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Un visiteur
4,0
Publiée le 20 mars 2014
Roman Polanski nous livre ici une enquête policière prenant place à Los Angeles, sur fond de magouilles financières et de manipulations. Ici, rien n'est tout blanc, mis à part la chemise de Gittes, détective privé en charge d'une affaire labyrinthique joué par un Jack Nicholson brillant. Le résultat final est un film épuré, qui retranscrit fidèlement l'image que l'on a des grandes villes américaines dans les années 30. Il y a un sacré travail derrière ce film (décors, costumes, bande originale...) et cela permet une immersion assez facile du spectateur dans cet univers. Malgré quelques longueurs, tout s'accélère vers la fin du film, pleine de surprises! Véritablement un classique du film noir, en couleurs!
Je m'attendais à une grosse révélation à la fin de l'enquête, malheureusement rien d'exceptionnel. Je m'attendais à ce qu'une exécrable machination soi porter au grand jour, un peu comme dans Soleil Vert. Mais après, Polanski mène bien sa barque. Nicholson ( qu'on ne peut présente plus ) joue le rôle de ce détective privé qui enquête sur la mort de cet ingénieur des eaux. Au fur et à mesure que l'enquête avance, le brouillard se dissipe, et le complot est en train d'être élucider. Malgré les diverses menaces de multiples tueurs professionnels, Jake vas user d'une motivation sans faille pour découvrir la vérité sur ce curieux meurtre. En deux heures et dix minutes, il ne vas pas y avoir grand chose à se mettre sous la dent pour ceux qui s'attende à un film un peu plus de pétardades. Mais pour moi c'est ce qui fait la force du film, on change de style. Les excès d'adjectifs et de superlatifs sont ennuyant à force, alors je vais juste dire que Dunaway et Nicholson sont tout deux remarquables dans leur rôle respectif. C'est pour moi mon premier Polanski, et je ne suis pas déçu.
Roman Polanski, nous livre avec "Chinatown" sa plus belle œuvre. Ce film noir, à la fois novateur et classique (!) est vraiment grandiose. Doté d'un bon scénario, il nous plonge dans un Los Angeles tortueux et sombre où l'on suit le détective Jake Gittes, ancien flic hanté par l'époque où il faisait sa ronde dans le Chinatown de Los Angeles, il est engagé par une femme pour filer son mari prétendument volage, directeur des services de l'eau et de l'électricité de la ville. Puis, tension, suspense et péripétie s'intensifieront au fil des minutes, jusqu'à un inattendu et réussi déroulement final. L'atmosphère est semblable au meilleur film de noir des années 1940/1950, c'est à dire sombre, envoutante et captivante. Techniquement Polanski a le sens du détail, et encore une fois il s'inspire sans copier des meilleurs films noirs, sa mise en scène est excellente. Coté interprétation, le duo Faye Dunaway/Jack Nicholson est excellent, mais c'est surtout lui que l'on retient, sa prestation est grandiose. Un très grand film noir.
Reprenant les codes des grands films noirs, Polanski nous mène ici dans une intrigue à tiroirs diablement efficace mêlant corruption politico-financière, affaire de moeurs et secrets familiaux dans un L.A. caniculaire assommé et assommant de soleil. La photographie magnifique et ultralumineuse agit ici comme un poids, l'expression "un soleil de plomb" n'a jamais été aussi bien montrée. Commençant de manière assez légère par un jeu de dupe dont le détective Gittes (fabuleux Nicholson) est victime, l'histoire tourne au drame au fur et à mesure que sa quête de vérité l'oblige à courir tête baissée de révélations en révélations, pour terminer dans une tragédie absolue, spoiler: non pas tant dans la mort de la trouble Evelyn Mulwray (Faye Dunaway) que dans le départ de son père (John Huston) mettant la main sur le fruit de son inceste.
Un scénario excellemment construit, une très belle réalisation et 3 acteurs au top font de ce film un très très bon film.
Avec "Chinatown", Roman Polanski signe un film noir à la mise en scène académique et efficace, porté par un tandem d'acteurs au top : Jack Nicholson le privé cynique mais droit, et Faye Dunaway la femme fatale qui cache un lourd secret. L'action se situe dans le Los Angeles des années 30, où la "guerre de l'eau" fait rage, puisque la sécheresse menace l'irrigation et le développement de la cité des anges (située entre la mer et le désert). Sur fond de magouilles et de corruption, les 2 héros finissent par se rapprocher, jusqu'à affronter ensemble l'issue fatale de ce mélodrame. "Chinatown" se suit avec intérêt, mais l'intrigue m'a paru trop mince, trop confuse et trop linéaire pour en faire le chef d'œuvre du film noir souvent proclamé ; le scénario manque de rebondissements pour atteindre ce statut.
Avec "Chinatown", Roman Polanski a fait ce que font les grands cinéastes: s'approprier les clichés d'un genre. L'histoire en question est finalement assez classique, tout comme son scénario excepté la fin qui est d'une grande noirceur. Mais la mise en scène, elle, ne ressemble à aucune autre. Chaque plan est imprégné d'un profond pessimisme, quasi indescriptible, et révélateur du nihilisme qui caractérise le film. Ce nihilisme, même s'il fait parfois obstacle à quelque attachement que l'on pourrait éprouver, fait du long-métrage de Polanski un classique, et par conséquent, un film noir singulier. La douleur ambiante est portée par un J. Nicholson d'habitude très extraverti, et qui trouve là un rôle d'une grande sobriété en réalisant une performance de taille. Ce film crépusculaire, où se mêlent mensonges et manipulations, se distingue finalement par son imprévisibilité. Un tour de force en quelque sorte, quand on sait que l'histoire n'a pas grand chose d'original.
Immense classique du film policier, "Chinatown" reste une référence absolue du polar noir avec son scénario en béton, sa réalisation et ses acteurs magnifiques.
Avec Chinatown, Polanski s'offrait ce qui reste peut-être comme son plus grand succès. La réussite a ici le visage d'un polar noir, archétypal mais qui se démarque pourtant par sa qualité et la veine pessimiste du réalisateur, qu'il arrive à tracer même dans un genre où la joie de vivre ne transpire pas nécessairement, pour faire dans la litote. La caméra du franco-polonais, classique mais ingénieuse, s'applique à fouiller tous les recoins de ce Los Angeles dans son incoercible ascension, tout en suggérant très bien l'invisible, et à travers le non-dit et le caché. On circule donc dans une intrigue retorse aussi paumé que Jack Nickolson, qui malgré sa ténacité et sa compétence ne parvient pas à démêler un sac de nœuds solidement noués. L'immersion est donc réussie et maintient l’œil attentif, pendant que le cerveau est quant à lui occupé par une enquête qui semble n'avoir jamais de fin. C'est de là que le scénario tire sa force ; les découvertes s’enchaînent avec dynamisme et une réussite parfois inattendue, mais elles ne font au final qu'éclairer un nouveau labyrinthe duquel il faut s'extirper. On se croit alors piégé dans ce Monde où intrigants et malhonnêtes semblent toujours davantage pulluler. D'autant que semble se rapprocher, par des allusions de plus en plus appuyées, Chinatown, lieu d'une ancienne désillusion pour le détective Jack Gittes, preuve qu'en quelque lieu qu'on cherche, la cupidité se terre, cachée peut-être, souveraine toujours. C'est donc bel et bien dans ce lieu symbolique que prend fin l'intrigue, dans une scène à l'ironie glacée et à la finesse imparable, plus tranchante qu'une lame de scalpel. La fin d'un numéro de Jack Nickolson, impressionnant de ténacité, d'impertinence et de charisme. Oscar du meilleur scénario original, un polar travaillé et abouti. L'époque du meilleur Polanski, sans le moindre doute.
Polanski et Nicholson, ça ne pouvait pas donner un mauvais film, n'est-ce pas ? Un bon film, complexe et intelligent, avec une fin qui laisse son spectateur plus que surpris. C'est dommage qu'on ai jamais eu cette fameuse trilogie avec le personnage de Nicholson, qui a un charisme tout simplement dantesque. Nicholson réalisera des années après un autre film avec ce même personnage, mais en moins bon malheureusement.
Roman POLANSKI rend un bel hommage aux films noirs avec ce classique à la mise en scène soignée, à la très belle reconstitution d'époque et surtout magistralement interprété par le duo NICHOLSON-DUNAWAY (qui est remarquable dans ce rôle de femme fatale vénéneuse et tourmentée). John HUSTON est aussi excellent dans un rôle de personnage trouble. Le scénario est très bon, embrouillé à souhait avec de nombreux rebondissements. POLANSKI a néanmoins fait mieux (la trilogie des apparetements maudits, le pianiste, etc..)
Roman Polanski dans ce qu'il sait faire de mieux : le thriller. Investigation dans le milieu du traitement de l'eau en pleine Californie, Jack Nicholson en détective privée aux méthodes très personnelles. Le nerf du film est ailleurs : la ravissante Faye Dunaway dans son plus beau rôle, renverse l'enquête en romance interdite. Elle constitue à elle seule tout ce qui fait qu'on se rappelle d'un film, même après des années.
Chinatown, c'est d'abord le climat rétro des années 1930, qui passe magnifiquement la rampe. Polanski retrouve l'atmosphère et la classe des films noirs hollywoodiens d'antan sans sombrer dans la réplique nostalgique et aseptisée. L'enquête tortueuse se fait en eaux troubles, dans un univers poisseux. Un puzzle complexe qui cache des rapports de force cruels, ambigus, inavouables.
Brave type accablé, volontaire, mais toujours en retard, Gittes court après ce qu'il favorise lui-même. En privé un peu maso et désabusé, teigneux et faible, Jack Nicholson fait un sacré numéro. Son sparadrap sur le nez - super idée - est une manière bidonnante de montrer que son flair est mis à rude épreuve dans cette affaire où tout le monde semble jouer double jeu. Faye Dunaway est fatale à souhait, et John Huston campe un pervers convaincant. En un mot : l'affaire est bien pourrie, et le film, très réussi.
Un thriller à la noirceur étouffante, à la mise en scène très intelligente. Ca démarre assez modestement pour atteindre des paroxysmes dans le sordide. Marquant, dérangeant mais tellement bien vu de la part de Roman Polanski. Jack Nicholson et Faye Dunaway sont très bons et troublants. Grand film noir dans la lignée des romans de Raymond Chandler.
Réalisé par Roman Polanski, Chinatown est un film noir d’une rare intensité et possède une complexe et intelligente histoire. Le film reçut l’Oscar du Meilleur scénario en 1975 ainsi que cinq Golden Globes dont ceux du Meilleur film dramatique, du Meilleur acteur et du Meilleur réalisateur. Jake Gittes, un ancien policer de Chinatown devenu détective privé, reçoit la visite d’une femme se faisant appelé Mulwray et qui lui demande de filer son mari, ingénieur des eaux à Los Angeles, qu’elle soupçonne de tromperie. Mais Gittes va ensuite recevoir la visite de la vraie madame Mulwray l’entrainant ainsi dans une enquête dangereuse quand Mr Mulwray sera retrouvé mort. Sorti en 1974, Chinatown est vite devenu au fil des années un classique des années 1970 et un grand chef d’œuvre du film noir. Sacré par de prestigieuses récompenses en 1975 et résistant ainsi l’impact du Parrain II qui récolta lui aussi les plus grandes récompenses du Septième Art, Chinatown est un film d’une noirceur intense. Avec son scénario de départ d’enquête policière classique où un privé est engagé par une femme qui n’est pas ce qu’elle prétend être pour filer le mari trompeur, le film nous emporte par la suite dans une histoire plus complexe avec un assassinat mystérieux, une machination sur la distribution des eaux de Los Angeles, une femme intrigante et un final noir comme jamais. Le film retranscrit parfaitement et avec brillantissime l’ambiance des années 1930 dont la sublime musique de Jerry Goldsmith parfois angoissante contribue à la réussite de ce film noir fascinant. Et en effet ce qui est le plus terrible dans Chinatown c’est que l’histoire prend fin sur un final dramatique permettant ainsi de clore le film sur un certain échec du héros Jake Gittes laissant ainsi le méchant, interprété par un excellent John Huston, s’échapper. Et ce qui est intéressant dans ce film de Roman Polanski c’est que le titre qui fait donc référence au quartier chinois de Los Angeles est évoqué par notre héros durant tous le film où il était policer et à connu un évènement tragique mais n’apparaît qu’à la toute fin du film lors de ce fameux final tragique. On comprend par la dernière réplique du film : « Laisse tomber Jack, c’est Chinatown. » que notre héros est en quelque sorte maudit par ce quartier où il ne connaît que la défaite, le mal et qu’il y est moralement resté pendant tout le film. Mais en plus de son excellent scénario, le film possède une force au sein de ses deux acteurs principaux que sont Faye Dunaway et Jack Nicholson. Tous les deux excellents on retiendra surtout la présence mythique de Nicholson en détective privé assez cynique avec des répliques qui font à chaque fois mouche et là on se dit que cet homme est un grand acteur de cinéma. Chinatown de Roman Polanski est donc un chef d’œuvre du Septième Art avec deux grandes stars à l’affiche qui font de ce film noir un classique des années 1970 et est aussi culte que le pansement que Jack Nicholson à sur le nez pendant une bonne partie du film. Inoubliable !