Honte sur moi ! Que les foudres de Zeus ou de Jupiter viennent s’abattre sur cette sale tronche qui est la mienne ! Pourquoi ? Pour la bonne raison que depuis maintenant bien longtemps, j’adore cet acteur qu’est Jack Nicholson, et que jusqu’à maintenant, je n’avais jamais vu « Chinatown » ! Pour un tel sacrilège, je devrais être envoyé aux Enfers ! Bon, allez, on va arrêter de dire n’importe quoi cinq minutes, et l’on va se pencher un peu sur ce film. On peut reprocher pas mal de trucs à Hollywood, à juste titre d’ailleurs, en revanche, il faut quand même avouer que les studios Hollywoodiens avaient quand même du savoir faire pour concocter des polars noirs ! Et ce n’est pas « Chinatown », polar noir contemporain, qui me fera dire le contraire. Ma connaissance de l’œuvre de Roman Polanski est des plus limitées. Cependant, beaucoup d’internautes s’accordent à dire que ce film est l’un des meilleurs (si ce n’est le meilleur) réalisés par le cinéastes. Et même si mes connaissance Polanskiniennes sont très faibles, je n’ai aucun mal à croire celles et ceux qui portent ce jugement tant ce « Chinatown » est un polar captivant de bout en bout. Certes, par moments, l’intrigue est un peu tordue, on se demande où Polanski veut nous emmener, mais finalement, on arrive à bon port et tout cela se conclue sur un final grandiose, bien loin des traditionnelles happy ends américaines. Des défauts (et encore, si on peut appeler ça comme ça), il y en a, mais ils se comptent sur les doigts d’une seule main et sont totalement éclipsés par les (très) nombreuses qualités de ce film. La principale porte le nom de Nicholson. LE grand Jack Nicholson encore une fois au top du top, qui écrase le reste de la distribution et qui bouffe la caméra et l’écran par sa seule présence. Il domine tout, même la classieuse Faye Dunaway, excusez du peu ! On pourrait écrire beaucoup de choses sur ce film, mais ce ne serait qui répéter ce qui a déjà été dit maintes et maintes fois. Si ce n’est que le statut de film culte du cinéma américain des années 70 est largement mérité, et que celui de film culte tout court l’est lui aussi.