Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Santu2b
252 abonnés
1 785 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 13 octobre 2014
Nous étions en 1973 et l'insolent jeunot Woody Allen livrait sa vision à lui de la libération des moeurs qui frappait à la même époque les contours de la culture occidentale. Voici donc son quatrième film dont le titre est déjà tout un programme : "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander" ; autrement dit sept sketches aux titres plutôt évocateurs (Qu'est-ce que la sodomie ? Est-ce que les travestis sont homosexuels ?...) dans le but, entre autres, de mettre fin aux non-dits sur la question. Au final le résultat est très inégal. Encore dans l'immaturité cinématographique, Allen a voulu verser dans la provocation facile, sans chercher à travailler plus en profondeur son sujet. Le cinéaste fait preuve d'une inspiration à la limite de la paresse scénaristique qui fait que certains gags tombent tout simplement à plat. Parmi les séquences proposées, on en retiendra seulement trois : tout d'abord "Est-ce que des femmes ont du mal à atteindre l'orgasme ?" sympathique hommage à Michelangelo Antonioni, "Est-ce que les expériences scientifiques en matière de sexualité servent à quelque chose ?" dans lequel un sein géant se promène en liberté et puis surtout la dernière, "Qu'est-ce qui advient durant une éjaculation ?" où le cinéaste joue... un spermatozoïde ! On aurait franchement aimé qu'il déploie davantage cette folie au lieu de le faire seulement sur quelques minutes. C'est peut-être là le plus grand paradoxe du film ; malgré son titre et son contenu, on sent comme une crispation, une retenue, et c'est ce côté bridé qui fait définitivement pencher la balance chez ses plus anodines prouesses.
Je m'attendais à me gondoler comme un gros malade devant ce film, et ce ne fut absolument pas le cas. A vrai dire, de Woody Allen, ce film a été une de mes plus grosses déceptions. Le sujet du film, sept sketchs autour des différentes facettes, plus ou moins avouables, autour du sexe... Si je dois reconnaître une originalité incontestable au tout dernier sketch, spoiler: qui se passe à l'intérieur du corps d'un homme en train de faire l'amour avec une femme et où on voit Woody Allen jouer le rôle d'un spermatozoïde qui s'interroge sur son avenir , si je dois reconnaître qu'on ne pourrait plus refaire aujourd'hui celui autour despoiler: la zoophilie avec Gene Wilder , et si je dois reconnaître que le générique de début spoiler: et celui de fin qui montrent plein de lapins blancs sur la chanson "Let's Misbehave" de Cole Porter sont réjouissants, je suis beaucoup plus mesuré sur le reste qui est trop longuet, trop attendu, trop vide et franchement peu drôle.
Avec ce film de début de carrière au titre interminable, on peut espérer quelque chose de subversif et surtout de très drôle au vue des qualités humoristiques de Woody Allen. Si le premier point est satisfait tant les sept sketchs abordent leurs sujets de façon frontale, c'est sur le deuxième que ça ne fonctionne pas. Le premier segment est une bonne petite introduction où on retrouve le Woody pitre et burlesque de "Bananas", le dernier une bonne conclusion assez drôle faisant preuve de beaucoup d'imagination, les cinq autres n'amusent en rien et sont même plutôt malaisants soit par leur thème - comme la zoophilie -, soit par leur traitement loupé - comme le savant fou -.
Le film est une série de sketches visant à explorer quelques aspects plus ou moins ordinaires de la sexualité, préoccupation récurrente comme on sait, dans l'oeuvre de Woody Allen. Aux candides ou saugrenues questions qu'il pose en ouverture de chacune de ses petites histoires ("les aphrodisiaques sont-ils efficaces?" et d'autres interrogations plus crues), Allen répond par des démonstrations pour le moins farfelues et imagées, et en tous les cas très drôles. Le cinéaste tutoie souvent le mauvais goût, n'hésitant pas à aborder certaines déviances, mais s'en échappe grace à un humour tout en dérision, grace à la qualité des textes aussi. On retiendra divers sujets -avec ou sans Allen- qui illustrent la fonction et l'activité sexuelle. Ainsi ce pastiche de série B de science-fiction à l'ancienne, où unspoiler: sein géant menace la population; ou encore cette insolite plongée dans le corps humain pendant l'acte sexuel, en compagnie de petits hommes parmi lesquels Woody Allen dans le rôle d'un spoiler: spermatozoïde binoclard et poltron! Irrésistible.
Un titre racoleur, même si c'est celui du livre dont est adapté le film. Quand je lis qu'Allen a voulu se venger en réalisant ce film, du processus chaotique de production et des différents avec l'auteur, je comprends un peu. 7 scènes différentes qui traitent de sexe mais de la facon la plus crue possible en abordant des thèmes qu'on ne penserait jamais voir au cinéma (qu'on ne verrait certainement plus aujourd'hui). Mais qui d'autre qu'Allen pouvait mettre en scène la deuxième partie (le personnage s'appelle Dr Doug Ross, j'espère que ca n'a pas été la source d'inspiration pour Urgences) ? Heureusement, d'autres scènes abordent des problèmes de fond un peu plus terre à terre. Mais dans l'ensemble, cette adaptation est la rencontre entre deux esprits tordus (l'auteur et le réalisateur) et le résultat est à la fois dérangeant et anecdotique.
Comme généralement avec les films à sketches, Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe… sans jamais oser le demander est un long métrage dont la qualité varie en fonction des sketches. L’ensemble fait régulièrement sourire mais n’est pas aussi drôle qu’un film comme Prends l’oseille et tire-toi. Malgré cela les meilleurs sketches (Qu’est-ce que la sodomie ?, Est-ce que les travestis sont homosexuels ?, Est-ce que les expériences scientifiques en matière de sexualité servent à quelque chose ? et Qu’est-ce qui advient durant une éjaculation ?) offrent des moments assez mémorables (dont les séquences montrant Woody Allen poursuivit par un sein géant et l’acteur-réalisateur incarnant un spermatozoïde) et permettent au spectateur de retrouver certaines stars faisant preuve d’humour (John Carradine, Gene Wilder et Burt Reynolds). Cette œuvre de Woody Allen, tiré à la base d’un livre écrit par le docteur David Reuben, est donc assez inégale mais reste un film à avoir vu au minimum une fois dans sa vie au moins pour découvrir comment la zoophilie peut être traitée avec humour et pour voir l’imagerie qu’offre Woody Allen du fonctionnement interne du corps humain.
Ce film à sketch débutait bien mais s’essouffle et ce veux inégal. L'ultime axe relève la note, sans aucuns doutes la séquence la plus réussit du film. La veine de Bananas resurgit mais de manière plus maladroite, l'humour y est moins corrosif et un peu plat ... Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander est malgré ces quelques lacunes apparentes un long métrage distrayant et relativement agréable.
On pourra regretter tout de même certaines histoires soient moins bonnes que d'autre, mais le tout reste assez sympa à regarder. Second degré, ironie, ce film est un grand n'importe quoi qui fait vraiment sourire. Woody Allen s'en donne à coeur joie, et ça fait plaisir de regarder un film comme ça, divertissant, fun, sans prise de tête.
Si on rentre dans le film, on passe vraiment un bon petit moment. Sans être inoubliable, "Tout ce que vous avez voulu toujours savoir sur le sexe... sans jamais oser le demander" a le mérite d'être original et divertissant. Un bon petit moment.
Certes, c'est loin d'être le meilleur de Woody Allen, mais on passe quand même un bon moment. L'humour est totalement dérisoire et timbré. Les personnages sont tous aussi barrés les uns que les autres, c'est ça qu'on aime. Après des sketchs comme le premier ou la télé ou encore l'italien sont assez moyens. Le dernier sketch est tout simplement excellent et rattrape tout l'ensemble.
Comme pour tous les films à sketch, fussent-ils de Woody Allen, que j'adore pourtant énormément, il y a ici du bon et du moins bon. On commence en beauté avec une parodie médiévale burlesque et aux jeux de mots (plus ou moins) fins, très drôle. Puis on retrouve Gene Wilder en drôle de posture avec une chèvre : irrévérencieux, mais pas si drôle que ça. On retrouve Woody dans un hommage à Fellini et Antonioni, en italien... mais avec un manque d'inspiration évident. Le quatrième sketch sur le transsexuel est de toute évidence le moins réussi (la faute aux acteurs, peut-être. En revanche, la parodie de jeu télévisé sur les fantasmes remonte le niveau avec des dialogues hilarants. Puis on se retrouve avec un truc étrange, qu'on pourrait aujourd'hui assimiler à un "Rubber" avec un sein à la place du pneu. Et on finit avec le meilleur, délire sur la machine humaine au moment d'une relation sexuelle. Pas parfait, inégal, mais comment en vouloir à un film qui nous pond des répliques comme "You've been a naughty rabbin" ou "You walk on my flagellum" (de mémoire...) ?