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    Burning
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    3,7
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    193 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 31 août 2018
    Ayant vu Kin le commencement la veille, où le rythme est lent mais réaliste pour un film de 1h45. Je m'attendais hier soir à un film prenant du début à la fin pour un thriller, aux vues de critiques sur Allociné et une note aussi élevée. Au final c'est tout l'inverse...
    Dans burning c'est bien pire. 2h30 pour des scènes qui ne sont pas forcément nécessaire et dont le rythme est trèèèèèèèès lent du début à la fin. Surtout qu'au bout d'une heure de film on a tous compris de ce qui allait se passer ensuite..
    A la sortie de la séance, après avoir raconté à une amie les 3/4 du film (car endormie en pleine séance c'est dire...) Je me suis fais la réflexion que si on produit exactement ce même film à l'identique tourné non pas en Corée mais en France entre une grande ville et la campagne avoisinante, ce film serai à 0/5. C'est croire qu'il est plus noté sur la thématique de "On découvre la Corée" que l'histoire et cette lenteur de rythme incroyable. Je conviens que pour essayer de faire passer des émotions au spectateur, un rythme lent est de mise, mais là c'est exagérément soporifique.
    1er film coréen que je vois, maintenant je sais à quoi m'attendre.
    tipote
    tipote

    3 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 août 2018
    Ce film est un voyage dans la Corée profonde contemporaine. On accompagne un garçon ballotté par l'existence, fasciné par sa rencontre avec une fille déroutante, pleine de vie, lumineuse. L'intrigue se complique avec l'arrivée du troisième personnage, Ben, garçon riche, complexe, mystérieux et inquiétant. La musique est envoutante, le rythme lent s'accorde bien à l'évolution intérieure du héros. Je suis resté envouté par ce film intimiste, surprenant, à l'opposé des blockbusters américains.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 août 2018
    Malgré un bon début on finit par s'endormir dans ce film trés long . Personnages peu fouillés, scénario minuscule Quelques rares moments interessants mais cela ne fait pas un bon film
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 août 2018
    Chiant au-delà du possible ! 2h30 de rien !
    Des longueurs sur d'autres longueurs.
    Des scènes et des personnages inutiles.
    cinono1
    cinono1

    306 abonnés 2 060 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2018
    Le film brasse les genres, joue sur les ruptures de tons, passant du film d'amour au drame existentiel en passant par le thriller. Il suit le parcours d'un jeune coréen et son incapacité à agir sur les évènements et sur ses proches. A la faveur d'un évènement, le film va basculer dans l'interrogation et montrer du doigt la fragilité de de que l'on construit. Le mystère est la sensation que semble rechercher le réalisateur en construisant son film en réverbération et en poussant le spectateur à s'interroger sur ce qu'il a vu. C'est un film étrange, fascinant, très sombre sur le devenir de la jeunesse coréenne.
    cylon86
    cylon86

    2 531 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 août 2018
    Pour son nouveau film, Lee Chang-Dong surprend en adaptant une nouvelle de l'auteur japonais Haruki Murakami dont il tire un film de quasiment 2h30 ! Avec "Burning", Chang-Dong reste fidèle au style de l'auteur, laissant flotter le mystère, filmant des personnages perdus avec leurs névroses tout en fustigeant sévèrement la société sud-coréenne où ne cessent de poindre les différences entre les classes. Intriguant de bout en bout, "Burning" n'annonce jamais clairement où il va et c'est pour cela qu'il est aussi fascinant, laissant le spectateur et le personnage principal tâcher de comprendre quelque chose à ce qu'il se passe et à dénouer le vrai du faux, la vérité du fantasme. Un peu trop long pour son propre bien, le film n'en dégage pas moins une belle ampleur, prenant son temps pour instaurer le mystère et les personnages. Chaque scène est superbement pensée et découpée (avec à la clé de très longs plans) et Lee Chang-Dong sait capter le mystère entourant la vie et plus particulièrement la jeunesse un peu perdue, s'inventant des histoires pour combler une vie parfois un peu morne. Porté par un trio d'acteurs saisissants, "Burning" invite à la réflexion et à se plonger dans l’œuvre de Murakami où la banalité de la vie est transcendée par le mystère.
    dominique P.
    dominique P.

    841 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 août 2018
    C'est un thriller dramatique coréen qui est particulièrement réussi et excellent.
    Il est long et lent.
    Tout est dans la lenteur et la psychologie des personnages et des situations.
    Il y a clairement deux parties : celle où notre personnage principal rencontre une fille (une ancienne connaissance), passe du temps avec elle et un autre homme avec qui elle s'est liée d'amitié en Afrique lors d'un voyage puis la partie où la fille a disparu et que notre héros se pose beaucoup de questions sur cette disparition et va espionner l'autre homme.
    C'est un thriller tendu qui parsème petit à petit des indices.
    Cependant, j'ai trouvé qu'au milieu du film, cela devient un peu ennuyeux (notamment l'histoire des serres brûlées) mais rapidement ensuite cela se retend efficacement.
    L'intérêt principal du film c'est l'atmosphère et l'intrigue captivante.
    Aussi j'ai trouvé l'actrice très belle et lumineuse.
    Quand on a vu toute l'histoire, le titre du film "Burning" prend tout son sens.
    Christoblog
    Christoblog

    830 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 août 2018
    Le nouveau film de Lee Chang-Dong, cinéaste brillant et peu prolifique (son dernier film, le très beau Poetry, date de 2010), est à la fois délectable et insaisissable.

    Il commence comme une bleuette girl power : une rencontre fortuite, la jeune fille plutôt dégourdie drague un jeune homme timide. Elle couche tout de suite, a des préservatifs sous son lit et un chat qu'on ne verra jamais (mais qui existe probablement car il semble manger ses croquettes). Elle part ensuite au Kenya avec un autre garçon très riche, et à son retour les trois jeunes gens sortent ensemble.

    Lui dit brûler des serres en plastique, elle être tombé dans un puits quand elle était petite. On sent dès le début du film un vertige s'insinuer dans chaque plan : qui ment ? qui est qui ? est-ce que ce qu'on voit est bien la réalité ? Sans effet spécifique (et on reconnait bien là la patte de Murakami, auteur du texte dont le film est tiré), l'étrangeté s'installe dans chaque plan, en même temps qu'une sourde banalité.

    Vers le mitan du film, un non-évènement chamboule l'équilibre précaire du trio, et Lee Chang-Dong se complait alors à nous égarer encore plus dans une sorte de vapeur confuse en multipliant les embryons de révélations et les fausses pistes. Le film atteint alors un niveau de perfection qu'on voit rarement au cinéma et qui culmine dans deux scènes d'une beauté stupéfiante : la scène de danse au coucher du soleil sur Miles Davies et la scène finale (dont je ne dirai rien) incroyable de précision glacée.

    Les trois acteurs sont magnifiques, et la mise en scène est exceptionnelle de fluidité. Le film a longtemps fait figure de favori à Cannes 2018... avant de repartir bredouille, comme cela arrive parfois. La Critique Internationale l'a cependant récompensé, concrétisant la considération dont Burning avait bénéficié de la part d'une grande majorité de festivaliers.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 août 2018
    Je ne comprends pas l'engouement autour de ce film. Nous y sommes allés à 2 et n'avons pas du tout aimé. Le rythme est affreusement lent, les personnages ne sont pas suffisamment travaillés, rien ne va au bout, rien n'est expliqué. Le film est incomplet malgré ses 2h30.
    On en sort frustré. Je ne recommande pas.
    Bernard D.
    Bernard D.

    112 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 août 2018
    « Burning » n’est pas le premier long-métrage du sud-coréen Lee Chang-Dong mais bien qu’encensé par certains critiques, il est pour ma part d’un mortel ennui.
    Il repose sur 3 personnages principaux : Jongsoo issu de Paju dans la campagne à quelques kilomètres de la frontière avec la Corée du Nord et qui après un boulot de livreur à Séoul doit revenir à la ferme de son père mais rêve de devenir écrivain ; Haemi, jeune fille issue du même village que Jongsoo et qui vivote de petits travaux à Séoul et enfin Ben, fils d’une riche famille vivant dans un appartement chic de Séoul. Haemi qui doit partir en Afrique dans désert du Kalahari demande à Jongsoo de s’occuper de son petit chat, Chouffo. A son retour d’Afrique, Haemi présente à Jongsoo Ben qui a un secret bien plus lourd que sa passion de brûler les serres abandonnées, que sa petite valise de maquillage dans sa salle de bains … Bref une histoire qui aurait pu conduire à un thriller de qualité mais hélas les personnages sont d’emblée présentés comme des fêlés sur le plan psychique : Jongsoo est un gros balourd qui n’ose pas parler de son amour à Heima et exprimer sa jalousie face à Ben ; Heima adepte de la pantomime apparait schizoïde (est-elle réellement allé en Afrique alors qu’elle n’a pas le sou ?) et Ben, oisif, homosexuel refoulé (?), est complétement déconnecté de la réalité et s’avérera un réel psychopathe.
    Alors que le film démarre bien, on s’embourbe rapidement pour 2 h 30 dans une série de scènes bien trop longues et n’apportant pas grand-chose pour le dénouement final avec des scènes tout à fait inutiles (intérêt de voir le père et la mère de Jongsso par exemple ?) en dehors d’une scène relevante dans l’attente du dénouement, avec un beau clin d’œil à la musique de Miles Davis pour « Ascenseur pour l’échafaud ».
    Bref ce film dont le sujet est assurément celui du premier roman de Jongsoo et dont la bande annonce est singulièrement trompeuse, s’avère prétentieux et il n’apporte rien sur l’analyse psychologique des personnages … mais en revanche quelques informations sur la vie en Corée (dans la ferme du père de Jongsu on entend en permanence la propagande radio du Nord ; l’opposition des niveaux de vie à Séoul avec le minuscule studio de Heima qui n’est éclairé que quelques minutes par jour via le reflet du soleil par la tour relais de télévision ; l’opposition entre les Coréens et les Chinois…).
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    76 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 août 2018
    Tout le monde semble acclamer « Burning » si bien que je me suis retrouvé décontenancé à la fin de la séance tant le film a provoqué chez moi un ennui profond. L’écriture est surement le point qui m’a le plus dérangé, le film passant d’une romance tiède et insipide dans sa première moitié à un thriller mou et prévisible dans sa seconde moitié. Les personnages sont assez clichés et difficilement supportables, on devine rapidement ce qui arrive au personnage féminin sans pour autant ressentir la moindre implication émotionnelle. Le récit se permet en plus de ça de nombreuses digressions dont je ne comprends pas l’intérêt tels que le procès du père de Jongsoo ou la rencontre de ce dernier avec sa mère. Je pensais alors trouver un intérêt pour ce film dans son esthétique et son atmosphère mais, là encore, j’ai été déçu. Même si le travail de la photographie et du design sonore est impressionnant, cette volonté poussée d’esthétiser chaque plan m’a paru assez gratuite et vaine, le film s’apparentant par moment presque à un clip publicitaire. Il est vrai qu’être sensible ou non à l’ambiance d’un film relève de la pure subjectivité mais je n’ai pas non plus trouvé de symboliques particulières ou de clef de compréhension donnant au métrage une dimension supérieure. Je suis peut-être passé à côté d’une grande métaphore ou d'une allégorie me permettant de saisir le sens de l’œuvre mais, en l’état, « Burning » m’a simplement laissé indifférent si bien que je comprends très bien pourquoi il est reparti bredouille de Cannes.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    170 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2018
    Le battage médiatique entourant ce film le dessert sans doute. On crie au génie, on en fait la vraie Palme d'or de Cannes : cela crée une attente... et une attente déçue. La salle de mon cinéma d'art et d'essai de province était pleine, pleine de gens finalement désappointés... De fait, Burning est une chronique de l'Asie contemporaine comme il en sort 4 à 5 par an. L'étrangeté des personnages, la qualité de la mise en scène, la musique très réussie et les quelques clins-d'oeil explicites à Antonioni ou à Louis Malle font sortir un peu ce film du lot, mais c'est tout. Le scénario peine à pleinement convaincre : on attend pendant plus d'une heure le départ d'une intrigue qu'on croit imminent tant les protagonistes semblent bizarres, puis un événement a lieu sans que le spectateur en soit témoin et on s'achemine lentement vers un épilogue violent. Le récit tortueux nous permet de découvrir toutes les facettes de la Corée contemporaine (différentes classes sociales, différents quartiers, la ville, la campagne, la zone proche de la Corée du Nord, etc.). Mais le sens profond du film échappe, tant les actes des personnages restent inexpliqués. On conservera pourtant en mémoire l'image d'une femme dansant sur la musique de Miles Davis au soleil couchant. Et on ira revoir Poetry avec plaisir car c'était sans doute davantage réussi, non ?
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    66 abonnés 776 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 août 2018
    grosse déception à la hauteur d'une réelle attente provoquée par des critiques élogieuses. On peut sauver le bon jeu des trois acteurs, et la musique d'une bande son originale, pour le reste, il y a une heure de film de trop, des digressions inutiles, et une émotion qui ne passe que très rarement à l'écran. La métaphore de la courte nouvelle, dont est tiré Burning, était parait-il explicite mais non-dite, ce qui en faisait sa réussite. En ce qui me concerne, je suis passé complètement à coté, et ce n'est pas parce que l'on me l'explique après coup, que je vais m'en satisfaire. J'attendais de Chang-dong qu'il m'emmène sur la vision qu'il a de la Corée du Sud d'aujourd'hui. Il n'a été rien: qui trop embrasse mal étreint. Cinéma - aout 2018
    traversay1
    traversay1

    3 604 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2018
    A l'opposé de beaucoup de ses compatriotes cinéastes, Lee Chang-dong, d'Oasis à Poetry, en passant par Secret Sunshine, est un conteur à combustion lente, peu porté sur la pyrotechnie, qui oeuvre en subtilité et en délicatesse. La première heure de Burning est presque anodine, proche d'un marivaudage à la Jules et Jim, volontairement sans éclat, mais qui met déjà en scène les motifs d'un futur embrasement. Le film se tient loin de toute dramatisation et monte progressivement vers son acmé. Allumer le feu, Lee sait aussi faire mais ce ne sera pas avant d'avoir vicié peu à peu l'atmosphère et surtout d'avoir laissé l'imaginaire contaminer la réalité à moins que ce ne soit le contraire. Ce n'est pas un hasard si le principal personnage de Burning est un écrivain en devenir, ce qui permet de brouiller in fine quelques pistes et en même temps de rendre hommage à Haruki Murakami, auteur de la nouvelle dont est inspiré le film. La dernière heure est d'ailleurs très proche des ambiances favorites du romancier japonais, ce goût de l'étrange mélangé à un quotidien qui autrement serait d'une grande banalité. C'est assez rare au cinéma de voir un récit aussi maîtrisé à partir d'aussi peu d'éléments narratifs saillants, si ce n'est en son dénouement. Burning ne suscite sans doute pas autant d'émoi que Poetry, il reste un peu froid en définitive, mais il constitue une nouvelle preuve de la valeur d'un cinéaste qui compte parmi les plus brillants de l'époque.
    varanpremier
    varanpremier

    6 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 août 2018
    Film surévalué. Je ne comprends pas comment des critiques sérieux ont pu se laisser abuser par ce film prétentieux, faussement poétique, aux effets de pacotille. Les personnages sont inintéressants, presque exaspérants, la mise en scène repose sur des effets. Quant à la critique sociale, elle est d une faiblesse affligeante.
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