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Votre avis sur Le Mystère Henri Pick ?
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J'ai adoré être embarqué dans une enquête digne d'un polar, autour du mystérieux Henri Pick et d'être malmené au gré du scénario, ébranlé dans les certitudes... un très bon moment, Luchini et Cotin sont évidemment parfait dans leurs interprétation, les autres acteurs sont par contre dans le sur jeu, c'est dommage.
Une enquête littéraire dans laquelle un chroniqueur (merveilleusement interprété par Luchini) affirmera seul contre tous qu'il s'agit d'une imposture. On suit l'avancement de l'enquête avec lui, on avance en même temps que lui et on se fait les mêmes remarques. Parfait pour tous les férus de livres !
spoiler: Ce scénario est si bien ficelé qu’intuitivement, on part sur la piste d'un proche d'Henri Pick. Plus précisément, quand au début du film Daphnée parle avec son copain, l’enchaînement et les cuts sont si bien placés qu'on ne soupconne à aucun moment qu'il se soit passé une révélation entre deux. En cela, des indices sont disséminés petit à petit, le scénario est très réussi. Néanmoins, quand j'y repense, le personnage de Daphnée est légèrement incohérent. Quand, à la fin du film, son ptit copain, l'auteur du fameux livre, raconte le pourquoi de son oeuvre : il y a un plan en flash-back : on le voit rédiger son oeuvre sur une table littéralement à côté de Daphnée !! Entres amoureux, elle connaît quand même ses projets, son style d'écriture ! Quelle soit si aisément tombée dans son panneau est peu vraissemblable. Elle est très (trop ?) rusée pendant tout le film. Par exemple à la fin, quand le chronicheur littéraire (Luchini) lui demande pourquoi la machine à écrire retrouvée chez les Pick est la sienne,elle réussi à répondre sans se compromettre ni trop compromettre son compagnon, c'est un peu trop bien pensé pour que cela puisse sortir aussi spontanémént. Bien qu'on découvre que la famille Pick n'était qu'une mauvaise piste, ils restent une simple petit famille bretonne. Comment d'un coup un banal pizzaiolo du Finistère est propulsé sur tous les médias. On s'identifie à cette mère de famille et institutrice. Quand on apprend qu'elle verse ses bénéfices à la recherche contre alzheimer, on compatis. Néanmoins, j'ai un peu de mal avec le message souvent répété : on est bon écrivain qu'avec une culture littéraire.
spoiler: Ce scénario est si bien ficelé qu’intuitivement, on part sur la piste d'un proche d'Henri Pick. Plus précisément, quand au début du film Daphnée parle avec son copain, l’enchaînement et les cuts sont si bien placés qu'on ne soupconne à aucun moment qu'il se soit passé une révélation entre deux. En cela, des indices sont disséminés petit à petit, le scénario est très réussi. Néanmoins, quand j'y repense, le personnage de Daphnée est légèrement incohérent. Quand, à la fin du film, son ptit copain, l'auteur du fameux livre, raconte le pourquoi de son oeuvre : il y a un plan en flash-back : on le voit rédiger son oeuvre sur une table littéralement à côté de Daphnée !! Entres amoureux, elle connaît quand même ses projets, son style d'écriture ! Quelle soit si aisément tombée dans son panneau est peu vraissemblable. Elle est très (trop ?) rusée pendant tout le film. Par exemple à la fin, quand le chronicheur littéraire (Luchini) lui demande pourquoi la machine à écrire retrouvée chez les Pick est la sienne,elle réussi à répondre sans se compromettre ni trop compromettre son compagnon, c'est un peu trop bien pensé pour que cela puisse sortir aussi spontanémént. Bien qu'on découvre que la famille Pick n'était qu'une mauvaise piste, ils restent une simple petit famille bretonne. Comment d'un coup un banal pizzaiolo du Finistère est propulsé sur tous les médias. On s'identifie à cette mère de famille et institutrice. Quand on apprend qu'elle verse ses bénéfices à la recherche contre alzheimer, on compatis. Néanmoins, j'ai un peu de mal avec le message souvent répété : on est bon écrivain qu'avec une culture littéraire.
Une histoire et des personnages plutôt bien menés. Luchini est très bien dans son rôle exarcerbant. Une petit comédie policière teintée d'Agatha Christie dans le port de Crozon.
Un film intelligent et drôle qui oscille entre drame et comédie. L'histoire est originale et portée par des comédiens fabuleux. Lucchini est une fois de plus fantastique.
Je n'avais pas du tout aimé le bouquin de Foenkinos. J'étais donc très méfiant, voire chargé d'à priori, vis-à vis de son adaptation cinema. S'il est convenu qu'on est généralement déçu d'une adaptation sur grand écran , parce qu'on est censé avoir apprécié l'oeuvre littéraire… j'étais heureux de pouvoir faire le chemin inverse et de prendre finalement beaucoup de plaisir à suivre le duo en totale alchimie formé par Lucchini et Cottin. L'enquête est enlevée et présente le petit monde de l'édition littéraire d'une façon heureusement moins vulgarisatrice que celle du roman.
iceman7582
Une comédie gentiment orchestré qui nous tient en haleine jusqu'au bout. C'est frais et entraînant, le casting est excellent et les décors de la Bretagne sont dépaysants. Une sympathique petite enquête française sur fond littéraire qui se laisse regarder sans déplaisir.
Alain D.
Adaptée du roman à succès de David Foenkinos, Rémi Bezançon nous propose avec " Le Mystère Henri Pick " une agréable comédie dramatique. Outre les belles images du Finistère, il nous sert des dialogues subtils, une enquête intéressante et bien rythmée. La réalisation nous offre également un très bon casting avec l'indispensable Fabrice Luchini, Camille Cottin bien en place, et la belle présence d'Alice Isaaz dans le rôle de Daphné l'éditrice.
Un film avec des personnages attachants et une intrigue originale. Le cadre breton rend ce film typique
Guillaume
Comme souvent, un film dont la tête d'affiche est Fabrice Luchini est gage de qualité, plus précisément dans l'écriture du scénario.
Cette présente production ne déroge pas à la règle, avec des dialogues ciselés pour ce comédien au talent fou, dont les personnages secondaires peinent malheureusement à lui tenir la dragée haute.
Reste une histoire au dénouement quelque peu surprenant, ce qui n'est pas toujours la règle absolue !
Cette présente production ne déroge pas à la règle, avec des dialogues ciselés pour ce comédien au talent fou, dont les personnages secondaires peinent malheureusement à lui tenir la dragée haute.
Reste une histoire au dénouement quelque peu surprenant, ce qui n'est pas toujours la règle absolue !
soniadidierkmurgia
"Le mystère Henri Pick" constitue une bonne surprise dans la filmographie récente de Fabrice Luchini qui comme ses congénères (Daniel Auteuil, Gérard Lanvin, Jugnot Gérard,..) souffre d'une pénurie de scénarios intéressants et de réalisateurs aguerris, les obligeant à se commettre dans des productions parfois indignes de leur talent. Rémi Bezançon qui avait crée la surprise en 2008 avec l'excellent "Le dernier jour du reste de ta vie", adapte le roman éponyme de David Foenkinos s'intéressant au petit monde fermé de l'édition littéraire. Un domaine on le sait très cher à Fabrice Luchini, féru des grands auteurs dont il déclame les textes sur scène face à un public conquis . Il interprète ici une émule agitée de Bernard Pivot transposée au XXIème siècle qui se met en tête de
spoiler:
dénoncer ce qu'il croit être une supercherie suite à l'éclosion miracle d'un écrivain inconnu, pizzaïolo de son état, dont le seul et unique écrit aurait été retrouvé au fin fond de la Bretagne dans une bibliothèque possédant un rayon consacré aux manuscrits refusés de l'édition, crée en 1970 par un iconoclaste. Il va mener l'enquête
. Ce rôle comme écrit sur mesure pour Fabrice Luchini, le voit tout à coup départi du cabotinage qui lui sert parfois de béquille quand il lui faut se faire violence ("L'hermine", "Ma loute" "Un homme pressé") face à des rôles improbables. Guidé par un acteur revigoré, on suit donc cette enquête avec plaisir malgré ses quelques incohérences.
. Ce rôle comme écrit sur mesure pour Fabrice Luchini, le voit tout à coup départi du cabotinage qui lui sert parfois de béquille quand il lui faut se faire violence ("L'hermine", "Ma loute" "Un homme pressé") face à des rôles improbables. Guidé par un acteur revigoré, on suit donc cette enquête avec plaisir malgré ses quelques incohérences.
Ingénieux film, adaptation d’un roman qui donne l’eau à la bouche. La fin laissant toute fois sur la faim, c’est le cas de le dire.
Pas mal du tout Le Mystère d'Henri Pick. Film d'enquête qui mélange les genres et offre surtout un bel hommage à la littérature, malgré un récit parfois prévisible. Le long métrage propose une réalisation façon polar agréable. Le twist final est pour autant assez téléphoné...
Voilà typiquement ce que le cinéma français sait faire avec talent. Porté par un excellent acteur entouré de seconds rôles pittoresques, une histoire qui marivaude entre le monde parisien littéraire et une Bretagne de carte postale. Notons que pour une fois le scénario est parfaitement à la hauteur et donc tout ceci est très agréable à regarder. F Luchini est impeccable et surtout son duo avec C Cottin fonctionne parfaitement. Je recommande sans réticence.
3 étoiles - Le Mystère Henri Pick
Film sympathique. La mise en scène est simplement naturelle. Le scénario est construit comme un polar, avec une agréable pincée de malice. De plus, le duo Fabrice Luchini et Camille Cottin est très plaisant. La fin est néanmoins grossière ... Un peu plus de subtilité aurait été souhaitable ... Bref, rien de transcendant ; mais un petit film agréable, qui arrive très bien à agrémenter une soirée.
Film sympathique. La mise en scène est simplement naturelle. Le scénario est construit comme un polar, avec une agréable pincée de malice. De plus, le duo Fabrice Luchini et Camille Cottin est très plaisant. La fin est néanmoins grossière ... Un peu plus de subtilité aurait été souhaitable ... Bref, rien de transcendant ; mais un petit film agréable, qui arrive très bien à agrémenter une soirée.
J'avais vu plusieurs films de Rémi Bezançon, tous appréciés. Celui-ci ne déroge pas à l'habitude. Il est question ici de littérature et d'une sorte de "Bernard Pivot", incarné par Fabrice Luchini, convaincu qu'un manuscrit de qualité n'a pas pu être écrit par un ancien pizzaïolo. S'ensuit une enquête à la Agatha Christie pour prouver la supercherie, avec en face une Camille Cottin jouant avec conviction la fille du pizzaïolo. Cela rappelle un peu l'histoire de Romain Gary, qui sous le pseudo Emile Ajar, avait écrit le superbe livre "La vie devant soi". Illustration vraiment intéressante du monde de la littérature et de l'édition, avec en plus une visite de Crozon et de ses environs.
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