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    Le Chemin des écoliers
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    3,4
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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 415 abonnés 4 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mai 2019
    Très gros casting pour ce Chemin des écoliers, film tombé dans l’oubli et qui pourtant a de vrais mérites.
    Personnellement, je l’ai trouvé très convaincant. D’abord, le casting n’est pas bon que sur le papier. Les interprètes sont tous très solides et dotés de personnages de qualité. Bourvil domine avec une interprétation très fine et un personnage complexe auquel il apporte toute la qualité de son jeu si impeccable dans le sérieux. Lino Ventura campe un personnage viril et dur à cuire dans un registre plutôt comique, et Alain Delon un jeune rebelle, rôle qui lui convenait parfaitement en début de carrière. A noter côté homme des seconds rôles de valeur avec Mondy et Brialy (ce dernier à nouveau pote de Delon après Christine). Côté femme, on retiendra des personnages délicieusement libres, piquants, tendres et drôles. Paulette Dubost est mémorable (la scène des bas, du devoir…), et Sandra Milo apparaît vraiment pour une scène, mais quelle scène. Elle campe un merveilleux personnage de prostituée le temps d’un échange avec Bourvil que j’ai trouvé d’une beauté rare. Françoise Arnoul est aussi très drôle.
    Le casting est très bon, les personnages aussi dans une histoire qui tout en explorant la situation sous l’Occupation avec un humour non dépourvu de sérieux, s’appesantit sur une jeunesse en recherche de liberté, un monde interlope où la tendresse n’est pas absente, des aînés pas forcément incompréhensifs. Subtil, le film est surtout dominé par un rythme alerte et des dialogues très bien écrits. L’intrigue reste légère, mais le final est brillant et le film sait rester passionnant, attachant, très humain. On passe vraiment un bon moment de cinéma pas ringard ni kitsch pour un sou.
    Visuellement, c’est un peu plus faible, certes. Le noir et blanc n’est pas très beau, les décors restent restreints, le film a des airs théâtraux qui n’ont rien d’unique dans les films de cette époque. Pour autant, si la mise en scène est dans l’ensemble basique, il y a vraiment des séquences très belles, notamment celle que j’évoquais avec Sandra Milo. A noter aussi une bande son qui n’est pas seulement là pour meubler les silences, ce qui à l’époque n’était pas une évidence !
    Bon, Le chemin des écoliers n’est pas un chef-d’œuvre, mais la qualité des acteurs, la vivacité des dialogues et la solidité globale du film en font un métrage vraiment très regardable et très appréciable. Je maintiens que la scène des bas est un grand moment de sensualité sexy, bien plus charmant et amusant que des scènes actuelles plus explicites. 3.5
    sly-stallone88
    sly-stallone88

    199 abonnés 2 224 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 août 2014
    un des premiers films d'Alain Delon s'avère prometteur, assez classique mais réussit pour l'époque !!!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 avril 2008
    Intéressant à voir pour le casting de rêve mais ça reste du cinéma sans envergure.
    Plume231
    Plume231

    3 906 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2016
    De l'Occupation et du marché noir pour la toile de fond, qui plus que le fait que c'est une adaptation d'un roman de Marcel Aymé que je n'ai jamais lu, qui plus que le fait que son scénario, qui n'est pas trop mal tout de même, Jean Aurenche et Pierre Bost n'étant pas, contrairement à ce que les jeunes turcs de la "Nouvelle Vague" voulaient faire croire, des manches, qui plus par le fait qu'il soit réalisé par Michel Boisrond, beaucoup plus tâcheron qui suit impersonnellement un cahier des charges que véritable cinéaste, voilà pourquoi on est très loin du niveau d'"Une Traversée de Paris" avec les mêmes scénaristes, le même Bourvil, le même marché noir, la même Occupation, c'est ici un casting qui a franchement de la gueule qui appâte sans conteste le spectateur vers ce film.
    Bon il vaut mieux fermer les yeux sur un Alain Delon pas crédible pour un sou en fils lycéen mineur légèrement porté sur la naïveté qui se fait détourner, le pauvre, par une Françoise Arnoul cru 1959 donc une véritable bombe (franchement qui c'est qui n'accepterait pas de se faire détourner par une Françoise Arnoul cru 1959 ???). De toute façon, Alain Delon n'a été bon que chez Clément, Visconti, Melville et dans une moindre mesure Losey ; avant, comme ici, il n'était pas assez Alain Delon, après il l'est devenu jusqu'à l'overdose.
    Bon, donc, il vaut mieux fermer les yeux sur Delon... par contre le reste du casting... Déjà, Françoise Arnoul on a pas envie de fermer les yeux devant (elle me fait un effet incroyable !!!), mais si en plus il y a Bourvil, toujours dans le ton juste en père un peu trop porté sur l'honnêteté et la bienséance mais toujours brave type qui essaye plus de comprendre que de condamner, Lino Ventura, impec en magouilleur bien profiteur du marché noir, Jean-Claude Brialy, qui lui arrive à faire oublier qu'il a dépassé depuis longtemps l'âge d'être un lycéen, sans parler de seconds rôles comme Pierre Mondy, Paulette Dubost, Madeleine Lebeau, Sandra Milo ou encore Jean Brochard, on prend sans hésiter. Arnoul, Bourvil, Ventura, Brialy, etc... tout ça ensemble, le voilà le véritable intérêt de ce film.
    ronny1
    ronny1

    37 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2019
    En adaptant « Le chemin des écoliers » de Marcel Aymé Jean Aurenche ont gardé l’essentiel. Michel Boisrond dirige avec précision un casting prestigieux, dominé par Françoise Arnoul (considérée en 1959 comme l’autre bombe du cinéma français, face à B.B.) et Bourvil complexe mais attendrissant. Avec eux Lino Ventura nous offre une avant première des « Tontons flingueurs » (mais sans les dialogues d’Audiard) et Alain Delon, malgré quelques hésitations, est très convaincant dans le rôle du petit égoïste qui veut jouer au grand. Seul bémol, Jean-Claude Brialy, malgré une excellente prestation, est déjà trop âgé pour jouer un lycéen. Les seconds rôles, Pierre Mondy en tête, sont épatants et Sandra Milo nous offre un numéro assez géant. L’élégance de la mise en scène de Boisrond et la justesse de la musique de Misraki contribuent à rendre l’ensemble très convaincant.
    Eselce
    Eselce

    1 402 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2021
    Contrebande de jeunes hommes incarnés par de jeunes acteurs en devenir. J'ai surtout apprécié les rôles de Bourvil et de Lino Ventura, lesquels jouent très justes les pères de famille, surtout Bourvil. Un bon film sur le marché noir, l'intégrité et la période de guerre, sa survie, sa luxure et sa jeunesse.
    cylon86
    cylon86

    2 527 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 octobre 2013
    Relativement méconnu, ce film de Michel Boisrond ne manque pourtant pas de mérite. Se situant durant l'Occupation, il occulte volontairement quasiment tout l'aspect de la guerre ne met presque pas de soldats allemands en scène, se contentant de nous montrer comment le cercle d'une famille est bouleversé par les agissements du fils, faisant partie du marché noir pour entretenir sa maîtresse. L'histoire a désormais un peu vieillie mais porte en elle un certain charme qui vient de la qualité des dialogues et du scénario, dont la structure est très bien écrite. La mise en scène est, elle aussi, très soignée avec de superbes éclairages qui donnent beaucoup de contrastes aux images en noir et blanc. Et puis, comment bouder son plaisir quand on retrouve à l'écran Bourvil, Lino Ventura, Pierre Mondy, Françoise Arnoul ainsi qu'Alain Delon et jean-Claude Brialy à leurs débuts ?
    Prad12
    Prad12

    92 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2018
    Casting énorme pour un film qui décrit une France jamais évoqué, joueuse, trafiquante, complice, résistante, collaboratrice sous l'occupation.... la scène où Bourvil invective son fils et où les dîneurs finissent par se rebeller et lui intimer l'ordre de se taire et de partir est révélatrice du climat de l'époque. Un film rare sur la vie entre 40 et 44.... les acteurs et actrices sont tous excellents.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 804 abonnés 12 441 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2024
    Le duo Jean Aurenche / Pierre Bost adapte à nouveau une oeuvre de Marcel Aymè et replonge le grand Bourvil dans le Paris occupè! Nous sommes dans le même contexte que "La traversèe de Paris" (1956), le cynisme en moins, où il se passe beaucoup de choses dans une seule et même journèe! Bourvil est touchant, dècouvrant simultanèment que certains français s'accommodent fort bien de l'Occupation et que son fils (le juvènile et beau Alain Delon) devient un homme sans qu'il s'en aperçoive! Un casting prestigieux, de la bien jolie Françoise Arnoul à Paulette Dubost en passant par Lino Ventura, le gentil Pierre Mondy et Jean-Claude Brialy! La satire est agrèable et mèlancolique, avec le charme de toute une èpoque et la musique de Misraki! Sans doute le meilleur film de Michel Boisrond ("Faibles Femmes")...
    Antoine L
    Antoine L

    13 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mai 2016
    Pendant cette sombre période, on aurait pu croire que le monde entier restait tapi dans l’ombre à espérer des jours meilleurs, mais le film nous montre un aspect très intéressant de cette époque : les gens heureux. Tout le monde ne crevait pas de faim, certains allaient au restaurant, s’offraient du champagne, se faisaient plaisir avec d’agréables compagnies et profitaient tout simplement du bon temps. L’école n’était pas fermée et d’aucun avaient même le luxe de prendre ça avec légèreté. Un choix d’axe surprenant, quasi achronique, mais après tout on peut rire de tout, le film joue habilement sur quelques quiproquos et certaines scènes sont sympathiques, d’autant plus avec un casting si prestigieux. Vite oubliable, le film est néanmoins divertissant et simple.
    Jean-philippe N.
    Jean-philippe N.

    107 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mai 2014
    Adaptation d'un roman de Marcel Aymé écrit en 1945, ce film vaut pour son casting, la plupart des acteurs ayant disparus aujourd'hui, et pour son ambiance nostalgique d'une époque que la majorité des Français de maintenant ne peuvent même pas imaginer. On pourrait supposer que certains personnages sont caricaturaux, mais à bien y réfléchir, si les temps ont changés, les compromissions, les illusions/désillusions, les petites magouilles du quotidien que l'on appelle pudiquement "système D" mais que l'on revendique fièrement, pas tant que cela...
    Film à découvrir comme une curiosité cinématographique des années 50.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 mars 2008
    comedie tre sympa avec un bon scenario
    la fin est sublime,j'ai vu ce film recement et j'ai ete
    bercé,delon et mondy alors a leurs debut
    du pur bonheur
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 mars 2011
    Une intéressante alternative pour ceux qui trouvent que Gabin en fait un peu trop dans "La traversée de Paris". Une distribution brillante où chacun joue parfaitement son rôle.
    evariste75
    evariste75

    156 abonnés 183 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 avril 2024
    Excellent film sur le marché noir sous l'Occupation ,un petit bijou...

    Delon, Bourvil, Ventura + de magnifiques actrices, la guerre traitée sur un mode vaudevillesque...

    J'ai adoré...
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 402 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 mai 2024
    Alain Delon en fils de Bourvil et Jean-Claude Brialy en fils de Lino Ventura...quel casting! Mais quelle erreur de casting aussi...Les deux jeunes premiers n'ont pas, à l'évidence, l'âge de leur rôle de lycéens, d'autant que leurs petites amies respectives sont des maitresses et femmes accomplies...
    Sans avoir lu le roman éponyme de Marcel Aymé dont le film est l'adaptation, je crois deviner, par fulgurances, l'ironie mordante de l'auteur qui apparait si peu dans la réalisation médiocre de Michel Boisrond. C'est à peine si on décèle le sujet du film tant les thèmes possibles sont insignifiants ou survolés.
    L'Occupation est un décor, le marché noir une activité lucrative vaguement abordée à laquelle se confrontent les deux jeunes gens comme un passage à l'age adulte; la boîte de nuit de Lino Ventura, où ripaillent et se mélangent Allemands et riches parisiens, et le français modèle et passif de l'Occupation qu'incarne Bourvil sont probablement, dans l'oeuvre de Marcel Aymé, des sujets satiriques, très ternes, peut-être aseptisés, dans l'adaptation d'Aurenche et Bost. Il manque au film, qu'on pourrait qualifier de comédie dramatique, la patte et le point de vue d'un réalisateur inspiré.
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