Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Michel C.
278 abonnés
1 475 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 19 avril 2019
Comédie un peu molle, et l'affiche est pratiquement du copié/collé, tout comme le scénario !! André Dussollier et Sabine Azema font ce qu'ils peuvent (Prostate et Arthrose obligent) .....du réchauffé en tous cas, car il n'y a guère de nouveau, sinon ont tous pris de la bouteille, une famille agrandie par l'ouverture chinoise. Tanguy (Eric Berger) est pathétique ! Personnellement, je trouve que c'est assez minimaliste et comme les pièces rapportées n’apportent pas grand chose ! Elle conviendra tout juste à ceux qui n'auront pas vu la première édition. L'appartement est somptueux par contre..... il réhausse ou adoucit ma première intention !! **
pas très innovant , ce nouvel opus avec un sujet déjà traité au cinéma... plein d'invraisemblances scénaristiques , les scènes comiques tombent a l'eau et si la fin avait été le début du film....la cela aurait été drôle et plus avant gardiste...un mixte "tatie Danielle" et "Tanguy".
C'est vraiment du réchauffé. Il ne reste pas grand chose du Étienne Chatiliez des débuts, qui nous faisait rire aux larmes dans un long fleuve tranquille... Azema grimace, Dussolier cabotine et Berger agace. Les Chinois sont des caricatures. Deux ou trois gags vous arrachent un sourire. Bof...
Ce deuxième volet de Tanguy 16 ans plus tard a un goût de réchauffé. En effet, on retrouve avec plaisir le couple Dussollier/Azéma qui prend toujours autant de plaisir à user d'artifices pour faire partir leur rejeton et sa fille mais globalement la mayonnaise ne prend pas. On esquisse un sourire parfois mais jamais de franche rigolade et cette suite s'enlise pour parfois tomber dans le grotesque avec du comique de répétition sur les problèmes de prostate de Dussollier. Un ensemble sans saveur malgré le plaisir de retrouver le duo de parents détonants.
« Tanguy, le retour » de Étienne Chatiliez est pour moi la juxtaposition de 2 parties. La première correspond au retour chez ses parents de Tanguy et de sa fille Zhu (18 ans qui prépare son bac pour bien sûr faire médecine et qui est bien sûr adepte de Lao Tseu et de Confucius.), suite au départ de Mei Lin, l’épouse Shanghaïenne de Tanguy … mais ce n’est qu’un mauvais remake du « Tanguy » de 2001 sans grand suspens et avec nombre de « lourdeurs » : la prostate de André Dussollier et ses trous de mémoire ; l’arthrose et les tics de Sabine Azéma ; les « amis » imbuvables du golf et les restaurants huppés. La seconde partie correspond au retour devenu inattendu de Mei Lin avec des conséquences assez cocasses et une fin de type « arroseur arrosé » que je vous laisse découvrir. L’effet d’innovation et de surprise induit par le premier Tanguy vient hélas gâcher ce film avec un jeu d’acteurs pour ma part souvent trop poussé. A part la déco qui est superbe, il n’y a rien de plus avec ce dernier Chatilliez, certes plaisant à voir mais avec une grande impression de déjà-vu.
Que le terme "Tanguy" ait pu passer dans le langage courant, pour désigner les adulescents accrochés au domicile familial, montre bien à quel point le premier opus de Chatiliez avait visé juste... Un peu méfiant par principe quand un cinéaste tente de tirer sur une ficelle ayant fait ses preuves, j'ai quand même voulu me laisser tenter, d'autant plus que j'avais été scotché en son temps par la saga des Groseille et des Duquesnoy, autant que par Tatie Danielle... Mal m'en a pris ! Après une première heure pour le moins poussive renforçant mon aversion pour les bobos friqués qui ronronnent égoïstement dans leur appartement de luxe, à un jet d'autolib d'un terrain de golf parisien (si l'intention de Chatiliez était de dresser un portrait au vitriol de ce milieu, c'est toujours ça qu'il aura réussi), j'ai pu sourire un peu quand Dussolier et Azéma commencent à déterrer la hache de guerre, ressortant, pour mettre tout le monde dehors, les manips qui nous avaient bien fait rire il y a plus de dix ans. Sourire un peu, donc... Mais j'irai jusqu'à reconnaître qu'un certain malaise m'a insidieusement envahi, à songer qu'en ayant acheté ma place je cautionnais une pochade à la limite de la xénophobie, voire du racisme, pochade qui assimile peu ou prou le péril jeune et le péril jaune. J'en veux pour preuve cette réplique impitoyable de S.Azéma, parlant des perspectives de la belle-famille au cas où les manigances pour la faire décaniller seraient couronnées de succès : "Ils pourront toujours ouvrir un tabac !". Portrait à charge, je veux bien. Mauvais goût assumé, j'ai un peu de mal, même si c'est pour renforcer le côté vitriolé du portrait... Et je ne parle pas de la pléthore de proverbes chinois oiseux... Bref, le comique de répétition ça va un moment, mais cette redite là, on pourra avantageusement s'en dispenser...
le premier était pas trop mal mais ce second film est meilleur que le premier il y a beaucoup plus d'humour que dans le premier il y a aussi beaucoup de retournement de situation
Déçus. Nous avons décidé d'ignorer les mauvaises critiques pour nous forger un avis, nostalgique de l'excellent premier film.
Si on prend plaisir à retrouver le casting d'origine (à l'exception de JP Rouve et de la grand mère hillarante qui sont absents), on se retrouve très vite face à un gros soucis de rythme et d'écriture. Chatiliez ne redorera pas son blason avec ce film, c'est certain. L'époque des dialogues et répliques cultes est bien loin, tout autant que le cynisme et le féroce qui animaient ses films jusqu'au début des années 2000.
Avec Tanguy, le retour, les acteurs font ce qu'ils peuvent pour sauver ce film. Le couple très bourgeois et très Parisien "Azema/ Dussolier" marche toujours et Tanguy est fidèle à lui même. Mais, ils n'arriveront pas à faire oublier ce scénario tellement bancal, plat et réchauffé que cela rend les situations absurdes et surtout pas drôles. A la limite, le film "retour chez ma mère" qui aborde un thème presque similaire, est mieux pensé et pourtant c'est pas une référence.
On tourne donc la page Chatiliez et on se dit que c'est pas dans les années 2010 qu'il aura retrouvé tout ce qu'on aimait dans "La Vie est un long fleuve tranquille" ou "Tatie Danielle".
Ça faisait vraiment longtemps que je n’avais pas vu un film aussi mauvais... Rien n’est bon, le jeu d’acteurs, en dehors de Dussolier et Azema, est digne d’un mauvais théâtre amateur, la réalisation est banale, le scénario long, cliché, peu réaliste et prévisible, les running gags sont ridicules et grossiers ! En bref’ une vraie grosse déception !
13 955 abonnés
12 478 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 17 octobre 2022
Tanguy revient! il a des gros soucis et ses parents vont en avoir aussi [...] On se souvient tous de "Tanguy" sorti en 2001, l'emblème d'une gènèration qui a du mal à quitter le nid familial! De ce jeune homme bien à la maison, collè aux semelles de ses pauvres parents qui ne rêvaient que d'une chose : virer leur fils à la gentillesse oppressante et inattaquable! La force d'Etienne Chatiliez, avec sa verve bien à lui, est d'avoir dit dans le premier volet ce que des parents pensaient tout bas de leurs enfants! Là nous sommes dans le rèchauffè et le dèjà vu avec les mêmes ingrèdients que l'original! L'histoire a du mal à dèmarrer mais on est content de retrouver Andrè Dussollier et Sabine Azèma, extrêmement complices, qui sauvent à eux deux cette suite du naufrage! Eric Berger, cinquante ans tout rond lors du tournage, n'est plus du tout dans le coup! Un coup pour rien malgrè quelques situations amusantes toujours bonnes à prendre dans la seconde partie de film...
Etienne Chatillez qui a un peu disparu du paysage depuis que ses films font moins recettes, revient en cette année 2019 avec "Tanguy, le retour" qui permet à ceux qui ont aimé le premier film de 2001 de voir ce qu'est devenu le grand dadais près de vingt ans après son départ pour la Chine. Ses parents (André Dussolier et Sabine Azéma) coulent des jours heureux de retraités aisés quand le fiston débarque de Chine avec sa fille suite au départ brutal de son épouse. On connait la recette, les choses vont donc se mettre assez rapidement en place. La surprise n'est plus là mais on sourit encore à cette suite sans doute dispensable mais qui est loin d'être déshonorante si on la compare avec le niveau moyen actuel des comédies françaises.
18 ans après la sortie du premier "Tanguy", Etienne Chatiliez a eu manifestement envie de nous raconter la suite des aventures de cet homme qui n'arrivait pas à quitter le nid familial même à 28 ans... Tanguy a désormais 44 ans et il vit maintenant en Chine avec son épouse Meï et sa fille de 16 ans Zhu. En France, un soir que Paul et Edith vivent tranquillement leur retraite devant une série télé, Tanguy débarque : sa femme l'a quitté, il cherche asile pour sa fille et lui pour (soit disant) quelques jours... Le cauchemar du rejeton qui revient s'incruster longuement chez papa-maman recommence alors... Le film de 2001 ne m'avait pas enthousiasmé plus que cela à l'époque, on retrouve ici toutes les ficèles comiques du premier volet. Les personnages secondaires (y compris celui de Tanguy) ne sont pas vraiment convaincants, le seul vrai côté savoureux est le couple Sabine Azéma-André Dussollier délicieusement énervé de voir leur fils à nouveau à la sauce incruste. Divertissant mais pas très innovant non plus. Site www.cinemadourg.free.fr
Si on retrouve les personnages avec plaisir, cette suite a cependant perdu le mordant du premier volet. La mise en place est longue et quand la guerre est enfin déclarée, ce n'est que pour recycler les gags et les vacheries du premier.