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Estelle H
1 critique
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1,0
Publiée le 8 février 2024
On parle de minimalisme en vendant le livre de deux charlatans. De trop longues minutes d'auto-promotion mal jouées. La mise en scène est gênante à souhait... On n'apprend rien. Un enfer.
Documentaire peu percutant. L'impression de voir un film publicitaire de deux américains qui voyagent aux USA pour vendre leur livre. Ils voyagent dans une belle voiture, dorment dans des hôtels et parlent beaucoup lors de conférences qu'ils donnent sur comment ils en sont arrivés à moins consommer. Il y a bien quelques autres exemples sur des personnes vivant dans moins d'espace ou avec une garde robe réduite. Globalement, le contenu du film est à 90% constitué de discours pour 10% d'expériences présentées. J'aurais préféré l'inverse.
Comme son titre l’indique, le documentaire de Matt D'Avella s’intéresse à ceux qui ne jurent plus que par le minimalisme (quitter un mode de vie axé sur la consommation pour se recentrer sur l’essentiel). Venant de la part d’un pays ne jurant que par la (sur)consommation de masse et de "l’American Dream", cela prête à sourire et intrigue à la fois.
Pendant des décennies, on leur a inculqué que la réussite c’était "l’American Dream", à savoir une réussite matérielle, un salaire à six chiffres, une grande maison et trois garages. Partant de ce constat, le réalisateur a décidé de suivre ceux qui se sont convertis vers le minimalisme et notamment les blogueurs Joshua Fields Millburn & Ryan Nicodemus qui, après avoir entretenu un blog (theminimalists.com) et écrit trois bouquins (Essential, Minimalism & Everything that remains), font la tournée des Etats-Unis pour propager la bonne parole, quand ils ne dédicacent pas leurs ouvrages.
Le film est tellement focalisé sur ces deux personnages que l’on a parfois l’impression d’assister à leur auto-promotion pour leurs ouvrages plutôt que d’assister à un documentaire de fond sur le minimalisme. Alors certes, le film donne aussi la parole à d’autres intervenants, notamment des personnes qui ont tout plaqué du jour au lendemain (après une promotion notamment) ou qui se sont acheté une tiny house, pour se prouver à eux-mêmes qu’ils pouvaient réellement se passer du superflu. Le film évoque bon nombre de sujets (notamment la fast fashion), mais n’apporte pas nécessairement de réponse à nos attentes.
Un documentaire qui aurait clairement mérité un tout autre traitement, tant dans le fond que dans la forme et n’apporte au final, pas grand-chose de nouveau et/ou d’intéressant sur le sujet.
Ce documentaire m'a vraiment plu. Il dénonce le rêve américain et la surconsommation dans sa globalité. Il parle d'obsessions, du stress, du minimalisme évidemment, mais aussi des tiny houses, et présente ainsi de nombreux problèmes, et leurs solutions. Le montage est assez dynamique, il y a de multiples interviews très intéressantes et c'est vraiment super enrichissant.
spoiler: "Love people and use things. Because the opposite never works."
Quelles sont les "choses importantes" que ce documentaire est censé nous montrer ? On nous répète que l'argent ne fait pas le bonheur, mais on ne savait déjà, merci. J'ai perdu une heure de ma vie à regarder ça, car ce film déblatère sur le consumérisme, quand je voulais apprendre sur le minimalisme. Documentaire inutile donc, et qui porte très mal son titre. A fuir.
Dans ce documentaire, on va voir un penchant important de la société occidentale où acheter est un mode de vie qui est fait pour remplir un vide. Certaines images sont même édifiantes lors de soldes où les gens se battent pour avoir une TV à moins 50%. Cependant, au bout d’un moment on tourne un peu en rond car ils parlent beaucoup de leur méthode, du livre qu’ils ont écrit et de leur tournée à travers les Etats-Unis, mais on reste en surface quand il s’agit d’aborder les causes et conséquences de cette consommation. On nous en parle certes, mais on est loin de rentrer dans le détail ou de l’analyse. Voir, ce que deviendrait une hypothétique société si elle arrête cette consommation effrénée ou au contraire si elle coule dedans. MINIMALISM est donc un bon documentaire pour ceux qui ne sont pas encore familier à ce sujet mais restera trop léger si vous en avait déjà vue.