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    Burning
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    193 critiques spectateurs

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    Ufuk K
    Ufuk K

    520 abonnés 1 478 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2018
    " Burning " présenté lors du dernier festival de cannes aurait pu être un chef oeuvre. En effet ce film qui selon beaucoup aurait mérité la palme d'or est un film mystérieux, durant toute la projection je ne savais pas à quoi m'attendre dans un récit qui mélange romantisme et thriller qui m a tenu en haleine jusqu'au denouement. Hélas j'ai trouvé que beaucoup de questions reste sans réponse laissant une impression mitigé au final. C'est vraiment dommage.
    islander29
    islander29

    868 abonnés 2 359 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 août 2018
    Un des plus mauvais films coréens que j'ai vu…..Le rythme est si lent, et il y a des lectures psychotiques trop nombreuses pour que le spectateur puisse déterminer les intentions du scénario…..( J'en cite pour les curieux, onanisme frustration, homosexualité refoulée, impuissance, platonisme ,partie à trois, etc..…. ), en, fait le film dit tout et rien …..Et pourtant, la technique est irréprochable, les acteurs excellents, ……Au fond on est un peu dans la nouvelle vague française, presque comme un hommage au cinéma. plus qu'un véritable film...On est aussi chez Ryan Gosling dans son second métrage, quelques chose de nébuleux , ésotérique et très esthétique…..Pour les courageux, le film fait quand même 2 h 35, la lenteur sera un des obstacles ainsi que la grande nébulosité psychologique du film……A vous de voir…..
    poet75
    poet75

    272 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 août 2018
    Dans « Poetry », son film somptueux et bouleversant sorti en 2010, le coréen Lee Chang-dong mettait en scène une dame âgée, atteinte par un début de maladie d’Alzheimer et s’inscrivant néanmoins à un cours de poésie proposant, comme objectif, la rédaction d’un poème. Aujourd’hui, avec « Burning », le cinéaste raconte l’histoire de Jongsu, un jeune garçon qui se rêve en écrivain, se promettant d’écrire sans tarder un roman, à l’instar de William Faulkner, son auteur de prédilection. Or, si, tout au long du film, on ne voit pas le garçon écrire une seule ligne de ce livre fantasmé, on a aussi le sentiment que c’est peut-être bien le film lui-même qui est le roman projeté par Jongsu. Lui-même devient personnage de son propre roman, lui ainsi que Haemi, la jeune fille qu’il rencontre par hasard et qui se fait reconnaître à ses yeux comme une amie d’enfance que le garçon trouvait autrefois « moche » mais qu’il avait néanmoins sauvée d’un puits dans lequel elle était tombée (c’est du moins ce qu’elle prétend, car Jongsu ne garde aucun souvenir de l’événement).
    « Moche », Haemi l’était peut-être dans le passé, mais elle ne l’est certes plus aujourd’hui, bien au contraire et Jongsu ne tarde pas à être séduit et à passer dans son lit. Cependant, si la jeune fille est belle, joyeuse, attractive, elle n’en révèle pas moins ses zones de mystère et ses fêlures d’âme, ainsi que ses aspirations. Et puis, elle a, pourrait-on dire, une fâcheuse tendance à l’évaporation. Elle disparaît une première fois pour un voyage en Afrique, laissant à Jongsu le soin de s’occuper de son chat (un chat dont on se demande, pendant une bonne partie du film, s’il est ou non réel !). A son retour, le garçon découvre avec effarement qu’Haemi n’est pas seule. Elle revient accompagnée de Ben, curieux jeune homme riche et oisif dont elle s’est manifestement éprise. Commence alors un triangle amoureux bourré d’étrangeté et d’ambiguïté. Non seulement Ben ne congédie pas Jongsu mais il semble comme attiré par lui, allant jusqu’à lui faire des confidences, lui révélant qu’il brise parfois son oisiveté en incendiant un de ces serres couvertes de plastique extrêmement abondantes dans la campagne de Corée.
    Le mystère, diffus tout au long du film, s’épaissit lorsque disparaît une deuxième fois Haemi, non plus pour un voyage, mais sans que personne ne sache (apparemment, en tout cas) ce qu’elle est devenue. Elle s’est comme évaporée. Tout en s’occupant de la ferme paternelle, travail qu’il doit exécuter du fait que son père a des démêlés avec la justice, Jongsu mène ses investigations afin de découvrir la vérité à propos d’Haemi dont il est toujours éperdument amoureux. Pour ce faire, soupçonneux quant à l’implication de Ben, il le prend parfois en filature. Mais ce dernier n’est pas le moins du monde effarouché et semble avoir gardé plus que de l’affinité pour Jongsu.
    Inspiré d’une nouvelle de l’écrivain japonais Haruki Murakami (« Les Granges brûlées »), écrivain qui s’est spécialisé dans l’écriture de récits mêlant subtilement l’étrangeté au quotidien le plus banal, le film en conserve indéniablement l’empreinte. Comment le définir ? Mélodrame, thriller, film social, film symboliste, il est tout ça à la fois. Ce qui est sûr, c’est qu’une telle œuvre ne peut convenir à ceux qui n’apprécient que les histoires à la Sherlock Holmes, c’est-à-dire s’achevant par la résolution de tous les mystères. Dans « Burning », la tension accumulée au cours du film conduit vers une inéluctable violence qui non seulement ne résout rien mais augmente encore les incertitudes. Comme l’explique lui-même Lee Chang-dong dans une interview, « dans un polar, généralement, tout mystère s’éclaire à la fin. Je crois, moi, que nos vies sont des énigmes que le temps n’éclaircit jamais vraiment. » Son film en donne la démonstration et, de ce fait, accorde un grand espace d’imagination pour le spectateur. Comme Jongsu, chaque spectateur se demande ce qu’est devenue Haemi, pourquoi elle a disparu. D’autant plus que, comme Jongsu également, chaque spectateur garde en mémoire les deux scènes les plus belles du film, toutes deux se focalisant sur le personnage d’Haemi : l’une la montrant mimant avec gourmandise et sensualité l’épluchage et la dégustation d’une mandarine, l’autre la montrant poitrine dénudée dansant à la manière des femmes du désert du Kalahari, en Afrique. C’est la danse des « little hungers » et des « big hungers », autrement dit de la petite faim corporelle et de la grande faim de l’esprit, la faim de qui cherche un sens à la vie. Pas sûr que ce film ait l’ambition de définir ce sens, mais il met si bien en scène le mystère que cela suffit amplement à combler les appétits et à fasciner les regards.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    413 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 août 2018
    On en parle de cette sublime réalisation ? Parce que c’est tout simplement un travail d’orfèvre de la part du cinéaste. L’ambiance qu’il parvient à créer est si sensible à l’écran qu’on a du mal à s’en détacher. Du jeu sur les couleurs en lien avec les saisons (automne et hiver) à la douceur des mouvements de la caméra, on a affaire à un film qui mérite d’être nommé pour ce qu’il est : un chef-d’œuvre.
    Shinny
    Shinny

    41 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 août 2018
    Trop long trop lent trop en dormant dommage l'idée et les acteurs sont bons... mais ça manque de rythme cruellement. je mets surtt les 2 étoiles pr la danse de l'aigle de Haeme
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 septembre 2018
    Une réalisation et une atmosphère top ! J ai adoré cette ambiance et le jeu des acteurs. Je suis époustouflé par le talent de ce realisateur. Je le conseille fortement !!!
    Dvoraïakowski
    Dvoraïakowski

    24 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 août 2018
    Des visages aussi lunaires que lumineux, Miles Davis et les fantômes d'Haruki Murakami dans la brume électrique sud-coréenne peinte par Lee Chang-Dong... "Burning" est enfin en salle. Un trio fabuleux ici en photo, qui rappelle celui de "Jules et Jim" ou encore celui de Jim Harrison dans "Un bon jour pour mourir". C'est presque un film insoluble - dans les deux sens du mot. Difficile à résoudre car beaucoup de mystère et difficile à dissoudre car inoubliable.
    velocio
    velocio

    1 312 abonnés 3 143 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 août 2018
    6 films en 21 ans : contrairement à son compatriote Hong Sang-Soo, Lee Chang-Dong n'est pas un réalisateur particulièrement prolifique. Il faut dire qu'il s'accorde des pauses en dehors du cinéma, comme celle consistant à occuper durant un an, à cheval sur 2003 et 2004, le poste de ministre de la culture de la Corée du Sud. Peu de films, donc, mais des films qui marquent : "Peppermint Candy", "Oasis", "Secret sunshine" et, surtout, "Poetry", un film de 2010, tout en finesse, jamais ennuyeux, très riche d'informations sur la société coréenne, Prix du scénario du Festival de Cannes 2010. 8 ans après "Poetry", Lee Chang-Dong était de retour à Cannes, en compétition officielle, un film très attendu et, pour moi, très décevant. La première demi-heure, pourtant, donnait l'espoir d'un film du niveau de "Poetry", avec, en particulier, une pantomime riche de sens sur l'épluchage d'une mandarine qui n'existe pas : dans la vie, ce qui importe, c'est de ne pas croire que la mandarine n'existe pas ! Le problème pour moi, c'est que, par la suite, Lee Chang-Dong montre qu'il souffre du syndrome Abdellatif Kechiche : des plans étirés de façon déraisonnable ! D'où une histoire de jalousie qui pourrait se raconter en 30 secondes et qui s'étale sur 148 longues minutes. D'où ennui.
    Sylvain P
    Sylvain P

    339 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 août 2018
    Composez un trio avec 2 ploucs neurasthéniques et un fils à papa probablement psychopathe, et laissez les en roue libre, sans scénario et sans vision et vous obtiendrez un drame de 2h30. Si encore vous soigniez la composition graphique, on pourrait vous pardonner, mais si vous réalisez Burning, on ne vous pardonnera probablement pas...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 octobre 2018
    Une construction narrative exceptionnelle. Le réalisateur permet au spectateur d’ entrer dans le processus imaginaire du personnage principal.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 376 abonnés 4 189 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2018
    « Burning » est un drame sur fond de thriller qui raconte le destin ambigu de trois personnages. Jongsu est un jeune livreur qui se fait interpeller dans la rue par Haemi une amie d’enfance dont il tombe amoureux. Celle-ci lui demande de garder son chat, que l’on ne verra jamais, le temps d’un voyage. A son retour Haemi lui présente Ben, un homme énigmatique et au passe-temps assez atypique. Une tension presque érotique et parfois intrusive rôde dans la mise en scène. Le cinéaste n’hésite pas à nous déconcerter lors d’une scène de sexe maladroite par exemple. Peu à peu, l’histoire s’impose comme une confrontation entre deux hommes pour une femme. Lee Chang-Dong prend son temps à décrire ses actions lors de longs plans séquences qui pourraient en rebuter quelques-uns. Pourtant ce style inspire une atmosphère presque hypnotique et « Burning » devient une œuvre psychologique moralisante sur la passivité des gens.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Ali R
    Ali R

    31 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 avril 2019
    Film métaphorique au casting surprenant avec notamment Yoo Ah In (''Véteran'' de Ryoo Seung Wan gros succès historique au box office coréen et son prochain film avec Vincent Cassel) et Steven Yeun (série ''The Walking Dead'' et ''Okja'' de Bong Joon Ho).
    Dans sa nouvelle réalisation Lee Chang Dong parcourt une grande partie des thématiques sociales et économiques de la Corée du Sud. Les petits cailloux qu'il distille en chemin peuvent paraître anodins mais ces détails sont là pour mieux exprimer sa pensée et donner une force au FILM. L'esthétisme de l'image cadrée avec plénitude, la musique accrocheuse qui accompagne ainsi que l'atmosphère calme et pesante à la fois nous amènent dans un entre deux mastiquant notre cerveau jusqu'au clap final qui nous lâche en pleine volupté enivrante que l'on n'aurait eu envie de quitter. Car si le film dure 2h30, le temps défile tel l'écoulement d'une rivière. Et au final l'esprit est lâché en pleine nature en se remémorant l'ensemble de ces fameux détails que l'on aurait pu croire insignifiants mais je vous le répète ceux-ci forme un tout comme l'expression commune le dirait ''les pièces d'un puzzle".
    Dora M.
    Dora M.

    66 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2019
    Il y a du mystère et du suspens jusqu'au bout, c'est haletant. On est totalement pris dans cette histoire, avec le personnage principal, on partage ses craintes et ses doutes. Le film présente aussi de très beaux plans, c'est très soigné. Très bon film.
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