Le mystère Henri Pick fait partie de ces films dont le scénario vaut bien mieux que la réalisation. Adapté d’un livre de David Foenkinos, cette histoire d'enquête littéraire pour retrouver le véritable auteur d'un manuscrit mystérieux trouvé au fond de la bibliothèque d’un petit village breton, était vraiment faite pour le cinéma. Le problème c'est que le réalisateur n’exploite pas le potentiel qu’il a entre les mains. Avec un tel sujet, il aurait fallu de l’ambiance, du mystère, un ton plutôt grave et un rythme assez lent propice à faire naitre le suspense. Au lieu de ça, il fait à peu près l’inverse : tout est rapide, léger, un peu décalé, parfois même assez drôle. On n'est finalement pas loin de la comédie, avec l’impression que le film frôle parfois sa propre parodie (avec en prime Luchini qui s’autoparodie une fois de plus). Le Mystère Henri Pick accroche tout de même grâce à son histoire originale dont on suit les multiples rebondissements sans déplaisir, en essayant de deviner son dénouement. Mais on a toujours cette impression d’occasion manqué. Encore une fois le potentiel était là (y compris du côté des comédiens), si seulement le film s’était d’avantage pris au sérieux. Alice Isaaz n'est-elle pas un peu jeune pour incarner une éditrice qui impose ses goûts et ses choix littéraires au tout Paris (sans oublier le reste du pays)? La comédienne n'a que 27 ans.
Un film un peu trop poussif pour être vraiment agréable à regarder dans lequel les talents de Fabrice Lucchini et Camille Cotin ne sont pas exploités comme ils devraient l'être. Le scénario est insuffisant, le film est lent, les dialogues manquent de caractère. Bref un film qui s'avère décevant.
Un film à suspens prenant, bien ficelé. Les dialogues sont brillants, les situations sont drôles et sérieuses à la fois. Fabrice Luchini signe un de ses meilleurs rôles ces dernières années. Un Sherlock Holmes français sans égal.
Un duo qui fonctionne bien ! On se prend vite au jeu de savoir si , oui ou non, Henri Pick est l’auteur. Les personnages sont attachants et tellement bien incarnés ! J’ai adoré.
J'ai bien aimé ce film. Tout d'abord il y a la Bretagne et ses merveilleux paysages. Son ambiance aussi. Puis une enquête certes un peu irréelle mais qui permet à Fabrice Luchini d'apparaître dans le rôle d'un improbable Bernard Pivot . Luchini ne fait pas son Luchini cette fois mais cette immersion dans le monde littéraire lui permet néanmoins d'exprimer tout son amour de la belle phrase. Très bonne Camille Cottin qui lui donne la réplique de manière très juste et crédible. Un (très) bon film.
Un rôle principal taillé sur mesure pour Fabrice Luchini, brillant de malice et d'ironie. L'acteur, atout majeur devient au fil du film l'unique atout malheureusement, au dépens d'une intrigue qui s'etiole malgré une idée de départ originale. La mise en scène est sans reliefs, la révélation bâclée. Un film seulement pour les admirateurs du talent de Fabice Luchini.
film correct sans plus ..mais agreable a voir Luchinni et Camille Cottin sont bons comme d habitude..j ai lu dans les critiques que les acteurs jouant les deux autres personnages n etaient pas de bons acteurs,pas d accord avec ça,leurs roles sont plus discrets mais tres bien tenus ;;la fin aurait pu etre un peu plus elaboree ,l auteur a pris le parti de nous laisser imaginer ...mais dans ce ce film la je trouve ce parti pris innaproprie ,on a vraiment un gout d inacheve,d ailleurs ce film manque un peu d emotion ,il aurait pu etre etaye par de petits traits d humour..c est trop lineaire trop concret,dommage ..l idee était bonne
J’avais une grande envie de voir ce film, les acteurs m’attiraient beaucoup surtout Camille Cottin qui, je trouve super et Fabrice Luchini qui est très bon dans son jeux d’acteur. De plus l’histoire est assez intriguente cette bibliothèque des livres perdus et cette histoire d’usurpateur m’attirer beaucoup. J’attendais beaucoup Luchini et je n’ai pas été déçu, cette acteur maitrise parfaitement ce personnage froid et têtue d’un critique littéraire qui s’est transformé en Sherlock Holmes pour trouver qui est l’usurpateur de ce livre « les dernières heures d’une histoire d’amour ». Dans ce film on ne s’ennuie pas on a chaque fois un retournement de situation est c’est là où les scénaristes ont bien joué c’est le fait de toujours trouver une solution puis un facteur x qui vient tout déranger puis une autre piste, puis une autre, puis une autre. Ce qu’il me gène c’est que certes il y a toujours un retournement de situation mais on a jamais une scène ou un retournement qui vient nous transcender. Ensuite je l’ai dis dans mon introduction j’attendais beaucoup Camille Cottin j’aime beaucoup cette actrice je l’ai suivie depuis « Conasse » et j’avais vraiment envie de la voir dans un tout autre rôle. A vrai dire j’ai été légèrement déçu elle n’a pas vraiment apporté quelque chose au film bien sure son rôle était important mais elle n’a jamais vraiment réussi à apporter un truc en plus dont le film en avait beaucoup besoin. Et ce duo Luchini-Cottin a mis beaucoup de temps à se mettre en place on a un chassé-croisé qui dure beaucoup de temps puis on a un moment une alliance qui commence à se former puis une situation qui l’est contraint de se quitter pour finalement se remettre à chercher l’auteur de ce chef-d’œuvre. Pour moi c’est un film que je conseille mais il n’a pas réussi à me transcendé il est dans cette catégorie de film qui on tout pour faire un super film mais qui n’arrive jamais à trouver le petit quelque chose pour le faire passer d’un bon film à un chef d’œuvre.
Tiré d'un livre de D.Foenkinos, le mystère Henri Pick est une comédie littéraire policière plutôt réussie qui démarre avec une belle idée : la bibliothèque des manuscrits refusés. On se laisse prendre à découvrir les rebondissements du film, et les liens qui se tissent entre les personnages. Un agréable moment de cinéma.
Les affres de la plume et les mystères littéraires occupent sporadiquement le grand écran. On peut se rappeler du magistral « Ghost Writer » de Roman Polanski ou du plus récent « Un homme idéal » avec Pierre Niney. En général, les romans sont souvent employés comme des mises en abyme littéraires ou des vecteurs d’imposture où nègres et mystification tiennent le haut du pavé. L’imposture est d’ailleurs ici au centre de l’histoire mais ce qui est plus rare c’est que le tout est traité sur le ton de la comédie. Pas la franche comédie populaire et grasse mais le rire est tout de même omniprésent par le biais du personnage truculent incarné par Fabrice Luchini, encore une fois impeccable. Néanmoins, même si l’acteur est excellent, on commence à trouver ses rôles - et sa manière de se les approprier - plus ou moins semblables. Attention à ce que la lassitude ne prenne pas le dessus sur le plaisir éprouvé par le spectateur.
« Le mystère Henri Pick » prend ici la forme d’un suspense centré autour du véritable auteur d’un chef-d’œuvre littéraire sorti de nulle part. Le film nous emmène donc sur les traces d’un duo d’enquêteurs formé par le comédien et une Camille Cottin décidément bien ancrée désormais dans le paysage cinématographique français avec beaucoup de brio et des rôles plutôt variés. L’alchimie entre les deux acteurs est évidente et les seconds rôles ne sont pas en reste, d’Alice Isaaz à d’autres moins connus. Le film démarre fort et nous intrigue dès le départ. On a autant envie que les personnages de découvrir la véritable genèse de ce livre et c’est aussi captivant que de découvrir le coupable du crime dans un polar. A ce titre la résolution est moins heureuse et apparaît quelque peu tirée par les cheveux mais c’est le chemin pour y parvenir qui fait tout le charme du long-métrage. Tout cela est empreint d’un mystère bien entretenu et d’un côté ludique bienvenu. Si l’on pense à la littérature celle, adolescente et primesautière, du « Club des Cinq » pourrait en être le pendant adulte.
Les répliques sont bien écrites et on rit souvent des réactions de Luchini, de son jusqu’au-boutisme et de son entêtement à prouver qu’il a raison. La mise en scène de Rémi Besançon, inoubliable réalisateur du non moins formidable « Le premier jour du reste de ta vie », fait le reste. Moderne, loin des carcans télévisuels qui peuvent miner ce type de productions et mettant bien en valeur les beaux paysages du Finistère, elle rend ce film vraiment plaisant. Si le film passe à côté d’une critique du monde de l’édition et de la littérature en général, il ne se loupe jamais dans ses objectifs premiers qui sont de divertir, faire rire et pousser la curiosité du spectateur. Alors même si la finalité de l’enquête annihile tout ce qui a précédé et constitué le long-métrage, en l’occurrence ses nombreuses fausses pistes, « Le mystère Henri Pick » est un petit délice de cinéma dont on aurait tort de se priver car il est plaisant de bout en bout.
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Cette histoire est originale, plaisante, très mystérieuse, efficace et rondement menée. Surtout l'ambiance est sobre ce qui est un atout supplémentaire. Très bonne séance ciné.
Si l’on part du postulat qu’en France, il y a plus d’écrivains que de lecteurs, on peut légitimement questionner l’intérêt de faire un film à propos d’un roman. « Le mystère Henri Pick » relève ce pari osé en mêlant avec bonheur Pivot et Maigret en la pétillante personne de Fabrice Luchini. L’enquête autour d’un roman improbable laissé dans la bibliothèque des romans refusés pas les éditeurs et écrit par un pizzaiolo nous tient en haleine jusqu’au dénouement final. Avec une simplicité déconcertante, Rémi Bezançon nous maintient dans un suspense captivant sur un thème intello et pourtant accessible à tous. L’humour et les bons mots fusent et il y a des étincelles dans le duo Luchini – Cottin. Camille est espiègle à souhait et tient la dragée haute au Parisien. Ainsi, l'on passe avec jubilation des salons cosy des maisons d’éditions parisiennes aux pierres du fin fond de la Bretagne avec une aisance digne d’une plume décomplexée. Ce film évoque plusieurs aspects de la littérature. En premier lieu, le pouvoir d’un livre qui peut bouleverser la vie des lecteurs, mais il est aussi un hommage aux amoureux des belles phrases et enfin, un plaidoyer sur notre époque qui préfère trop souvent la forme au fond. Le mystère pique à bien des niveaux et offre un divertissement malin et passionnant. A la fin du film, rester assis pour ne pas manquer une scène finale qui en dit long !
Fan de Remy Bezançon depuis ses premiers films (Le léger 'Ma vie en l'air', l'excellentissime 'le premier jour du reste de ta vie', la boum de 'Nos futurs' ou encore la naissance d'un heureux évenement'), le mystère Henri Pick m'a moins accroché bien qu'il ne soit pas dénué de qualité. Cette fois ci, le réalisateur se plonge dans le monde de la littérature et un peu dans les enquêtes à la Agatha Christie (pas de meurtre mais beaucoup de paroles pour résoudre un mystère). Le scénario et surtout le montage de l'histoire arrive à nous tenir en haleine malgré une intrigue au final limitée. Le duo d'acteurs principaux (Fabrice Lucchini et Camille Cottin) sont complices à l'écran et rendent crédible l'histoire. Le cadre principalement dans un village breton isolé est bien mis en valeur. Le mystère Henry Pick est un bon film, un peu éloigné de l'univers habituel de Remy Bezançon, porté par un duo d'acteurs complices.