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    Chinatown
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    VOSTTL
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    85 abonnés 1 874 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2020
    Roman Polanski maîtrise le film noir des années d’or d’Hollywood comme un John Huston. Celui-ci est un des personnages de « Chinatown ». Comme un ingrédient indispensable que l’on parsème avec parcimonie pour retrouver le goût d’antan. « Chinatown » est un polar Noir réussi, haletant et aussi étrange que cela puisse paraître au scénario compréhensible. Ne disait-on pas que les grands classiques du film Noir comme « Le grand sommeil » par exemple, reposaient sur des scénarii abscons, parce que trop alambiqués. Cela ne signifie pas que « Chinatown » soit prévisible et lisible. Du tout. Roman Polanski nous livre une oeuvre profonde, complexe sans perdre le spectateur en route. La mise en scène soignée et le sens du cadre permettent de traverser ce noir récit sans encombre. Jack Nicholson est tout en nuances, et contrairement à un Philipp Marlow, il n’a pas d’arme sur lui. Comme le dit si bien Evelyn Cross Mulwray (impeccable Faye Dunaway) rester en vie 24h est grand miracle ! Il est vrai que le détective Jakes Gittes s’en sort bien dans ses costumes trois-pièces. Justement, en parlant de costumes, tout est beau malgré la noirceur du récit : les voitures, les couleurs de la Californie, l’orangeraie… Propres aux films Noirs, l’enquête confiée commence par une banale affaire d’adultère, une routine qui se révèle bien plus complexe et dangereuse avec un secret glaçant en point d’orgue. Un grand Polanski, un bel et respectueux hommage au genre. A (re)découvrir en V.O pour la voix de Jack Nicholson.
    Patjob
    Patjob

    31 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mars 2020
    « Chinatown » est un hommage au film noir ; il en est aussi la quintessence. Hommage aussi au roman noir, qui a engendré le genre cinématographique. Dans l’approche et l’esprit, le film fonctionne comme un roman du maître, Raymond Chandler : tout commence dans le bureau d’un détective privé, qui se voit confier une assez banale affaire, ce qui semble être son quotidien et son gagne-pain ; il s’agit là d’une filature dans le cadre d’un soupçon d’adultère. Et comme dans les romans précités, le détective va découvrir, par hasard, puis par volonté, beaucoup d’autres choses révélatrices d’un fonctionnement délétère de la société. Sans faire preuve de manichéisme primaire, Polanski nous fait découvrir ce que son personnage découvre : les travers sociaux collectifs (corruption, magouilles, abus de pouvoir, absence de scrupules,…), mais aussi les travers intimes (à ce sujet, la phrase prononcée par Noah Cross « Ce que la plupart des gens n’arrive pas à comprendre, c’est que dans certaines circonstances, n’importe qui est capable de faire n’importe quoi » peut rétrospectivement apparaître comme un démon personnel du réalisateur).
    Pour en revenir au film, il atteint la perfection du genre grâce à plusieurs éléments. Le scénario de Robert Towne, riche, touffu, complexe, parfaitement écrit, mérite une attention constante, tout en touchant à une dimension symbolique (celle de l’eau, l’élément vital de base, celle du quartier qui hante le passé de Gittes,..) La réalisation virtuose de Polanski est à l’unisson : la construction est exemplaire, le rythme est parfait, chaque scène dure ce qu’il faut et a sa signification et son utilité, parfois révélée bien plus loin. Les deux heures dix de film en paraissent la moitié, tant il génère un intérêt jouissif et permanent. En rajoutant des images choisies, intelligentes et soignées, une bande originale magnifique et une interprétation mémorable de Jack Nicholson et de John Huston, tout concourt à en faire ce chef d’œuvre, probablement celui du genre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 février 2020
    Le film se concentre trop sur les personnages (notamment celui de Jack Nicholson) seul la fin semble donner un véritable sens.
    liamsi
    liamsi

    15 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2020
    Difficile de juger un film de 1974, les standards ayant bien évolué depuis, ne serait-ce qu'au niveau du jeu des acteurs qui ici n'échappe pas à la règle, le scénario quant à lui est moyen tout au plus, le genre thriller/enquête ayant évolué drastiquement en 45 ans.
    gerard.d
    gerard.d

    3 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 février 2020
    Très décu. Je voulais regarder un vieux Polanski, un bon film quoi. Et je suis tombé sur ce polar assez stylé mais filmé avec les pieds.
    Les acteur sont excellents et notamment Nicholson. Comme d'habitude !! Ravi de voir John Huston ici.
    Ça c'était pour le positif.
    Coté neutre, le scénario pas dingue, une histoire pas si bien ficelée du début à la fin et un gros ventre mou.
    Le négatif, mais alors très très négatif, c'est le cadre. Pourquoi cette surabondance de gros, mais alors très très gros plans? Alors que les décors et les costumes ont l'air d'être au rendez vous, on ne les voit pas vraiment, on les devine derrière les personnages qui prennent toute la place. Surtout le visage (même le chapeau ne passe pas). Et ça fait tellement cheap... Il l'avait pourtant le gros, mais alors très très gros budget. Même Faye Dunaway n'a jamais été aussi mal filmée, aussi mal mise en valeur. Il fallait le faire.
    Un film très très décevant donc sauf peut être si vous vous dites que c'est un film de série B.
    Et je commence à croire que Polanski lui même est très surcoté malgré les très bons Le locataire, Répulsion, Cul de sac et Rosemary's baby. Pour le reste, ça reste finalement plutôt banal.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 août 2019
    Il existe plusieurs films où un coup d'oeil à l'affiche suffit à qualifier le genre auquel appartient le long-métrage, ainsi que les ingrédients qui se retrouveront inévitablement dans le récit afin de respecter le ton du thème choisi. *Chinatown* est une parfaite illustration de ce phénomène : son assez beau poster , ainsi que sa solide réputation, nous affirment sans équivoque que nous nous retrouvons devant un film noir, ou pour être encore plus précis, un film neo-noir. Tout l'intérêt du visionnage consistera donc à observer à quelle sauce le réalisateur et le scénariste nous proposeront les clichés du genre, ainsi qu'à apercevoir les quelques nouveautés amorcées qui permettront de détacher l'oeuvre d'une galerie de production similaires très classiques.

    Comme tout bon film noir, l'histoire commence lorsque le détective privé Jake accepte une nouvelle affaire, qui consiste en l’occurrence à suivre un homme soupçonné d'infidélité et à recueillir les preuves de son méfait. Bien entendu, cette filature se révélera moins banale que prévue et, à la suite de plusieurs retournements de situation, Jake se retrouvera au cœur d'un sombre complot... On peut donc constater que l'intrigue de départ suit clairement les bornes du genre et ne cherche pas directement à se distinguer ouvertement du carcan habituel. C'est cependant tout à son honneur car l'atmosphère sombre et mystérieuse propre à ce type d'univers est parfaitement retranscrite à l'écran. De plus, malgré que ce type d'histoire était déjà en vogue dans les années 30, le scénario se révélera comme étant un des plus efficaces dans son domaine (à mon humble opinion bien entendu, il est évident que je n'ai pas vu tous les films de détective privé).

    Le script oscarisé de Robert Towne propose ainsi une histoire résolument complexe, où les découvertes stupéfiantes s'enchaînent. Plusieurs interrogations et enquêtes se chevauchent ainsi, et le film n'a presque aucun temps mort : chaque scène, chaque dialogue a un objectif et sert de pièce de puzzle dans le mystère global du récit. Pour autant, le scénario réussit l'exploit à ne pas perdre son spectateur en présentant les faits d'une manière limpide et en n'hésitant pas à répéter certains éléments de l'investigation sans faire preuve de lourdeur. Cela est aidé par la réalisation de Polanski et certains éléments visuels marquants qui aident à faire passer du premier coup et sans perte de temps les implications de certaines séquences : la scène d'introduction (qui sera par la suite très drôlement parodiée dans *Roger Rabbit*) pose directement le côté malsain et gênant du métier du protagoniste principal, les passages chez Mulwray avec sa fontaine en arrière-plan montrent que le problème de sécheresse ne semble pas affecter tout le monde, et la blessure au nez du détective nous rappelle constamment le danger environnant.

    Le film épouse donc en grande partie les codes de son genre, mais s'en détourne parfois ou les use justement afin de surprendre le spectateur qui se penserait en terrain connu. Ainsi, Jake (incarné par le charismatique Jack Nicholson) ne correspond pas exactement à l'image classique du détective privé de films noir, sans pour autant beaucoup s'en éloigner : il n'est pas spécialement solitaire ni déprimé, il défend sa profession et il possède un sens éthique assez fort. spoiler: On pourrait également citer comme exemple de ce détournement léger de cliché le personnage d'Evelyn : en tant que figure classique de veuve tentatrice, elle éveillera les doutes du spectateur qui la pensera complice du complot jusqu'au dernier quart d'heure du film. Ces 15 minutes précédant le générique, justement, seront celles qui seront les plus riches en rebondissement et qui surprendront le plus l'audience, de la révélation pédophile incestueuse qu'on ne s'attendait pas à retrouver dans un film noir du début des années 70 jusqu'à cette fin hautement tragique qui nous prend complètement par surprise alors qu'on s'attendait quelque instants auparavant à peine à un happy end ou à une fin plutôt douce-amère (une conclusion d'autant plus troublante quand on sait que c'est Polanski qui l'a imaginée et qui l'a inclue dans le film).
    Cependant, même si le spectateur se laissera la plupart du temps entraîner par le scénario sans savoir exactement où ce dernier l'amène, il serait faux de prétendre que le film ne comporte pas quelques éléments prévisibles : spoiler: je fais ici surtout allusion à la romance entre Jake et Evelyn, ainsi qu'à la culpabilité de Cross.



    En conclusion, *Chinatown* mérite amplement sa place comme oeuvre pivot du genre du film néo-noir, en grande partie grâce à son scénario passionnant, étant à la fois claire et dense, ce qui consiste un tour de force pour un récit original (on pourrait en effet jurer se retrouver devant une adaptation d'un ample roman !) Un film qui est donc à recommander donc vivement pour tous les fanatiques des disparitions mystérieuses, des conspirations à grande ampleur, des suspects cachant quelque sombre secret.... et de manière plus générale, à tous ceux voulant passer un bon moment devant une histoire efficace de détective privé.
    Vincent D
    Vincent D

    3 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 août 2019
    je vais faire un peu mon autocritique ( ayant trouvé le film très réussi sur le fond et la forme mais n'ayant pas réussi à rentrer dedans )
    Jack Nicholson et faye Dunaway en tête d'affiche sont pourtant tops ( avec en prime john Huston en roublard vicelard et roman Polanski en petite frappe)
    La photographie avec ses scènes de nuit contrastant avec celles de jour baignées dans la luminosité californienne arrive à donner tout au long du film une ambiance oppressante
    La mise en scène est à la fois classique et spectaculaire notamment avec sa séquence finale qui reste en mémoire
    L’histoire sur fond de guerres des eaux et enjeux de pouvoirs est suffisamment complexe pour être intéressante avec une fin immorale et pessimiste comme les aime roman polanski qui ne peut pas faire un happy end comme tout le monde ;
    Alors pourquoi avec tout cela, je n’ai pas accroché plus que cela ?
    Tout simplement parce que je n’aime pas trop ces histoires de détective à la Raymond Chandler ou le héros se fait tabasser toue les dix minutes, rencontre des cadavres tous les vingt minutes , est embarqué dans une histoire sans conclusion tellement elle est embrouillée
    Mais là c'est plus une affaire de gout personnel que de jugement critique
    si le film n'échappe pas à un clacissisme évoquant un certain cinéma qui n'avait plus cours dans les années 70 ( le grand sommeil, le faucon maltais) néanmoins il est suffisamment fort et réussi pour avoir sa propre valeur artistique et être une oeuvre polanskienne à part entière et non une copie rétro des des films noirs des années 40 auxquels il rend un hommage distancié ( les films noirs de cette époque n'auraient d'ailleurs jamais représenté humphrey bogart avec un nez cassé pendant une bonne demi heure)
    Jahro
    Jahro

    49 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2019
    C’est le dernier Polanski né aux Etats-Unis. Ensuite viendra l’heur(e) du procès pour pédophilie, que le cinéaste fuira un peu piteusement, allant se réfugier dans une Europe qu’il ne quittera plus. J’en entends déjà hurler « Houuu ! La te-hon sur lui ! ». Certes, l’homme au quotidien n’a pas l’air très net. Mais devant Chinatown, à ce rappel puissant des films noirs d’après-guerre, ceux d’Hitchcock en tête, on ne peut que penser aux bobines qu’on ne verra jamais, à l’élan brisé d’une carrière alors au sommet de son art. L’intrigue, ici, se trame au cœur de la Grande Dépression, sur la fin de la Prohibition, dans un monde mu par une économie mafieuse omniprésente, omnisciente, omnipotente. Que vient donc faire le privé Gittes dans cette sombre galère ? Borsalino en tête, le costume à rayures tressé, l’étui à cigarettes à portée de la main, il promène son flegme et ses lunettes noires dans les recoins de l’affaire, celle d’un banal adultère qui vire à l’escroquerie tentaculaire. Le réalisateur se régale dans cet univers corrompu, profitant à fond du Cinémascope, filmant son héros de dos, de haut, d’en bas, nous forçant à suivre son regard quel que soit ce qu’il y a en face. Ce n’est pas toujours d’un abord facile, du titre en trompe-l’œil au montage tout en ellipses, en passant par ce script qui mêle les déductions contradictoires d’apprentis enquêteurs. Mais on s’accroche, et on se laisse porter, car on sent bien au fond qu’on est devant du lourd. Diantre. Si seulement il s’était retenu.
    Rocla
    Rocla

    1 abonné 46 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2019
    Sans doute l'un des meilleurs films de Roman Polanski. Tout est presque parfait, presque trop même tellement tout est beau dans ce film mais c'est visuellement et chronologiquement très bien construit, grâce à une superbe intrigue, de très beaux et très bons acteurs, de splendides décors, et une façon de filmer tout à fait subtile. Un grand film, pas loin des chef-d'oeuvre du grand maître du genre, Alfred Hitchcock
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Très beau film, qui n’a pas pris une ride (je l’ai vu dans sa version HD, que j’ai trouvée globalement assez bluffante). Le scénario et la réalisation sont d’une maîtrise totale et les deux acteurs principaux sont évidemment exceptionnels (J’avais oublié que Faye Dunaway jouait aussi bien!). Je suis resté un peu à côté malgré tout, mais c’est surtout parce que j’adhère rarement au genre du polar et du film de gangsters, et encore moins au cocktail héros désabusé/intrigue alambiquée. D’ailleurs je trouve que le scénario, qui brille par la finesse de ses dialogues, en fait peut-être un peu trop dans la succession de mystères et révélations.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juillet 2018
    De son screenplay à son scénario, de son imagerie à ses musiques, de son montage à sa fluidité, de son réalisateur à ses acteurs, « Chinatown » est un petit chef d’œuvre parfaitement conçu.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    303 abonnés 2 902 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2018
    dans la lignée des grands classiques du policier noir qui relatent toute une époque. à la fois élégant et crasseux, sur un scénario solide, avec des personnages complexes... Nicholson et Dunaway sont formidables dans leur registre!
    Fabien S.
    Fabien S.

    522 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 novembre 2020
    Un bon chef d'oeuvre de Roman Polanski avec Jack Nicholson et Faye Dunaway, deux acteurs au sommet de leur gloire.
    Wagnar
    Wagnar

    75 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 janvier 2018
    Ce n'est pas mon genre de film. Thématiquement, c'est un peu trop sordide pour moi. Mais je reconnais que ce film est d'une grande maîtrise. Du grand cinéma. Roman Polanski est un très grand cinéaste et Chinatown fait partie de ses meilleurs films.
    Nicolas S
    Nicolas S

    42 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2017
    Ce polar sombre et pessimiste dans une ville de Los Angeles brûlante et corrompue est parfaitement maîtrisé de bout en bout. Somme toute, c'est probablement la raison pour laquelle le film ne parvient pas à s'affranchir totalement de ses modèles. Polanski est un bon pasticheur, mais on préfèrera largement ses oeuvres plus personnelles.
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