laisse deviner qui va affronter le terrible Deng Tsin Qin (Bun-hay Mean, complètement à côté de ses geta, un doublage complètement con en prime, qui fait un très mauvais mauvais), rencontrer l'homme au masque de fer chinois, se confronter à César (Vincent Cassel) qui entre dans la danse par le jeu des espions et entend agrandir son empire pour soigner sa peine de coeur pharaonique. Sans oublier d'aller de coup de foudre en coup de foudre. Celle que les dieux du Septième et du Neuvième Arts font tomber sur nos têtes.

    Et maintenant une page de pub

    Pour lier le début et la fin de cette aventure voulue épix mais qui n'a pas fini de pique les yeux, le reste est à l'avenant, les auteurs (ceux qui ont écrit les Tuche, Julien Hervé et Philippe Mechelen) s'en sont donné à coeur-joie sur les noms gaulois, romains, orientaux et asiatiques mais, pour le reste, c'est un film à sketchs qui nous fait attendre à tout moment les rires préenregistrés (amorcés par des acteurs qui forcent le rire pour un rien sur le mode "oh oh oh rions ensemble, voyez comme c'est drôle) et une succession de pages de pubs pour certains guests plus là pour faire leur promo, et faussement rigoler d'eux-mêmes, qu'autre chose.

    Car oui, convoquer Angèle, Orelsan, Zlatan, MacFly et Carlito, Florent Manaudou, etc., leur tailler des affiches et leur consacrer une bande-annonce qui ne raconte rien sinon le casting de ce blockbuster made in France, c'est bien, mais encore faut-il assurer. Dès ce trailer de présentation, beaucoup d'observateurs avaient ainsi eu peur, un mauvais pressentiment. Moi, pauvre de moi, j'y croyais. Guillaume Canet, en méforme sur son dernier film, pourtant ambitieux, est loin d'être un manche bien au contraire. Puis, concernant les guests, c'est vrai, quoi, René Goscinny et Albert Uderzo (eux-mêmes de la revue à plusieurs reprises) ont bien fait jouer Annie Cordy, Les Beatles, Charles Aznavour, Lino Ventura, De Funès, Sean Connery, Kirk Douglas et bien d'autres dans leurs différents albums. Mais ils ne les prenaient pas en tant quel tels, ils utilisaient leur pouvoir iconique, leur prestance, leur emploi ou leur contre-emploi pour servir et faire avancer leur histoire. Ici? Que dalle! Angèle est là pour chanter "c'est oui ou bien c'est non" - ou comment en 30 secondes d'apparition (n'allez surtout pas croire que ces stars ont des grands rôles, ils font bouche-trou, dans le vide abyssal, et attrappe-nigauds et réseaux) se décrédibiliser totalement dans un rôle rétrograde et tape-à-l'oeil, pas vraiment féministe. Pareil pour Orelsan (Titanix) et sa terre qu'il croit être ronde. Tout tombe à plat.

    Saisi sosie

    En fait, dans moins de dix ans, euh... un an, cet Astérix sera périmé car les radios seront passées à autre chose. Pire, on attire des gamins avec leurs coqueluches du moment devant un film qui, à mes yeux, ne leur convient pas et devant lequel ne vont pas se retrouver, non plus, leurs parents. Double peine. Quand à Zlatan Ibrahimovic, Antivirus, n'en parlons pas (en français plus que passable), il est là plus que les autres pour faire bébelle, dans une séquence qui tombe comme un cheveu dans la soupe et fait virer Astérix et Obélix en mode 300. Une autre page de pub dégoulinante d'égo. C'est pathétix. Et tant qu'à aller chercher d'autres références (on les a toutes mais pas les bonnes, avec de gros sabots, loin de la finesse goscinnienne), il y a aussi un passage navrant (enfin plus navrant encore que toutes les autres) faisant un "clin d'oeil" à la série Kung-fu et son petit scarabée.

    Pire, preuve du manque total d'idées et d'investissement dans ce périple jaune, Guillaume Canet ressuce ni plus ni moins des idées des précédents films. Et notamment du Chabat. D'abord, c'est Gérard Darmon (inoubliable Amonbofils de Mission Cléopâtre) qui est le narrateur de ce nouvel opus. Puis, au rayon des anachronismes, on croise une voiture speedée et décapotée (certes, elle a de la gueule, elle) et des messages échangés par pigeons voyageurs qui bippent comme des téléphones portables. Ça a déjà été fait. Tout comme ces nombreux coups de coeur entre les différents protagonistes (ben oui, février, c'est aussi le mois de la Saint-Valentin) qui sont surlignés par une chanson (comme le Ti Amo culte dans Mission Cléopâtre) que nous vous laisserons le déplaisir de découvrir si nous vous avons donné l'envie d'aller voir ce film... ou pas. Le "tchic et tchic aïe aïe" n'est pas loin non plus. Cet empire du milieu, c'est la fuite des cerveaux, l'avènement des recycleurs, des irréductibles très réducteurs. Ce n'est plus un film, c'est une encyclopédie indigente, larmoyante. Ce n'est pas juste enrobé, c'est grotesque

    Tout le monde cabotine, sauf Idéfix...

    Les prestations des acteurs sont gênantes aussi. Si j'étais méchant, je dirais que tout le monde cabotine sauf Idéfix. Guillaume Canet n'est absolument pas investi dans ce pauvre Astérix. Il est mou, on dirait qu'il n'y croit pas. On l'a dit, les guests sont très souvent faux, appuyant le jeu. On a mal pour Pierre Richard en Panoramix, Franck Gastambide galère en Barbe-Rouge, la direction d'acteur fait déjouer le César de Vincent Cassel, Marion Cotillard est là pour nous percer les timpans.

    On peut sauver Gilles Lellouche qui réussit un honorable Obélix (un peu trop poussé aux gloussements, pour tenter de communiquer le rire aux spectateurs en pleine crise d'apoplexie?) - et dont on se demande au vu de ses qualités de réalisateur s'il n'aurait pas réussi un bien meilleur film que son camarade -; Philippe Katerine tient haut la lyre son rôle de barde décérébré (avec toutes les parodies qui vont avec); Ramzy est poussif mais attachant en Epidemaïs, roi de l'esbroufe qui entend bien pécho la reine des yen dans son cachot perdu dans le trou du cul du monde; et José Garcia est complètement folle en Biopix, l'hagiographe de César. Ah, oui, elle n'a pas eu les honneurs des affiches comme tous ces gens du showbiz qui se révèlent piêtres, mais l'actrice qui joue Bibine, tenancière d'un petit bistrot dans un petit port de la Méditerranée, crève l'écran. Y compris quand elle chante Piaf. Puis, rayon showcase, le final avec -M- clôture cette catastrophe ambulante sur une note enfin (guitar) héroïque. Sinon, les habitants du village campés par de vrais comédiens (Lamy, Chicandier, Commandeur, etc.), bien que furtifs, s'en sortent pas trop mal, comme les Romains Yann Papin, François Desagnat et Manu Payet.

    "On peut peut-être passer aux choses sérieuses?"

    Au beau milieu du film, un des héros se demandait, texto: "On peut peut-être passer aux choses sérieuses?" On les attend toujours tant le ciel est tombé sur la tête des Gaulois, des Romains, des Chinois et des spectateurs, y compris ceux qui ne jurent que par les Reels et TikTok et qui, espérons-le, seront assez intelligents que pour ne pas se laisser avoir, corrompre par l'appel de quelques influenceurs qui ont une poignée de secondes à l'écran. Et qui ne reflètent absolument pas ce qu'est ce joyau du Neuvième Art qu'est Astérix et Obélix.

    « Pour vous remercier selon la tradition normande, nous allons vous offrir un grand festin…
    – Ne vous donnez pas ce mal, votre départ nous suffit. Partir, c’est nourrir un peu. » (Goscinny et Uderzo)

    Sic transit gloria mundi. C'est un film malade, sclérosé et tournant en rond, qui nous fait soupirer après dix minutes, que nous "offre" Guillaume Canet. Astérix, c'était bel et bien du chinois pour lui, et il nous pose un sacré lapin avec ce produit de contrefaçon en chine, toc. Cacophonix épidémix qui, au moins, donnera lieu à un album adapté par Olivier Gay et illustré par Fabrice Tarrin, sans doute avec plus de style et de classe.

    https://branchesculture.com/2023/01/31/asterix-et-obelix-lempire-du-milieu-film-guillaume-canet-rate-bd-gilles-lellouche-cabotinage-angele-zlatan-sketchs-mauvais-influenceurs-tiktok-stars-chine-aventure-comedie-blockbuster-pire-adaptation/
    Tanguy Faucon
    Tanguy Faucon

    2 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 février 2023
    Bienvenue dans ma critique de "Astérix et Obélix : L'Empire du Milieu", le film de 2023 réalisé par Guillaume Cannet. Ce film est une adaptation de la célèbre bande dessinée d'Uderzo et Goscinny et met en scène les aventures des Gaulois Astérix et Obélix, qui sont envoyés en Asie de l'antiquité pour aider la princesse Fu Yi à sauver sa mère: l'impératrice de Chine emprisonnée suite à un coup d’état fomenté par le prince Deng Tsin Quin.

    Malheureusement, je dois dire que j'ai été déçu par ce film. Bien que les décors soient très réussis et contribuent à l'immersion dans l'univers de l'Asie antique, le film manque d'humour et l'intrigue n'est pas très captivante. Les blagues tombent souvent à plat et le scénario est prévisible et manque de rebondissements. Les personnages manquent également de profondeur et de développement. Les numéros musicaux, bien que colorés, alourdissent le rythme du film.

    Cependant, il y a tout de même quelques points positifs à souligner. La performance de Vincent Cassel en tant que César ou de Gilles Lellouche dans le rôle d'Obélix sont convaincantes et les scènes d'action sont bien chorégraphiées et entraînantes. De plus, la reconstitution de l'Asie de l'antiquité est très réussie et les décors sont détaillés et contribuent à l'ambiance du film.

    En conclusion, "Astérix et Obélix : L'empire du Milieu" est une adaptation cinématographique décevante de la bande dessinée culte. Bien que les décors soient magnifiques et la reconstitution de l'Asie de l'antiquité très réussie, l'intrigue manque de profondeur et d'originalité, et les blagues ne font pas mouche. Si vous êtes fan de la bande dessinée, vous pourriez être déçu par cette adaptation.
    Sébastien  G.
    Sébastien G.

    4 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2023
    Les codes d'Astérix sont bien repris, beaucoup d'humour de clins d'œil des artistes présents, de l'autodérision, nombreuses questions et préoccupations de la société moderne ! On rigole et on passe un bon moment.
    21 Studio
    21 Studio

    25 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 février 2023
    Le pire de tous, Pire Astérix et Obélix que j'ai vu, sachant que je les ai tous vu. Film vraiment mauvais en tous point. Tous d'abord, l'histoire qui est ni originale car c'est un mélange d'éléments des anciens Astérix et Obélix. De plus l'histoire n'a pas vraiment de sens, Jules César n'a rien a faire dans cette histoire pour citez un exemple. Le jeu d'acteur est nul, Marion Cotillard est cringe a souhait, Cassel ne sert a rien, Canet aurait du s'arrêter au job de réalisateur, déjà que la réalisation est très bancale alors son acting l'est toute aussi. Il reste Gilles Lellouche qui fait du Depardieu mais qui reste quand même le seul à avoir un semblant de jeu correct, je ne compte pas bien-sûr Idéfix qui les bat largement. Les acteurs aussi, vouloir prendre des stars connus qui ne savent pas joué c'était marrant et innovant en 2002 mais plus maintenant tous les guests sont fumés, il apporte rien à l'histoire, il passe seulement à l'écran 10 seconde juste pour dire "coucou" et pour les promos qui suit surtout dans les bandes annonces. Zlatan et Orelsan passe assez bien cependant. Cohen fait du Cohen et cela ne colle pas à son personnage, qui de plus ne sert à rien. Les Vf ou effet visuel sont vraiment mais vraiment à CHIER, c'est nul qui a fait cette merde, c'est fou qu'avec un budget pareil on puisse pondre un telle merde. Le montage est aussi à chier avec des dialogues coupé et d'autres maladresse qui sont scandaleuse au vu de leur incompétence. 65 millions d'euros pour un film pareil, c'est du vol!!! Qu'on-t-il fait de l'argent avec des décors en fond vert très mal dissimulé, des costumes acheté chez Gifi, en aucun cas réaliste, avec un réalisation, un montage et des VF pourris. Il a surement dus passé dans le salaire des Zlatan et des Angele, ou encore même dans le poche de Canet. Si le film s'arrêtait à cela encore... ça irait mais Canet a encore le toupet de venir supplier les gens de venir voir son film en interview, sinon quoi le cinéma Français va mourir, outre le fait que c'est stupide et déplacé, avant de venir gratter en interview et en faisant le promo de ton film juste avec les guests qui sont dedans, "commence simplement par faire un bon film, bien écrit, bien réalisé, bien montée". Hormis le film, c'étais la 1er chose qui m'a dérangé, le 2ème étant qu'il gonfle les chiffres du box office, où pour faire simple il prend en compte les 1er semaine et les avant-première, ce qui gonfle considérablement les chiffres de juste la 1er semaine si on compte aussi les avant-premières. Et le dernier, qui est actuellement dispo sur AlloCiné sont les critiques qui mettent 5 étoiles aux films, avec un critique de 2 lignes, qui est toujours le même et quand on va sur le profil ont se rend compte qu'il n'y a bizarrement que 1 seul critique mettant 5 étoiles au film. Je suppose, même je suis sure qu'il y a eu les créations de Bot, des ordinateurs, qui créent des dizaines, voir des centaines de comptes qui note 5étoiles et qui critique positivement les films pour booster ses stats sur AlloCiné, faite le test qu'allez dans les 5étoiles à la page 10 et de vérifier les comptes. Vous verrez l'ampleur du foutage de g***** que c'est!!! Très déçu du Film mais également répugné par Canet et ses techniques frauduleuses. A ne surtout pas voir et a Boycott!!!
    Charlène M.
    Charlène M.

    14 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 février 2023
    Très drôle.
    Beaucoup d’allusions subtiles qui ne doivent pas être comprises par les personnes qui ont trouvé ce film médiocre.
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