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Peter Franckson
52 abonnés
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4,0
Publiée le 22 avril 2018
Le titre fait référence au surnom d’Isidore, barbu obèse qui a dû abandonner la course automobile à cause de son excès de poids et qui vit, à 35 ans, chez sa mère. Son frère, qui dirige un chantier de construction de maisons, lui confie une mission : ramener le cercueil d’un ouvrier ukrainien dans son pays et décédé sur le chantier, soit 911 km pour atteindre la frontière en passant par la Hongrie. spoiler: Les ennuis commencent pour Easy dès le passage de la frontière en Ukraine où la personne qui devait prendre en charge le cercueil est absente . Un très beau film, à l’humour décalé, au scénario inventif (qui renouvelle le « road-movie »), en étant constamment sur le fil du rasoir avec des situations absurdes voire surréalistes où le visuel l’emporte. Le film repose sur le personnage d’Easy, joué par Nicola NOCELLA (36 ans), profondément seul, victime de son addiction au sucre et aux médicaments, attachant, d’une grande ténacité dans l’adversité et qui rappelle, un peu, les personnages joués par Zach Galifianakis dans la trilogie « Very bad trip » (2009, 2011 et 2013) et dans « Date limite » (2010) de Todd Philips. Peu futé, il réussit toujours à trouver une solution à ses problèmes. D’où aussi une métaphore sur la vie, sans oublier le sens de l’accueil des ukrainiens. .
Ce film est une déclaration d'amour à l'Italie et à l'Ukraine. Le lien entre les deux pays se fait par la dépouille d'un ouvrier ukrainien transporté par un italien désabusé, Easy. Le voyage aux côtés du cercueil va lui redonner goût à l'activité, et lui permettre de traverser des déserts humains tout en faisant des rencontres mémorables. Le décalage choisi pour raconter cette histoire est savoureux !