Lutine
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Thomas L
Thomas L

8 abonnés 2 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 5 septembre 2018
Excellent film, très drôle et qui permet de découvrir un mode de relations amoureuses alternatif (le polyamour) dans une ambiance bonne enfant.
Il faut souligner que ce film est un OFNI (Objet Filmique Non Identifié) : bien malin celui qui peut dire si c'est un documentaire ou un film, le film jouant sur ces 2 tableaux sans arrêt avec le spectateur…
On s'amuse de se faire berner ainsi et on se régale de ce jeu de la réalisatrice avec son public.
Un moment inoubliable !
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 26 août 2018
Film ou documentaire sur le Polyamour à vous de le dire.
Dans tous les cas ce film ouvre une porte qui reste trop limitée à une peuplade de pratiquant.
Mais dans tous les cas il soulève la question de la définition, de son positionnement dans la vie, de la réalité du schéma du "couple" mais aussi et surtout sur les sentiments et les attirances multiples.
SamuelOTook
SamuelOTook

2 abonnés 48 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 12 août 2018
Lutine, un beau projet de film auto-produit avec talent et amour par Isabelle Broué... Sur le cinéma comme art de bricolage et sur le polyamour comme mode de réflexion sur nos relations.
Le visionnage du film, à la première fois comme aux suivantes, est fort plaisant. On rit, et de plus en plus jusqu'au milieu du film, où le procédé de confusion (confusion entre documentaire et fiction, confusion entre fictionnel et réel, confusion entre rejoué et joué, confusion entre acteurs et personnages, confusion entre prénoms, confusion entre relations) fonctionne à plein. Mais, le fait de remettre en cause nos certitudes, même de façon légère sert aussi à réfléchir, car pleins de notions sur les relations et sur le cinéma irriguent le film.
Et, derrière ce bric à brac, construit avec des moyens du broc, on a en fait un film très intelligemment mis en scène et monté. Mais aussi avec un écriture limpide (on s'en rend compte mieux à la deuxième vision, quand on est moins pris par la surprise des ruptures de ton et surtout des fins successives) qu'on pourrait facilement résumer en un pitch d'une phrase : spoiler: c'est l'histoire d'Isa Lutine, qui aime Gaël et qui aimerait faire un film traitant entre autres des relations polyamoureuses, mais hésite sur le format en même temps que dans sa vie privée elle est troublée, et au final, c'est l'arroseur arrosé, mais tout finit bien
... Ne jamais oublier qu'il y a personnages, acteurs, équipe technique et réalisatrice.. Mais au final, quand tout le monde s'aime, bah, on peut amener son projet loin dans de belles directions...
Criticman17
Criticman17

8 abonnés 241 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 7 août 2018
Lutine comme le dit la réalisatrice est un OFNI Objet Filmique Non Identifié, un mélange de documentaire fiction ou l'inverse. C'est une œuvre réflexive qui traite des amours pluriels et qui nous donne envie savoir ce qu'est le polyamour. Est-ce que ce type de couple va t'il être être plus fréquent au cours de notre siècle? Quel est la place de l'enfant dans ce type de relation?
Est-ce ce que l'on arrive à trouver un équilibre dans la durée dans ces couples?
Beaucoup de questions pendant et après le film mais surtout un constat qui est un pure bonheur de l'avoir découvert en salle. On passe un bon moment avec une énergie impressionnante de la part réalisatrice/actrice à mener ce projet avec un énorme enthousiasme.
Beaucoup d'humours, de fantaisies, de rires et d'amours. À découvrir pour son originalité et sa fraîcheur.
Loïck G.
Loïck G.

351 abonnés 1 691 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 2 août 2018
« Et toi tu es polyamoureux ? » « Non je suis comédien ! » Ce dialogue -excellent, drôle- entre Agathe Dronne et Philippe Rebot situe bien le niveau d’interprétation d’un film totalement décomplexé vis-à-vis des codes du cinéma. Isabelle Broué la réalisatrice qui joue son propre rôle quête à travers des rencontres réelles le sens et la valeur des amours plurielles. Pour en revenir plus simplement à la question de la relation amoureuse. C’est un documentaire assumé quand Philippe Rebot intervient pour jouer le petit copain de la réalisatrice. Je passe sur les détails, mais très vite sa participation fixe d’autres barrières à l’entreprise scénaristique qui devient clairement une fiction. C’est du moins ce que je crois, tant la liberté du jeu et de la réflexion interfère sur l’état d’esprit d’un film engagé et sincère, sans être docte , ni militant. Qui est qui, qui fait quoi ? La réalisatrice brouille sciemment les pistes et se prend à son tour les pieds dans le tapis. Ca peut agacer, mais d’un point de vue cinématographique c’est un exercice jubilatoire. Un peu longuet, peut-être, mais jubilatoire.
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 30 juin 2018
J'ai eu la chance et le plaisir de voir Lutine...un film engagé pour l'amour libre, incroyable drôle et porté par de merveilleux comédiens !!!
Je vous le recommande vivement
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 27 juin 2018
Une pépite !
Vu à Nice, au Mercury, en présence de la réalisatrice (dont on ne peut qu'être sous le charme par l'intelligence humaine et l'accueil généreux).
Une pépite, donc ! Tout d’abord par l’écriture et la réalisation que j’ai trouvée teeeeellement intelligentes et originales, ça m’a fait des nœuds au cerveau et des bonds dans le cœur ! Très envie de retourner le voir une seconde, voire une troisième fois (vous comprendrez mieux pourquoi quand vous le verrez !). Ça sort du cadre, c’est inattendu, non-conventionnel… Et j'ai beaucoup ri !
Et ensuite pour le thème, le sujet-même, qui ne fait absolument pas de prosélytisme et qui montre toute la complexité de notre condition humaine. Le couple semble tellement source de souffrances inéluctables, quelle bonne idée d'envisager d'autres modes de fonctionnement, ne serait-ce que pour la réflexion, le partage d'envies, de ressentis... Etre au plus près de soi (soi-même). Et donc de l'autre.
Finalement, si l’on devait tirer une "leçon", ou du moins une réflexion, c’est que quel que soit le mode de relation que l’on choisit ou que l’on vit, au plus on communique, on exprime ses émotions, ses ressentis et ses désirs, au mieux il y a des chances de comprendre l’autre et de trouver un langage commun ;) Sans nécessité absolue d’étiqueter et de nommer les choses. Pas besoin, donc, d'être adepte du poly pour apprécier ce film à sa juste valeur ;)
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 22 juin 2018
Je m'attendais à profiter d'un sujet intéressant dans le contenu, mais c'est au niveau de la réalisation que j'ai pris une grosse claque. Une belle leçon de cinématographie, et probablement une source d'inspiration pour ma pratique. C'est un film à voir sans attentes pour en profiter au maximum.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 13 juin 2018
Lutine,

C'est beau c'est drôle c'est émouvant c'est charmant et c'est de l'amour en boîte ...
Filez donc le voir ♥�

J'aime j'aime j'aime !
May Lune
Yves G.
Yves G.

1 560 abonnés 3 581 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 9 juin 2018
Savez-vous ce qu'est le polyamour ? Le terme nous vient de l’américain "polyamory" - parfois traduit polyamorie. Il se répand avec le livre "The Ethical Slut" publié en 1997. Françoise Simpère, qui vulgarise le concept en France, lui préfère le terme de lutinage.

Le polyamour est la possibilité de vivre simultanément plusieurs relations sans tromperie ni mensonge. Le polyamour prône une non-exclusivité sexuelle et sentimentale librement consentie. Le polyamour, qu'on le vive seul.e (on parle de solo-poly), à deux, à trois ou à plus, entend dépasser le couple. Il se distingue de l'infidélité ou du donjuanisme - qui est une forme de non-exclusivité mais pas librement consentie - du libertinage - qui prône une liberté sexuelle mais pas amoureuse - ou de la polygamie - qui réduit la relation au cadre matrimonial. C'est une nouvelle forme de féminisme qui place les deux parties du couple sur un pied d'égalité.

Le sujet est intéressant et méritait un documentaire. On imagine volontiers qu'il aurait pu s'organiser autour de l'interview face caméra de tout un panel de sociologues et de polyamoureux, sur le même mode que celui récemment utilisé par Amandine Gay pour donner la parole aux femmes noires ("Ouvrir la voix").

Mais Isabelle Broué ne se laisse pas aller à cette facilité. Elle préfère construire une histoire autobiographique dont elle serait l'héroïne, se filmant en train d'interviewer quelques personnalités marquantes du polyamour, et filmant aussi son couple que le tournage de ce film met à mal. Cette voie-là, les amours contrariées d'une quarantenaire, n'est pas sans rappeler l'excellent "Jeune femme" ou le non moins excellent "Victoria". Ce parti-pris est est charmant. Mais ce n'est pas encore sur le terrain de la comédie romantique que "Lutine" est le plus intéressant.

Car "Lutine" a plusieurs tiroirs et cache un troisième film. Un film que n'annonce ni son titre ni son affiche et qu'à moitié son pitch. "Lutine" est un film sur une réalisatrice, intello bohème, diplômée de la Fémis, en panne d'inspiration et de financement depuis son dernier film tourné dix ans plus tôt, en train de tourner son film. Et il le fait avec une auto-dérision, avec une sincérité, avec une malice, avec une intelligence qui forcent l'admiration. En phase avec son temps, "Lutine" a la liberté de ton, la simplicité des meilleurs films français, petits par leur budget, mais pas par le talent de leur réalisateur : Antonin Peretjako, Guillaume Brac, Antoine Desrosières, Sophie Letourneur...

Au départ, on a l'impression d'être embarqué dans une entreprise que l'héroïne, un peu bordélique, ne sait pas vraiment comment mener à bien. Le scénario et les acteurs eux-mêmes font de constants allers-retours entre la réalité et le film : ainsi de Philippe Rebbot, excellent comme toujours, qui joue tout à la fois le rôle d'un producteur médiocrement réceptif au projet de d'Isa, puis celui de Philippe, l'acteur qui joue le rôle de l'amoureux d'Isa car celui-ci - lui-même interprété par l'acteur Mathieu Bisson - refuse d'y jouer, avant de jouer aussi le rôle de Philippe dans le film d'Isa. Au bout d'un moment, le spectateur s'y perd (comment Philippe peut-il à la fois jouer le rôle de l'amoureux d'Isa et le sien dans le film d'Isa ?) et les personnages eux-mêmes font mine de s'y perdre aussi.

À la fin de cette "comédie romantique de fiction documentée", on n'en sait hélas guère plus sur le polyamour ; mais on est tombé sous le charme d'Isabelle Broué, aussi talentueuse devant que derrière la caméra. Et on n'espère ne pas avoir à attendre dix ans pour voir son prochain film.
Grégory H.
Grégory H.

2 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 28 mai 2018
Un film, OFNI, à voir et faire connaître !
Un style unique, où se mêlent émotions, rires, expériences et réflexions...sur un sujet qui ouvre l'esprit et le coeur :-)
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 11 mai 2018
Un film drôle, original, qui pousse à réflechir et à remettre en question nos habitudes
La mise en abime opéré dans ce docu fiction nourrit cette reflexion
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 10 mai 2018
Un film tant attendu par le communauté polyamoureuse , magnifiquement réalisé par une femme à la personnalité tout aussi magnifique , ponctué de fiction , de réalité , d’aveux , tout cela dans une touche tantôt humoristique , tantôt un peu plus dramatique . Pourquoi 4 étoiles ? Tout simplement car ce scénario très originalement tordu et dans une mise en abîme subtile , à parfois tendance à perdre un peu le spectateur qui q donc du mal à parfois se situer dans le cours de l'histoire .
Sinon , bravo isabelle !
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 4 mai 2018
Le film d’isabelle Broué nous embarque habilement et nous fait vivre une expérience de cinéma totalement singulière. Deconsruction/reconstruction de l’image « écran », (ce qui est donné à voir et à entendre vs ce qui est) mais aussi de l’image « miroir » (ce qu’Isa pourrait, voudrait vs devrait être), Une réalité et une fiction qui s’enchevetrent et dont les frontières sont impalpables. Une réalité qui pourrait illustrer un modèle sociétal dominant et une fiction qui pourrait refléter un modèle alternatif du couple, un idéal fantasmé pour beaucoup que sont les « amours pluriels »
Besoin de s’y perdre pour mieux s’y retrouver. Ce format hybride entre réalité et fiction était peut être «techniquement » le seul envisageable pour obtenir matière face à la réalité de terrain (un sujet tabou, des gens qui ne veulent pas s’exprimer à visages découverts) mais aussi et peut être la seule façon d’effleurer la conscience collective et de nous toucher car ce fil entre réalité et fiction ouvre la porte au doute dans sa profondeur. Un doute qui permet une identification plus aisée et ainsi la réflexion d’un plus grand nombre, aussi éphémère soit-elle. On est pris au piège, on y repense en sortant et on a envie d’y retourner.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 2 mai 2018
Délicieux ! Excellent et rare !
Un manifeste précieux dans notre époque de libéralisation de parole.
Un antidote au dénigrement du désir, de sentiments amoureux et de pulsions ...
Ce qui m’apparaît comme sujet principal du film, en dehors de polyamour :
- les subtilités du désir féminin, si bien observés, comprises, explorés et exprimés, tout un paysage de ces complexités, ses fragilités, ses subtilités, sa puissance ...
Le film fait par des femmes et hommes vivants et désirants, les sentiments joués semblent s'entremêler avec ceux réellement vécus lors du tournage, créant une délicieuse énigme ...
Je n'ai vu nul part ailleurs une telle finesse d'observation, puis une si belle expression.
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