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FaRem
8 631 abonnés
9 521 critiques
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3,0
Publiée le 12 juillet 2019
Un étudiant en art s'est reconverti en voleur d’œuvres d'art pour éponger la dette de son défunt père. Il travaille pour un homme puissant et prend à chaque fois une commission pour son travail. Alors qu'il est sur le point de clôturer sa dette, il doit effectuer une dernière mission pour laquelle il a besoin d'aide. Matt Aselton reprend ce qui a fait le succès d'autres films du même genre pour faire un film pas forcément original, mais quand même divertissant. La première partie sur les différents vols est bien efficace grâce à des «cambriolages» astucieux. Le reste de l'histoire est plus axé sur les rebondissements avec Ivan qui essaie tant bien que mal de se sortir d'une situation de plus en plus compliquée étant donné que l'étau se resserre sur lui. Theo James, qui incarne ce dernier, est assez convaincant dans le rôle tout comme Fred Melamed qui est le grand méchant qui tire les ficelles. Sans être exceptionnel, "Lying and Stealing" est un petit film plaisant à suivre et assez divertissant.
Il ne commençait pas trop mal, ce petit polar ! Un traveling plutôt élégant sur une villa. Un gentleman cambrioleur spécialisé dans l’art, contraint de dérober les riches pour régler une dette auprès d’un baron du crime. Sauf que la sauce ne prend jamais vraiment. L’intrigue ne décolle pas, se limitant à une série de vols éclairs sur fond de vagues menaces du gangster, agrémentés de nombreuses facilités. Avec en filigrane un agent du FBI peu utile à l’histoire. Et puis vient se raccrocher ce personnage d’actrice blacklistée piégée dans les séries Z, jouée par Emily Ratajkowski. Pas une mauvaise idée en soi, encore que voir une actrice à la dèche porter des (sous) vêtements de luxe est peu crédible. Mais surtout, celle-ci est très artificiellement intégrée au récit. Par ailleurs, Theo James, sorte de version discount mais baraquée de Dave Franco, incarne un protagoniste trop lisse. Malin, fin connaisseur, costaud, tellement habile à voler qu’il n’a même pas besoin de repérages ! Il n’est jamais vraiment en difficulté, aussi la menace des méchants est moyennement inquiétante. Son frère bipolaire est davantage intéressant, mais pratiquement pas utilisé par le scénario. Reste Fred Melamed, probablement le meilleur acteur du film, qui joue le fameux méchant, et qui a certainement les meilleures scènes. Et la mise en scène qui propose tout de même quelques idées intéressantes. Par contre, nul doute que la communauté italienne mettra un joli carton rouge à « Lying and Stealing ». Puisque l’on y apprend que les Italiens utilisent encore la lire (17 ans après l’introduction de l’euro !), et que l’on peut boire du « vin italien » provenant de… Corse !
Pas mauvais en soi mais c'est plutôt creux pour un polar sur le cambriolage, genre que j'affectionne particulièrement lorsque c'est pointu et bien foutu. Ici c'est plutôt plat : je rentre, je prends l'oeuvre sans embrouille et je pars. Du coup, on rajoute une seconde histoire, celle de la pauvre Elyse (on oublie pas de nous montrer Emily Ratajkowski sous ses meilleurs angles), endettée jusqu'au cou, obligée de faire du strip-tease et des films bas de gamme, qui a besoin d'Ivan (Theo James) tout comme il a besoin d'elle pour son dernier coup. Voilà voilà, pas grand chose à se mettre sous la dent mis à part un casting spécialement choisi pour plaire aux gentes féminine et masculine...
Dans un premier temps, j'ai de suite penser à "Insaisissable" tant le récit mêle de vol d'œuvres d'art et illusion parfaites, puis je me tourne plus vers la romance qui n'en est finalement pas réellement une. Vague, je l'suis fortement mais ce genre de script n'à pas franchement de genre précis : une jeune pro expert en œuvre qui les vole pour d'autres, les remplace par de parfaites copies et rencontre en chemin la sublime blonde ou brune... Récit basique encore et toujours ou fausse romance... Un récit ou notre duo fait merveille avec cependant 2 ou 3 longueurs perdant un peu le fil mais globalement, il se suit facilement. Theo James et Emily Ratajkowski sont convainquant, le sublime brune n'à certes pas le talent d'une actrice légendaire mais n'est pas pour autant en roue libre et reste dans ses bottes, le Don Juan de l'art est par contre le portrait peut-être trop basique du genre mais se fait facilement mener par notre ensorceleuse. Gentillet sans briller, un film se suivant simplement.
4 541 abonnés
18 103 critiques
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3,5
Publiée le 21 juillet 2020
Ce n'est certainement pas un film dont tout le monde sera ravi mais bon les cinéastes doivent bien commencer quelque part ? Compte tenu de ce point ce film n'était pas trop mal. Il s'agit du deuxième projet d'écriture du nouveau cinéaste Matt Aselton. Oui il y avait quelques défauts dans l'écriture sur l'intrigue et le rythme mais la mise en scène (travail de la caméra) est en fait au point mis à part les quelques scènes au ralenti, Son inexpérience dans la direction de son casting était évidente. Sinon respect pour le résultat final de Matt Aselton. Theo James et Emily Ratajkowski ont bien travaillé ensemble et leurs personnages étaient convaincants mais encore une fois cela est dû au manque d'expérience du réalisateur. Pour un film de qualité B à petit budget d'un cinéaste débutant j'ai été assez impressionné par ce deuxième film de Matt Aselton...
Le duo d'acteur à la manœuvre était prometteur et on ne peut d'ailleurs pas dire qu'ils jouent mal. Mais l'histoire est cousue de fils blancs, de raccourcis douteux et n'a d'ailleurs pas grand sens.. Vraiment déçu de ce film.