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    Burning
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    193 critiques spectateurs

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    Jérôme L.
    Jérôme L.

    18 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 mars 2022
    Scénario nul, décors hideux, personnages tristes qui s'ennuient mortellement comme les spectateurs, etc... Comment peut-on crier au chef d'oeuvre ???
    mysterymac
    mysterymac

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2022
    J'ai surdosé ma note pour 2 ou 3 plans séquence juste magnifiques, pour le cadrage, la lumière, la profondeur, le lyrisme...
    adrien s.
    adrien s.

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 janvier 2022
    Un film pour agitateur de phallus, typiquement... Ceux qui veulent paraître intelligents en société. Mon dieu que c'est lent que c'est ennuyant, ça ne va nul part, ça veut critiquer et faire un état des lieus avec une espèce de poésie irréelle, ça veut nous donner à penser en nous nimbant dans un cocon de tension insoutenable ou on devrait comprendre le "héro"! Mais en fait non, moi ça ma profondément ennuyé. Un bon somnifère.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    136 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 janvier 2022
    Curieux ! Ca commence comme se terminait Rosetta des frères Dardenne. L'image n'a rien de trop spécial, on est manifestement dans un cinéma social, naturaliste qui nous plonge dans le Séoul d'aujourd'hui avec toutes ces petites gens qui vivotent et se battent pour survivre. J'ai toujours trouvé que le plus beau des voyages au coeur de terres qui nous attirent, c'est le film. La vision d'un local de l'étape est celle qui vous transmet le mieux le virus. C'est pour moi comme de découvrir un lieu en ayant un point de chute, quelqu'un qui connaît, qui y a grandi. et c'est encore meilleur si c'est un artiste ;) Bref, grâce à Lee Chang-Dong, j'ai très envie de mieux connaître Séoul. Deux jeunes tourtereaux s'y rencontrent à l'initiative d'une jeune fille qui a de la suite dans les idées. Elle mène la danse pour récupérer une montre, elle l'attire chez elle pour une histoire de chat qu'il faudra nourrir. Elle est aussi prestidigitatrice. Fait apparaître des objets qui n'existent pas. Créer le désir avec un peu de rien. La question arrive de savoir si ce chat existe, si elle est vraiment partie en Afrique, si plus tard, elle aura disparu de la vie de Jongsu comme on s'évanouit de bonheur à la vision d'un lac paisible au Kenya... La source qui alimente le film, le pouls battant, le son profond d'une basse au coeur ne semblent jamais aussi audible que dans cette séquence matricielle à la campagne où le trio amoureux (de Jules et Jim) côtoie les fantômes sonores d'Ascenseur pour l'échafaud. Nouvelle vague ? Un peu oui... Le film se présente en cela comme une respiration permanente (le parfait contrepied de l'univers clos et irrespirable de Wes Anderson). Tout est toujours possible jusqu'au bout du bout. Exploration non stop de lignes de fuite. Elle n'était peut-être pas cette jeune fille de sa jeunesse (elle est "passée sous le bistouri" nous dit-elle), elle n'est peut-être pas tombée dans ce puits, elle n'a peut-être jamais été amoureuse de lui dans leur jeunesse, peut-être même qu'il ne l'a jamais trouvé moche comme elle le prétend... Artiste insaisissable ça oui elle l'est assurément ! Aucun doute. Belle, incandescente, vénéneuse... Alors on peut se mettre à imaginer le pire. Serait-elle venue à la campagne ce fameux soir pour se livrer à un jeu cruel imaginé avec la complicité de son amant tordu ? Pourquoi ne pas y assassiner Jongsu par pur plaisir morbide ? Qui sait finalement ce qu'ils sont venus faire ? "Un repérage" dit l'amant. Personne ne sait d'ailleurs qu'ils sont là tous les trois. La musique d'Ascenseur sur l'échaffaud serait possiblement un indice sur cette piste criminelle en gestation... Puis avortée.

    Jongsu semble correspondre à ce qu'il dit être même s'il est particulièrement difficile à déchiffrer. Notamment parce qu'il reçoit souvent, hébété, de multiples informations et questions sans ciller tout au long du film en tout cas jusqu'au début de son enquête. Le fait qu'il travaille sur une matière littéraire à la Faulkner renferme l'idée que la matière est autour de lui, à portée de regard, son univers entre Séoul, la ferme familiale, les difficultés de son père, sa mère partie, sa soeur invisible... Et ce qui retient d'ailleurs l'attention chez lui c'est ce silence et une forme de passivité face aux interpellations dont il est l'objet. Cela peut donner le sentiment qu'en cherchant à nourrir son sujet il se nourrit des rencontres pour créer un personnage (à l'écran ?) qui ne serait pas forcément lui... D'ailleurs toutes les étapes de son installation chez son père sont étrangement filmées comme l'intrusion d'un inconnu dans une maison vide... Comme s'il s'appropriait une histoire qui n'était pas la sienne. Cela contribue à faire grandir le trouble baignant le film. Ce qui me fait imaginer par exemple que dès la disparition de la jeune fille dont il est amoureux, son travail de création et d'écriture (à l'écran) commence alors, y intégrant des éléments factuels qui sont venus jusqu'à lui : la voiture de Ben, le feu, les vêtements brûlés par sa mère, le briquet oublié, l'anecdote sur les serres, le chat, la montre, l'appartement... Ce qui amène à penser que cette fin par exemple serait écrite par ses soins et pas réelle du tout. Juste avant la confrontation finale, on le voit d'ailleurs écrire fiévreusement dans l'appartement de la disparue. Une vengeance fantasmée peut-être dans laquelle la violence qui est en lui s'exprime soudain ! Cela rejoint là encore les innombrables pistes d'exploration qui rendent la lecture du film assez jouissive.

    Côté faiblesse, je ne suis pas fan de l'enquête de Jongsu. Si l'on se contente d'une explication vraisemblable d'après la construction apparente de la narration, cette dernière n'explore finalement que l'exploitation des pauvres par les riches et faisant alors passer un message politique un peu étriqué pour un dénouement ultra basique, celui d'un thriller lambda mettant au prises un jeune idéaliste amoureux et un aristo psychopathe qui se sera tranquillement débarrassé du corps de la jeune héroïne sans le sou... Mouais.

    Je préfère retenir le trouble, l'expérimentation permanente, le jeu fabuleux des acteurs (elle particulièrement) toutes ces zones d'ombre qui éclairent le film, autant de moyens donnés au spectateur pour le comprendre et l'aimer à sa façon. C'est pourquoi j'encourage chacun à le découvrir. Pas le chef d'oeuvre absolu dont on m'a rebattu les oreilles mais sacrément prenant et stimulant pour l'imagination si l'on veut bien se laisser porter....
    zorin51
    zorin51

    2 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 décembre 2021
    Quel ennui, quel cauchemar… j ai arrêté avant la fin., je m endormais . Il ne se passe rien.. absence de scénario , les acteurs sont nuls, les décors sont nuls , le scénario est nul…. 0
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 novembre 2021
    Horrible j'ai quitté la salle au bout d'une heure je n'en pouvais plus , longuet , aucune action , des scènes qui ne servent à rien juste à meubler ! Le personnage principal n'a aucune expression , une horreur !
    Pascal Olivier
    Pascal Olivier

    5 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 août 2021
    J'ai un.gros souci avec le cinéma coréen lorsqu'il se repose uniquement sur son esthétisme et pour moi, c'est le cas ici. La beauté du vide peut être attirante mais je n'ai vu là qu'un bel objet creux qui m'a fait sombrer dans l'ennui le plus profond après une heure de visionnage. Et le final n'a hélas rien changé à mon avis... Dommage car le rapport entre classes sociales était intéressant...
    Daniel Schettino
    Daniel Schettino

    26 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mai 2021
    Burning. A burning desire ? I've got a burning desire for you, baby, chante magnifiquement Lana Del Rey. On est bien dans le désir charnel. Haemi, l’héroïne du film, symbolise le feu, la tentation, l'attirance physique et le désir ardent. Selon elle, il y a the little hunger and the great hunger. La petite faim de la vie de tous les jours, et la grande faim d'une personne affamée par la vie. En français on dirait un cœur affamé pour exprimer ce désir charnel, et une "soif de vie" de personnes qui veulent changer le monde, car il y a les 2 éléments dans le film. Mais Jongsoo le jeune homme qui a trouvé cette soif (cette faim), ne peut rien changer du tout. Jongsoo ne peut pas sauver son père qui est condamné ou sa mère complètement paumée, et même Haemi. Il ne sauve personne. Il a une grande faim. Il est affamé par la vie, mais il est dans l'impuissance. Il n'est pas du bon côté social. Pourtant au début du film Il ne remarque même pas la jeune femme, mais dès qu'elle vient à lui, il est comme obsédé par elle. Du manque d’appétit pour la vie, il a progressivement une grande faim, un immense désir. Mais cela s'arrête net. La grande faim a été fugace, mais il la désire tout autant. Il ne veut pas la perdre car il y a goûté. Et il met cet échec sur son rival, le riche et beau gosse Ben qui lui peut se permettre de s'amuser. Jongsoo ne sait jamais amusé. Avec la disparition de la jeune femme, Haemi, le film incorpore le thriller. Il y a le jeu des indices qui font accuser Ben : la présence du chat, et avec la montre de la jeune femme, Ben serait-il un serial killer qui garde un trophée de ses victimes ? Mais on pense aussi au film, L'Avventura de Michelangelo Antonioni où les héros sont à la recherche d'un personnage féminin. Et dans les 2 films, on ne retrouve pas la disparue, mais qu'importe ! Et puis les cartes se brouillent. On est plus sûr de rien. Quel est le rôle exact de Jongsoo ? Un écrivain à la page blanche qui se concentre uniquement sur l'écran noir d'un ordinateur dans la chambre d'Haemi. Que fait-il dans cette chambre ? Et si c'était lui le coupable de la disparition de la jeune femme ? C'est possible vu qu'il a tué gratuitement et avec une grande violence un autre personnage du film. Pourquoi pas un autre ? En fin de compte, Jongsoo n'a pas la carrure. Il est juste un être humain dépassé par les événements. Un film immense.
    JCADAM
    JCADAM

    4 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2021
    Le début est lent tout comme ses personnages, on ne voit pas où le film veut en venir, au bout de une heure on commence à s'en dormir car il ne se passe rien. Puis tout d'un coup une fois les personnages dévoilés, qui ont tous des intentions assez troubles qui laissent planer le doute, le film est lancé est en devient intéressant est mystérieux car il laisse le spectateur dans l'inconnu . En effet on doute de tous les personnages et c'est le véritable point fort de l'histoire. Toutefois je trouve la fin assez ambiguë, on n'as pas les réponses à toutes les questions qu'on se poses et c'est bien dommage. Les autres points fort de Burning sont la réalisation et la photographie à couper le souffle. Je reste sur ma "faim" car le film aurait pu être plus abouti, toutefois le côté mystérieux est imprévisible m'as plu.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    106 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2021
    Grand succès critique de l’année 2018, Burning est à l’image de la production cinématographique sud-coréenne de ces quinze dernières années : d’une maîtrise impressionnante et d’une foi puissante dans le cinéma. Ce faux-thriller trouble, mystérieux, ambigu est une plongée sans concession dans la Corée du Sud contemporaine, où la jeunesse paie le prix fort d’une société à deux vitesses, intensément marquée par des rapports de classe à la violence symbolique redoutable. Récit d’un premier amour autant que plongée vertigineuse dans l’esprit d’un écrivain dont il est impossible de démêler le vrai du faux, Burning prend un malin plaisir à faire tourner le spectateur en bourrique – parfois de manière trop appuyée et trop longue. Il n’empêche qu’il est difficile de ne pas être bluffé devant la densité de matière romanesque proposée par Lee Chang-dong, qui ambitionne ici de prendre la température d’un pays entier.
    Aurélia R
    Aurélia R

    15 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2021
    Un film de toute beauté ! Je me suis laissée toucher par cette douceur que nous offre ce film... Une lenteur qui lui va bien et qui nous plonge dans la profondeur des personnages... Autour de ce trio, plane le mystère et le doute
    Aurélien D
    Aurélien D

    2 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 octobre 2020
    Un film d'une longueur extrême, où il ne se passe rien, où il n'y a pas de suspens (aucune finesse et l'intrigue est grosse comme une maison). Un film à la Télérama ! et pourtant j'adore le cinéma coréen.
    Raphaël L
    Raphaël L

    17 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juillet 2020
    Un des films les plus magnétique que j'ai vu.
    Mise en scène, acteurs, scénario tout est parfait à l'exacte conjonction de tout ce que j'aime. C'est flottant pleins de troubles et de renversements et laisse le spectateur s'infiltrer, douter et réfléchir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juin 2020
    Il me semble que deux personnages sur les trois cherchent la vérité, l'approche de la fille est physique et spirituelle celle du garçon est plus intellectuelle. Le troisième ment mais il veut être deviné. Ce n'est pas qu'un jeu c'est nécessaire. Quel délice de les suivre dans ces méandres, dans ce paysage relativement désolé, silencieux qui pourtant semble hurler. La vérité est sous nos yeux comme le dit le plus riche des trois : les serres ne brûlent pas et pourtant... Le plaisir du vertige mais aussi le caractère émouvant et même mouvant des personnages une certaine légèreté fragile, le non dit qui se fait bien comprendre et laisse toute la place au spectateur font de ce film un moment agréable et fort.
    .
    Hélène E
    Hélène E

    4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mars 2020
    Long et lent. On a envie que des choses arrivent quand elles n'arrivent jamais. On a envie de découvrir des choses quand l'histoire reste mystérieuse pour finalement manquer d'intérêt.. Tout reste en surface puisque rien n'est creusé.
    Cependant j'aime le choix fait :
    - des allers-retours entre la ville dense/exiguë et la campagne vaste et nourricière
    - la formation des personnages en trio qui s'évapore soudainement pour laisser place à l'enquête ..
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