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    Burning
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    3,7
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    193 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 février 2019
    Un film réussi, impeccable, le chef-d’œuvre insoupçonné, je décerne la palme d’or du cœur. L’intrigue coréenne et ses subtilités à travers ces personnages qui me surprend, l’insouciance à travers leurs âmes transcendées par l’extase est hypnotisante, une mise en scène contemplative pleine de maîtrise. La ferveur des hauts parleurs retentissent depuis la ligne de démarcation, abandon, colère et violence ne sera pas un long fleuve tranquille.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 octobre 2018
    Burning c'est un rencontre de deux jeunes villageois qui se retrouvent à Séoul des années plus tard. Jongsu et Haemi se redécouvrent jusqu'au départ de Haemi en Afrique. À son retour, la fille arrive accompagné de Ben, un jeune coréen riche qu'elle a connu lors de son voyage. Un triangle amoureux s'établit alors et un jour Ben avoue à Jongsu un hobbie assez particulier: brûler des serres.

    Le film est une adaptation assez libre d'un roman court de Murakami. Ce qui fascine dans le film c'est le changement de registre juste après l'aveu de Ben. Du drame amoureux, le récit mute sans qu'on l'aperçoit au polar et une fois qu'on se rend compte la trame est déjà très avancée. C'est logique de s’étonner face à un pyromane. En plus, si le sujet se vante de ses discours au double sens et il prend soin à cacher des aspects banales de sa vie quotidienne, alors on a des raisons pour s’inquiéter.

    Ben et Jongsu face à face. Deux côtés de la Corée du Sud opposés d'une Corée déjà divisée. Le monde agraire contre l'urbain, les fermes du nord où on entend les proclames propagandistes de Pyongyang contre le quartiers d'affaires liés au capitalisme occidental. Un bourge qui s'amuse à détruire le paysage où des enfants comme Jongsu ont grandi. La globalisation qui détruit la tradition.

    spoiler: La confrontation des deux hommes arrive au moment-clé du scénario: La disparition de Haemi. Ben dit à Jongsu qu'elle s'est évaporée. Jongsu commence alors une enquête qui pourrait être si fausse comme vraie. A-t-elle voulu s'en aller ou est-ce que quelque chose lui est arrivée? Jongsu trouve des évidences qu'il ne peut pas confirmer: une montre que toutes les collègues de Haemi ont; un chat à la Schörindger, qui pourrait être celui de la fille ou pas; le puits du village qu'on n'est pas sûr qu'il ait existé, les serres intactes autour de la ferme de Jongsu, une escapade aux barrages... Rien n'est certain pour le spectateur. Au premier rendez-vous Haemi nous donnait l'indice pour suivre le film: en faissant le geste de manger une clémentine invisible, on ne doit pas penser que le fruit n'est pas réel, sinon qu'on doit oublier qu'il n'existe pas. Aussi, la fille avait expliqué à Jongsu, après son retour de l'Afrique, le concept de ce peuple natif qui fait la différence entre la petite faim, pour l'envie de manger, et la grande faim, pour la curiosité existentielle. Tout ce qui arrive suite à la disparition de Haemi n'est que conséquence, alors, de la grande faim de Jongsu. Les éléments du polar que Lee Chang Dong introduit dans le film s'accrochent au récit sans qu'on soit conscient de leur importance, et malgré tout, la réalisation du coréen fait qu'on se laisse emporter. Lé cinéaste évite le rythme trépidant du genre et il nous invite à suivre l'histoire en déconnexion, comme si on flottait regardant ses longues scènes aux légères mouvements de caméra, suivant les jeux de lumières et le temps qui passe. On doit signaler une scène impeccable d'apparence simple: la réunion des trois personnages chez Jongsu, suivant une interminable couchée de soleil, une dance en topless de Ascenseur pour l'échafaud et la sinistre révélation dans les ombres, déjà mentionnée, face aux derniers rayons de soleil. Une scène qu'apparemment a pris des mois pour être peaufiné d'une façon si subtile que le résultat est époustouflant.
    /// Encore plus de fautes et d'erreurs sur hommecinema.blogspot.fr
    Jonathan M
    Jonathan M

    133 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 octobre 2018
    Il a fait tellement de bruit chez les critiques de Cannes, allant jusqu’à évoquer le nom de « Palme oubliée » je me suis mis malheureusement la barre bien trop haute. L’euphorie redescendue, j’ai du mal à considérer que ce film est une place dans ce palmarès, et rejoins assez le jury pour le coup. On a vite compris l’opposition Corée rurale/Corée urbaine, histoire d’amour impossible et jeunesse inégale socialement. M’enfin où est le vertige sensationnel annoncé ? Où est ce film si fort que la critique hurle encore au chef d´oeuvre ? Je ne vais pas être cynique, c’est un film à voir pour sa qualité de mise en scène et un récit conçu de manière intelligente. Mais de la à voir un grand film, la déception sera grande. Qui plus est beaucoup trop long, Lee Chang-Dong a se mérite tout de même de montrer un visage de la Corée autre que le blockbuster catastrophe. Mais ce trio amoureux manque de souffre pour être happé par l’histoire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    Je ne souhaite pas m'étendre sur l'ennui que m'a procuré ce film ,d'autres le feront mieux que moi.Je veux juste parler d'une "grosse" faute de prise de vue durant la (longue) scène où les 3 protagonistes se retrouvent " à la campagne" chez notre triste héros.Un premier plan de la jeune fille avec le soleil couchant et puis le plan suivant où l'on retrouve les trois personnages et à l'arrière les fenêtres où l'on aperçoit un soleil encore bien heut dans le ciel !! Troisième plan ,la fille se met à danser avec ,derrière elle, un soleil qui vient de (re) disparaitre derrière l'horizon ! J'ignorais que cet astre jouait ainsi au yoyo .

    Eh bien ça , ça m'énerve . Comment cette erreur passe-t-elle au montage et même, durant le tournage ? Mystère coréen.....
    thenewchamp
    thenewchamp

    42 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 octobre 2018
    Un jeune homme retrouve une amie de longue date. Cette derniere lui présente son "unique ami" .Dans ce film on s'attaque au fait de societe asiatique où les filles endettées se vendent pour de l'argent. Le sujet abordé est original cependant le film est extremement lent, ennuyeux et nul à mon sens. La fin est incomprehensible ...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 octobre 2018
    Un chef d'oeuvre absolu, dans la lignée des meilleurs films d'Antonioni. Un certain nombre de scènes inoubliables dont la danse au coucher de soleil. Dans la lignée des meilleurs films d'Antonioni. A ne pas rater.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 octobre 2018
    Absolument magnifique et même irradiant. L'actrice principale est d'un magnétisme radioactif et les deux garçons du trio amoureux sont vraiment excellents. Film qui nous fait penser, d'une certaine façon, au mythique La nuit du chasseur par son réalisme social s'inscrivant dans une tragédie à la sauce thriller. Les images du film sont superbes et la réalisation de très grande facture.
    gonin.robert
    gonin.robert

    5 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2018
    On recherche tout au long du film le sens profond mais non c'est juste un thriller sans cadavre sans enquête
    On regarde quand même facilement si on a du temps à perdre
    Nico H.
    Nico H.

    17 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 septembre 2018
    Un peu déçu de ce film qui ne réussit qu'à capter succinctement l'atmosphère mystérieuse de hurakami, et tourné à l'ennui et la frustration la où un memories of murder finissait en apothéose sur un postulat un peu identique. Beaucoup trop long.
    Newstrum
    Newstrum

    47 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2018
    Un thriller social où un fils d'éleveur pauvre et un citadin fortuné et mystérieux se disputent une jeune fille. Lee Chang-Dong y ajoute un discours sur les puissances de l'illusion et de l'invisible qui en atténue le schématisme. Dommage que le dernier tiers, qui suit une très belle séquence au crépuscule, ne soit pas à la hauteur du reste. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    mathieu19871
    mathieu19871

    2 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 septembre 2018
    J’adore les films à atmosphère, encore plus ceux teintés de thriller dans lesquelles, la plupart du temps, l’atmosphère est mise au service du récit ce qui permet a notre cerveau de divaguer sur telle ou telle théorie et d’attendre avec impatience la fin nous permettant de connaître le fin mot de l’histoire tout en espérant qu’elle arrive la moins rapidement possible pour rester dans l’ambiance.
    Au vu des critiques Presse je m’attendais à cela mais QUELLE DÉCEPTION. il n’y a aucun enjeu, aucun suspens, mon cerveau était mode encore plus off que lorsque je vais voir des films pour lesquels on dit qu’il faut débrancher son cerveau...ici tout est limpide, le récit déroule sans ne laissez aucune part ni au mystère ni à l’interpretation, ça en est frustrant. Le récit démarre sur un constat : on nous dit que la Corée est le pays où le chômage a le plus progressé des pays de l’ocde de ce fait on suit les répercussions sociales de cela à travers la rencontre de 3 protagonistes spoiler: - une femme sans attache qui ne survie que de petits boulots, elle est endettée ce qui a coupé tout lien avec sa famille. Lorsqu'elle pense à tout cela, elle pleure tellement elle a envie de disparaître, elle n’a donc pas de moteur à sa vie et se raccroche cependant à son « sauveur » d’enfance pour lequel elle était tombé amoureuse mais qui ne lui adressait pas la parole à pars pour dire des choses méchantes. Elle le revoit au hasard d’un petit boulot. - Lui est un fils d’agriculteur qui, a la suite du départ de sa mère 16ans plus tôt, a été élevé par un père au caractère incontrôlable actuellement en procès pour aller en prison, ce jeune fait des petits boulots, il aimerait être écrivain mais ne sait pas par où commencer, il n’a donc pas d’attache non plus ni de moteur à sa vie jusqu’à ce que l’amour devienne le moteur de sa vie lorsqu’il retrouve la connaissance d’enfance citée ci-dessus (qui a dis pas d’originalité? Pas du tout vu et revu? ). -Le 3 eme est un jeune homme issu de la classes doré coréene, tellement doré qu’il est déconnecté : il ne ressent rien, n’arrIve pas a avoir d’émotion, ni pleurer, ni être jaloux (sauf une fois). Il a des conquêtes desquels il s’ennuie au bout de quelques semaines et se met alors a bailler quand elle parle, son seul passe temps lui permettant de se sentir vivant est dite à travers une métaphore arrivant avec des gros sabots dans une diatribe beaucoup trop insistante de ce protagoniste : il aime brûler des serres (il insiste sur le très très proche...ça en est très très lourd), cette jeunesse dorée n’a pas de moteur à sa vie non plus et ne considère qu’avec peu d’importance la vie des autres coréens qui sont tout juste bon a les divertir quelques instants au cours de quelques soirées (une sorte de « dîner de con » coréen). S’en suis donc la rencontrer de ces 3 personnes (qui n’est pas du tout un triangle amoureux car il n’y a pas d’amour concernant le jeune riche, de même l’autre Jeune n’ose plus rien entreprendre car tétanisé par ce monde de riche qu’il ne connaît pas ).


    Et puis c’est TOUT.... voilà toute l’histoire car avec ce que j’ai dit plus haut vous voyez où mène la disparition de là protagoniste féminine et si vous n’avez pas saisi le sens de la métaphore (ce qui parait plus que pas probable, à part si vous avez complètement enlevé votre cerveau a l’entrée de la salle) le réalisateur vous empêche tout imagination en vous montrant une valise, un chat spoiler: (comment peut-on imaginer qu’il n’existe pas alors qu’il y a des crottes dans la litière et qu’a chaque fois que jongsu va à l’appart il lui remet des croquettes dans sa gamelle qui s’est Donc vidé :S )
    , une montre... bref Pour 2h30 de film le scénario ne fait pas beaucoup de lignes...(même les scénarios post-it de Luc Besson sont plus fouillés :S ) l’atmosphère et le bon jeux des acteurs ne peuvent hélas pas sauver un scénario si pauvre déroulé de='une manière beaucoup trop clair, limpide et sans aucune finesse. 1 point pour « l'atmosphère » gâché par le récit et 1 pour le jeux des acteurs : 2/5
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 septembre 2018
    Un très grand film, tant par l'esthétique, l'émotion, que par le message.
    La nature n'a définitivement aucune morale.
    Elle assiste au combat perpétuel du bien et du mal qu'elle génère par vocation.
    Un film pour ceux qui ont une grande faim.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 septembre 2018
    Des acteurs naturels et talentueux, un scénario intéressant, des prises de vues hypnotisantes, mais dans son ensemble le film est quelque peu stérile...Pour un thriller aussi bien noté par la presse, on s'attend à un rythme énergique et à une intrigue qui nous tient tout au long de l'histoire. Pour autant le rythme est soporifique, l'issue est assez évidente et le suspense meurt un peu trop vite.
    Un film à voir pour enrichir sa connaissance du cinéma mais pas pour se divertir. Son originalité justifie son existence sans en faire un chef d'oeuvre.
    Reverdy
    Reverdy

    21 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2018
    Burning est un film qui prend de l'épaisseur au fil des minutes, pour finir dans une conclusion, finalement assez banale, et décevante. On peut noter des moments de cinéma qui sont des moments de grâce : c'est ce qui fait de ce film un bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 septembre 2018
    Vu à Cannes, bien aimé, mais c'est pas mon préféré de ses films. Un réal très fort, intelligent et talentueux.
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