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Un visiteur
4,0
Publiée le 12 août 2021
Roman Polanski signe avec « Chinatown » un film assez classique et d’une grande noirceur. La mise en scène est très singulière, pessimiste, dévoilant un certain nihilisme. Jack Nicholson fait une performance de taille, apportant une certaine douleur ambiante à l’atmosphère générale du long-métrage. « Chinatown » est un film du crépuscule, entre mensonges et machinations, constituant un réel tour de force.
Chinatown est un passé inévitable, un cours d'eau qui ne cesse d'exister dans sa perpétualité. D'une noirceur incandescente, Nicolson nous irradie de sa finesse au chapeau de crème. Sa photographie aux airs monochromatiques ne cesse de nous envoûter pour mieux nous flouer. Polanski écrit l'inévitable, tout en signant le plus grand film noir de tout les temps.
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1,0
Publiée le 6 mars 2021
Mon Dieu quelle fin de film affreuse. C'est comme s'ils s'étaient trop enfoncés dans leurs méandres et qu'au lieu de tenter de dénouer les nœuds et de résoudre l'intrigue ils avaient simplement décidé d'y mettre fin et d'en finir le plus brusquement possible. C'était aussi comme si c'était la suite d'un autre film qui avait en fait quelque chose à voir avec Chinatown ou du moins qui utilisait le sujet de ce film pour plus que quelques lignes sinistres et vagues. C'était comme si les scénaristes savaient qu'ils aimaient la phrase oublie ça Jake. C'est Chinatown mais ils étaient tellement désireux de terminer le film avec cette phrase qu'ils n'ont pas pris la peine d'expliquer au public la signification de cette phrase. Elle est utilisée au début et vous avez une idée de ses nombreuses significations différentes et de sa supposée familiarité puis la ligne est rappelée de façon très émouvante à la fin. C'est ce que la ligne de Chinatown à la fin aurait dû être mais que le film n'a pas été. Pourquoi même nommer le film Chinatown s'il n'y a que quatre lignes dans tout le film ayant trait à Chinatown. Il y a tellement de chemins qui ne mènent nulle part dans cette histoire. Et à la fin tout le film est une route qui ne mène nulle part. Chinatown pourrait se résumer ainsi un détective privé passe deux heures à déployer un réseau complexe de conspiration et de corruption et puis il s'arrête...
Voilà un "classique" qu'il me tardait de pouvoir enfin visionner. Si l'intrigue ne m'a pas totalement passionné non plus, tout ce qu'il y a autour (ses rebondissements, ses acteurs, son ambiance, ses décors, sa musique...) suffit à faire de "Chinatown" un grand film noir. Surtout, Polanski, et Curtis Hanson plus tard avec "L.A. Confidential", prouvait que le genre pouvait être encore abordé des années après l'époque en question et ce que Hollywood a déjà produit au même moment. Chapeau (et pansement sur le nez).
C'était peut-être fantastique en 1974, suffisamment pour avoir été nominé onze fois aux Oscars, mais en 2020 on sent que le film a perdu de sa superbe. Jack Nicholson est bon, mais les scènes sont d'une lenteur ! Les décors montrent un Los Angeles des années 1930 si éloigné de ce qu'il est devenu qu'on a peine à y croire. Quant au scénario, on se demande au final où tout cela nous mène, entre les malversations pour détourner l'eau, les pots de vin, les flics plus ou moins véreux, les hommes de main à la gâchette facile, des enquêtes menées en deux heures, des histoires de coucheries et d'inceste. Même en restant attentif, on perd assez vite le fil. A voir pour sa culture générale.
Chinatown est un grand film mais il se mérite. Il demande une certaine attention dans le déroulé de son intrigue en mille-feuille. Polanski exécutait là une commande des studios mais il saura imprégner peu à peu son récit de l'ombre croissante du mal qui rode sur cette ville et ses personnages. Le film s'enfonce dans un trou noir de perversion laissant une image amère de la société. Le trio d'acteur vedette est excellent et complémentaire, Jack Nicholson parvient toujours à apporter une touche d'ironie, Faye Dunaway femme forte et faible à la fois, et John Huston dans un rôle tout en démesure
C'est un bon film policier, noir, américain dans le bon sens du terme si je puis dire. Réalisé par R. Polanski et interprété par un J. Nicholson magistral, on suit avec plaisir cette enquête pour meurtre sur fond de scandale politico-financier dans le Los Angeles des années 30. Le scénario s'attache énormément aux personnages principaux que sont Nicholson et F. Dunaway. C'est la force du film.
Aie ! Un peu déçue par ce film qui a vieilli. Le rythme est lent et nous voyons Jack Nicholson faire du ping-pong entre les personnages alors que l'enquête est finalement résolue très tôt !! Je connaissais ce film de nom, je ne m'attendais pas à un scénario avec tant de complications pour le dérouler ! Une sensation de saccadé, de rajouts pour que le film dure assez longtemps. Je crains de vite l'oublier. 3/5
Un thriller plutôt bien réalisé. Si la mise en scène est classique, elle est toutefois très intelligemment construite : elle impose une atmosphère forte en impression psychologique. Les acteurs sont bons et leur jeu est bien mis en valeur. Le scénario est bien ... mais il lui manque un peu de rigueur narrative. Cela dit, c'est un bon film.
Dans la plus pure tradition des films noirs hollywoodiens, "Chinatown" conte une histoire nébuleuse sur fond de manipulations et de crimes.
Le scénario ne va pas épargner le spectateur. Il est là pour le plonger dans les entrailles sombres de Los Angeles et ne va pas se priver pour le faire. Il distribue d'ailleurs les claques au spectateur jusqu'à la fin.
Le tout, sur une superbe musique qui, composée en seulement 10 jours, a concourru à l'Oscar de la meilleure musique (battue par le Parrain II).
Pourtant, malgré ces qualités indéniables, je ne lui ai pas accordé une note exceptionnelle. Cela s'explique par le fait que je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire et à m'extraire de mon rôle de spectateur passif.
Notamment, je n'ai rien ressenti pour les personnages. Trop lisses pour qu'ils suscitent en moi une réelle empathie. J'ai assisté de loin à leurs pérégrinations.
De plus, l'histoire contient certaines périodes de flottement propices au décrochage.
Alors oui, indéniablement Polanski et ses acteurs ont du talent, tout comme son équipe technique. Mais lorsque je prends du recul, je ne peux être totalement satisfait parce que précisément, ce film ne m'a pas transporté.
Certes un bon film mais l'histoire est très alambiquée. Polanski n'apporte pas sa patte à mon sens ce qui fait du film un film classique sans plus. Je trouve que Polanski a fait bcp mieux depuis (et avant) en termes de mise en scène. De plus, on a du mal à s'attacher aux personnages. La fin est tellement amorale ! Un bon film mais très galvaudé à mon sens.
Somptueux , comme tous l'on dit. C'est la rolls du film noir de luxe. Nicholson magnétise l'écran. Et les décors sont vraiment vraiment très beaux, il fallait le dire clairement , ainsi que le costumes, un régal total !!
Un film policier au climat mystérieux à la Hitchcock, un polar pas dénouer d'intérêt qui de source sûr se passe encore en Amérique que Polanski avant d'en être exiler, filme une amérique des années 50 donc le long métrage fait écho et qui nous fait un cameo. Jack Nicholson trouve là un rôle majeur dans sa carrière, et dont certainement l'un des premiers, joue un détective obstiné et déterminé et défiguré commit au couteau par Roman Polanski, avec son pansement sur le nez, au côté de Fay Denaway, d'une très grande beauté et très talentueuse, burt young (Rocky) et John Hillerman qu'on retrouvera dans la série culte "Magnum". Le célèbre éternuement quand Jack déchire une page au cadastre on le retrouve dans the Truman show des années plus tard quand Jim Carrey déchire une revue pour reconstitué le visage de la fille de ses rêves qu'il avait vue en mémoire. Le dénouement de cette enquête passionnante est sordide. On découvre que Jhon Huston joue le rôle d'un père de la pègre pas très reluisant, père du personnage de Fay. La fin me met en déroute puisque personne ne gagne à la fin.
Sincèrement, y'a un effort appréciable qu'est fait sur toutes ces scènes "bateaux" qui nous font sinuer jusqu'au dénouement. Elles ont chacune leur petit élan d'âme. Bon, après APRÈS y'en a beaucoup. Bon. Franchement, c'est tellement tordu que quand la meuf elle a dit "c'est ma fille. c'est ma soeur. c'est ma fille. ..." j'ai MÊME pas percuté. Jconnaissais "motherf****r", mais "daughterf****r" man, ah ouais. Il a l'instinct de survie le papy. On voit pas assez la ville, dommage, parce que les paysages d'époque montrés sont sympas, bien animés avec leur ambiances propres (le beau et grand champ d'oranger tenu par les agriculteurs et leur accent campagnard, la fin de l'aqueduc et le muchacho sur sa monture, les mamies et leur broderies, le jardinier, les demeures, etc et-ce-tera) Bon.
Dommage ça finit salement, et y'a pas mal de stéréotype (le type de la morgue, etc, ...) Après, ça reflète la réalité, les hommes/femmes fortunées, ceux sous leur ordres, les force de..... l'ordre, ...et ... ceux qui se retrouvent dans tous ça ♡
Polar dense et noir, avec un Jack Nicholson excellent dans le rôle de détective privé. L’enquête est parfois un peu confuse mais amène tout de même à un dénouement inattendu, quoique un peu sordide.