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    Burning
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    3,7
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    193 critiques spectateurs

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    Gfa Cro
    Gfa Cro

    54 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2018
    Vu le 30180914, avis le 20180918

    Plaisant, la fin tombe un peu comme un cheveux sur la soupe.

    J avais vraiment beaucoup apprécié oasis a sa sortie. Le scénario de ce film me semble bien décevant.

    On retrouve un personnage masculin dont on se demande tout au long du film s il a une légère déficience mentale. Bouche entrouverte, regard absent, lent à la réaction, souvent en retrait, ce n est pas clairement dit mais pour moi c est le cas.

    Une fois le film fini et que je repense au déroulement du film pour en arriver à la conclusion (et donc probablement pour l expliquer), je trouve que le film n explique pas bien cette conclusion, que les éléments qui jalonnent le film ne sont pas convainquant, voire même qu ils font plaqués. Durant le film, cela ne m a pas dérangé mais une fois le film fini, je ne comprend pas du tout pourquoi il demande à son ami ce qu elle et ben font ensemble. D accord il est riche et elle ne l est pas, mais c est la seule raison fournie il me semble et cela ne m a pas l air suffisant, l un comme l sûre semble heureux - jongsu n a pas de raison de douter de leur relation. Sauf à connaître la fin et vouloir la préparer.

    Le film est long, très long, et en plus il ne trouve même pas le moyen d expliquer sa fin. Oui, si on a envie, on peut deviner la jalousie, la vengeance pour les affronts réels ou imaginaires, ... mais c est de la devinette non étayée par le film, ni ce qu haemi en dirait si on l interrogeait.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 septembre 2018
    Un film beau et bien joué, mais qui manque à mon avis de substance en dépit d'une lenteur et d'une ambiance qui laissaient présager des retentissements décoiffants, des révélations. Dommage que je sois resté sur ma faim.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 septembre 2018
    Telle est la question. Clairement, on a l'impression de regarder un travail inachevé. Comme si la réflexion se cassait la figure au milieu du film; le reste étant une nébuleuse anarchico-masturbative intellectuelle.

    On passe sans grande transition entre une narration fluide à une partie introspective qui se perd dans les différentes quêtes du héros (gérer papa, gérer maman, gérer possible tueur en série et retrouver plan cul). Dans la dernière, le pouvoir de suggestion est mis en avant sans que l'on comprenne quoi faire de tous ces mystères. Ne pas tout servir sur un plateau au public se comprend; ne rien donner, en revanche, peut pénaliser l'intérêt de ce dernier au film.

    Ce film se perd donc dans des directions opposées et bien que je peux pas conclure quand au respect de la vision de Murakami, je peux affirmer que l'on souffre facilement d'une demi-heure de trop. Entre des quêtes absconses et le manque de clarté, on en vient à manquer de concentration.
    Pour le reste, c'est bien interprété, les acteurs sont assez convainquant. C'est assez réaliste et en même temps sobre, notamment notre héros qui à sa façon, est assez paumé.L’accompagnement musical est juste, sans trop d'éclat mais plutôt réussi. Le choix d'une certaine ségrégation musicale est intéressante : le jazz réservé aux nantis. C'est un choix partisan qui semble se suffire à lui-même puisque l'opposition entre le monde des nantis et la masse n'est pas développé plus que ça.

    Que dire de plus ? A part regretter que le film ne suive la trajectoire de la première heure. Dommage pour la fin.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 septembre 2018
    C’est un étrange triangle amoureux que forment Jongsu, Haemi et Ben. Les deux premiers, qui ont été à l’école ensemble, se sont retrouvés alors que le garçon fait le coursier en espérant devenir écrivain et que la seconde est hôtesse d’accueil en rêvant de finir actrice. Quant au troisième, Haemi l’a « ramené dans les bagages » au retour d’un voyage en Afrique. La différence est que Ben est un flamboyant oisif qui roule en Porsche, alors que Jongsu est un fils d’agriculteur plutôt introverti…
    Il y a aussi dans le film du coréen Lee Chang-Dong une histoire de chat invisible mais important ; le poids de l’atavisme chez Jongsu qui a hérité des accès de violence de son père ; la fascination de Ben pour incendier les serres en plastique et son goût pour les soirées cannabis ; les hésitations de la belle Haeni entre ses deux soupirants, et bientôt, sa disparition sans crier gare. Autrement dit, suffisamment de quoi faire de Burning, un thriller psychologique incandescent. Mais il y a mieux…
    Grâce à une mise en scène très maitrisée avec des moments de grâce soutenus par un solide soubassement rythmique. Les scènes sont étirées sans qu’y passe l’ennui et les plans-séquence dilatent le temps avec des silences éloquents. Burning est un feu intérieur qui parle de la vacuité de la vie, de l’incommunicabilité des êtres et de l’indécision des sentiments. Mais surtout de la difficulté de la jeunesse à trouver sa place dans une société écartelée entre des tentations américaine et chinoise. Comme prisonnière de son propre isolement.
    Laurent C.
    Laurent C.

    257 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 septembre 2018
    Le bruit de la rue sur fond d’écran noir. Et soudain, c’est la rue en Corée du Sud. Si la ville est dense avec ses avenues bruyantes, ses panneaux de publicité qui infestent les murs, la campagne n’est pas loin, avec en bruit continu, la propagande de la Corée du Nord, crachée par des micros immenses. « Burning » est le récit de mondes qui s’opposent dans cette Corée énigmatique et poétique, et tentent de se rencontrer, avec en ligne de mire, un étrange trio amoureux, Jongsu, le jeune coursier, l’insouciante Haemi, et le riche Ben. On connaît le cinéma coréen pour son adulation des films fantastiques et sanguinolents. Ici, le point de vue principal est de mélanger les genres, brouiller les pistes, éparpiller les évènements. Les personnages principaux deviennent presque des fantômes à eux-mêmes, ce que renforce d’ailleurs la disparition de la jeune Haemi, et, à la façon d’un David Lynch, le réalisateur du très beau Poetry dissimule la vérité et le réel dans une interrogation constante de la temporalité et des lieux.

    « Burning » ne cherche pas à être un film social. Et pourtant, la lutte pour exister à travers sa classe d’appartenance, ne cesse d’occuper l’écran. On a d’un côté, le jeune fils d’agriculteur, pauvre, qui écrit autant qu’il traverse sa vie, de l’autre côté, on a l’homme des villes, séduisant, manipulateur, fortuné, et qui pourtant s’ennuie au cœur de son univers feutré. Au milieu, il y a cette jeune-fille, presque sauvage, qui prend le parti-pris de la liberté et de l’intégrité du corps et de l’esprit, pour donner un sens à une existence qui pourrait se réduire à des dettes, une forme de prostitution, des mensonges et de l’insouciance. Le film retrace le portrait d’une jeunesse désabusée où le feu des serres en l’occurrence, constitue une sorte d’appel au bonheur et à la vie. Le drame est profondément universel, au sens qu’il raconte la difficulté de chacun à trouver une ligne de vie stable, véritable. Car les personnages se mentent à eux-mêmes en permanence. Ils évitent d’aborder le réel de leur existence, à la façon de ces milliers de jeunes qui se complaisent dans les univers parallèles de leurs jeux vidéo ou des réseaux sociaux.

    On saluera une photographie absolument magnifique. A cela s’ajoute une mise en scène précise, sensuelle, proche de la perfection. La musique elle-même, entre le jazz et le rythme feutré et délicat des percussions, illumine un récit poétique et fascinant.
    Poupée zoom
    Poupée zoom

    10 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 septembre 2018
    Un épilogue , qui hélas m'a déçu car je en l'ai pas compris .Tout le reste du film est extraordinaire, plein de suspens et de poésie .un magnifique peinture de la Corée du sud, entre richesse et pauvreté.Les protagoniste sont remarquables de justesse : ce jeune coréen riche et mystérieux au sourire léger et à la vie facile (les deux plans pendant lesquels il baille et tout aussitôt après, sentant un regard sur lui reprend son sourire de façade sont d'une justesse!), le personnage principal , timide et introverti , une pesanteur sur le visage qui reflète sa souffrance et centre des deux, un jeune femme fragile mais agile , primesautière et fantaisiste ,un sorte de luciole lumineuse dans sa danse de nuit.
    Tout au long du film le réalisateur injecte des questionnements , sur le vrai et le faux ,et si tout n' était illusion .Comme le héros nous sommes un peu perdus.Il semble être pris au piège du jeu des deux autres .Il lui reste la possibilité d'écrire , écrire l'absente , le mirage , pour qu'il prennent corps . Jusqu'a la fin je pensais que le film était la métaphore de l'artiste: qu'est ce qui pousse à créer, sinon cette impossibilité, comme le héros ,à accrocher un semblant de sens et à combler le manque.
    L'épilogue m'a déçue , car la violence ne résout rien, le personnage se met dans un impasse qui ne le(et ne nous) soulage pas , l'art oui .(au delà d'un morale que je cherche à imposer,le sens même du film y aurait gagné en finesse).
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 17 septembre 2018
    Un film d'une longueur assez insupportable. On s'ennuie beaucoup, aucun suspens, aucune surprise. Le film est assez prévisible du début à la fin. Les scènes sont longues, très longues, trop longues. La BO ainsi que le jeu des trois acteurs sauvent un peu le film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 septembre 2018
    Pour un film qui semble se donner pour programme de faire exister l'invisible, Burning ne s’en sort pas si mal et fait même preuve d’une certaine virtuosité formelle (mouvements de caméra élégants, montage et BO hypnotiques, très belle photographie) qui ne l’empêche pas d’offrir un scénario tout aussi fascinant. Même si on ne sait pas très bien où on va pendant la première moitié du film, et même si on le sait un peu trop bien pendant la deuxième moitié (qui du coup paraît longue), le film propose quand même l’une des variations les plus foncièrement modernes et les moins superficielles sur un thème très à la mode: celui de la disparition. Dommage que ces 2h30 d’assurance tranquille finissent par se complaire dans l’intangible, au point d’en oublier de manifester le propos dans l’action. Le revers de la médaille, c’est que quand cette action survient enfin, avec ce final cathartique chargé en symboles, elle paraît presque dérisoire, et le film perd un peu de son mystère et de son charme.
    cineccita
    cineccita

    46 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2018
    Le réalisateur est maître dans l'art de filmer, les prises de vues sont magnifiques, un formidable thriller digne des plus grands.
    Denis Billo
    Denis Billo

    13 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 septembre 2018
    Le désarroi du héro (Jongsu) épris d'amour pour la belle Haemi...
    Le personnage de Haemi est haut en couleurs, un peu déjanté et douce à la fois, passe d'un état à un autre très rapidement.
    Assurément Haemi est très attirante mais souffre d'une quête et de l'insatisfaction que rie ne peut être comblée.
    Pauvre Jongsu, très stable, finalement très lent qui tombe fou amoureux de Haemi, si sauvage, si libre et en même temps si mal en elle.
    Amour impossible qui génère beaucoup de souffrances, beaucoup de folie et le dérapage de Jongsu à la fin du film est assez concevable.
    On reste cependant sur l'expectative, Haemi a-t-elle été tuée ou pas, on ne le saura pas...
    JPS NEUILLY
    JPS NEUILLY

    19 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 septembre 2018
    2h30 de lenteur quel dommage ! !
    pourquoi le festival de Cannes ???
    sans être intello intrigue inexistante ou l on ne comprend pas grand chose
    soulman
    soulman

    89 abonnés 1 225 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 septembre 2018
    Un film qui, à l'image des écrits d'Haruki Murakami, adapté ici, ne peut laisser indifférent. Aussi lancinant que désespéré, le parcours de cet anti-héros oublié par la société de consommation sud-coréenne a quelque chose de pasolinien dans sa radicalité, son désir de jusqu'au boutisme. Admirablement interprété par son trio de comédiens, "Burning" est une œuvre importante sur le temps qui passe, l'amour qu'on laisser filer, la mélancolie, qui peut dévorer, petit à petit...
    lara cr28
    lara cr28

    75 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2018
    Le film commence par ce qui peut paraître une romance légère et glisse subrepticement vers le thriller psychologique. Cette dichotomie, il la doit au double jeu des acteurs : l’étrange Heamy à la fois insouciante et fascinante qui ne cesse de jouer, de se mettre en scène, de séduire. Jongsu dont on se demande à quel moment la rage (qu’il aurait pu hériter de son père) va jaillir tant il subit diaboliquement, sous ses yeux, le spectacle de celle qu’il aime se lovant dans les bras de Ben. Et Ben dont on ne saura jamais ce que masque sa fortune. Chaque personnage est habité par le feu, on sait Ben pyromane de serres (sans en avoir la preuve), Jongsu, brûleur des vêtements de sa mère. Jusqu’au bout, Ben saura garder le masque policé, celui de cette société nouvellement libérale qui impose le bonheur pourvu qu’on soit riche. Jongsu, lui n’est pas riche et supporte tant bien que mal la vie avec des parents défaillants et absents. Il serait heureux s’il pouvait seulement être avec Heamy. Entre ses dettes et la richesse de Ben, Heamy s’est perdue au point de disparaître. Ne restent que nos deux héros qui incarnent chacun une vision opposée de la Corée du sud. Cette injustice finira par les consumer.
    ouadou
    ouadou

    84 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 septembre 2018
    Interminable. Oui la lenteur est jouissive quand on est embarqué dans une ambiance malsaine mais ici l’ennui efface tout envie de suivre ce trio qui se regarde être étrange plutôt que de l’être. Immense déception
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 septembre 2018
    un film dramatique, un portait psychologique, un film qui traine en longueur, 20 minutes de moins auraient été bienvenues, ce qui n’ôte rien au jeu des acteurs, aux prises de vue, et à la trame.
    Cependant 3 scènes inutiles de masturbation... et un final qui s’accélère, très stressant... j'ai regretté qu'entre la première séquence de tournage ou on la voit le haut dévêtue, la jeune actrice, passe d'un 80 A de bonnet à un 90B sur la suivante... pas sérieux!
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