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Opera R
14 abonnés
64 critiques
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1,5
Publiée le 23 novembre 2021
On pourrait intituler Amants "Chronique d'une dramaturgie annoncée". Le dealer qui fait vivre sa copine grâce à l'héroïne : on sait que ça va mal finir. Ca arrive très vite : mort par overdose d'un de ses bons clients ! Le dealer s'enfuit, abandonne la copine qui épouse un richissime Suisse, lequel a le double de son âge. Elle et son mari vont à l'Ile Maurice pour adopter un enfant. On sait qu'elle va un jour retrouver le dealer.. Ca ne tarde pas, il est précisément là, devenu homme dans tout faire dans l'hôtel où elle est descendue avec son mari ! Ô surprise, elle se prétend trop fatiguée pour accompagner son mari à Madagascar. Nouvelle surprise, elle demande au dealer de l'accompagner en promenade. Encore plus surprenant, elle couche avec lui ! On sent que le mari va revenir plus tôt que prévu : ça ne loupe pas, il rentre au petit matin ! On reste médusé devant tant d'originalité dans le scénario. Elle décide de rentrer en Suisse. Mais elle fait venir son dealer d'amant avec elle et l'installe dans un hôtel miteux. On se dit que le mari va bientôt tout découvrir. La chose, évidemment, se produit dans les plus brefs délais : le monde de Nicole Garcia étant décidément très petit, le richissime mari suisse commence à travailler avec une des anciennes relations du dealer et de sa maîtresse au temps où ils vivaient à Paris de la vente d'héroïne et de cocaïne. Cette jeune femme, qui oeuvre dans les assurances, avait pourtant, au début du film, annoncé son départ pour Dubaï. Elle se retrouve miraculeusement à l'aéroport de Genève, en grande tractation avec le richissime Suisse. Pourquoi ? Le destin sans doute ! Elle va révéler au mari trompé que sa femme et son amant ont jadis provoqué la mort par overdose d'un de ses amis. Au jeu de l'amour et du hasard, Nicole Garcia ne craint personne et ne recule devant aucune invraisemblance. La fin du film est tout aussi farfelue. Reste le jeu des acteurs : Niney, toujours fiévreux (on a d'ailleurs l'impression que c'est chez lui un état permanent), Magimel touchant et la jeune actrice perverse à souhait : en fait, elle veut le beurre et l'argent du beurre, Niney dans son lit et son mari pour le compte en banque. Il semble cependant que la fin la rachète quelque peu. Quant à la réalisation, froide, distanciée, elle ne permet à aucun moment de croire à cette invraisemblable histoire.
Une colossale perte de temps J'adore Pierre niney c'est mon acteur français préféré mais là, c'est scandaleux comme ce film est faible. Les dialogues sont très mal écrits (il en faut pour le remarquer pour un amateur), parfois on comprends pas de quoi ils parlent, où ils veulent en venir, c'est flou Le montage est haché, on a pas le temps de respirer entre deux scènes et pourtant on s'ennuie devant ce film, c'est incroyable d'avoir réussi à combiner ces deux défauts pourtant quasiment opposés Le scénario ne tient absolument pas la route, les acteurs jouent sans âme une scène sur deux (et ça me fait mal de dire ça de Niney) Le dénouement n'as aucun intérêt et on s'en fout royalement de savoir ce qui va se passer, les enjeux sont inexistants et l'histoire est fade au mieux Et je ne parlerais pas des très (TROP) nombreuses scènes de nus particulièrement inutiles et lourdes. Non, montrer des seins ne suffit pas à faire sentir la passion entre deux protagonistes, loin de là, à croire que c'est la seule performance d'actrice que sache faire Stacy Martin (dans ce film, je ne juge pas l'actrice mais son jeu dans ce film)
Une histoire bien ficelée, un réalisation au millimètre et des acteurs en plein dans leurs personnages ! Que du bon! Merci pour ce bon moment de Cinéma !
A lire les autres avis, je me suis demandé si les spectateurs ont compris le film. Davantage d'avis négatifs que positifs, alors qu'on plonge dans ce film dans les relations humaines, amoureuses, complexes que seule Nicole Garcia arrive à ériger avec une lucidité sublime. Il faut avoir connu ce genre de situation, d'histoire à trois, d'avoir été amant, d'avoir été mari, d'avoir voulu partir pour tout oublier et d'avoir retrouvé l'être aimé, pour comprendre combien ce film nous tire dans ce drame. C'est l'histoire d'homme et de femme qui sont vides, et qui remplissent leur vie grâce aux mensonges, à l'argent, à l'interdit, à la drogue, au désir d'enfant. Ce film bouleversant est d'une triste beauté.
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1,5
Publiée le 2 mars 2024
Voilà Nicole Garcia de retour à la mise en scène avec le tortueux "Amants", sorti en 2020, avec Stacy Martin, Pierre Niney et Benoît Magimel! Malheureusement cette histoire vènèneuse n'est pas très folichonne à l'arrivèe où les moments de noirceur sont plutôt rares! De tension, il y en a pas, ou si peu et le renouvellement du genre, ici, n'opère pas vraiment! Le rythme s'en ressent avec pas mal de longueurs et un final qui nous laisse de marbre! Lisa, Simon et Lèonard ont une telle solitude, un tel même vertige en eux qu'ils essaient (en vain) de briser que ça en devient troublant! En rèsulte un thriller passionnel assez glacial entre coïncidences invraisemblables et vrai n'importe quoi! Reste la composition fragile et mystèrieuse de Stacy Martin en espèce de femme fatale èperdument amoureuse de Pierre Niney! C'est dommage avec une telle distribution...
En guise de passion, on a la froideur de ces amours. NG fait un film un peu trop austère. Des dialogues secs, peu de musique. Pas de romantisme c’est certain. Cela manque de chaleur dans une histoire d’amour qui ne convainc pas.
Depuis Un week-end sur deux en 1990 j’ai toujours bien aimé les films réalisés par Nicole Garcia. Jusqu’à aujourd’hui. Voilà sans doute son moins bon. L’intrigue, assez banale, est un peu longue à se mettre en place et même après j’ai trouvé le temps long. Le tout balance entre film noir et romance mais les deux ne se marient jamais vraiment. L’image n’est pas belle, la mise en scène peu convaincante, l'ensemble est trop froid, manquant d’épaisseur et d’émotion. Pierre Niney et Stacy Martin font le minimum, on ne sent pas la fièvre, les liens et le secret qui les animent et les minent. On ne s’attache pas du tout à leurs personnages. Le seul a bien tirer son épingle du jeu est Benoît Magimel. Bref, un Nicole Garcia en-dessous de ce qu’elle a l’habitude de nous offrir, un film mineur dans sa filmographie. Une déception.
La réalisation est assez sophistiquée et l'interprétation convaincante, mais cette histoire n'est finalement que celle d'une double vie assez banale et sans surprise voire ennuyeuse.
Thriller romantique (je ne sais pas si le genre existe vraiment). Les thrillers, j’aime bien. Les romances, c’est selon. Mais quand c’est mélangé, comme ici, j’ai l’impression que ça n’a plus la saveur de rien. Lent, sombre, ténébreux, mystérieux un peu mais sans que ça ne captive le spectateur qui, faute de déclic, ne cherche pas à percer quoi que ce soit. On se laisser porter, à attendre quelque chose qui ne viendra pas. Je me demande si le style narratif n’a pas quelque chose de pédant ? Je crois que je préfère mille fois voir Nicole Garcia comme actrice que réalisatrice. Et Pierre Niney, acteur de référence s’il en est, à force de le voir partout dans tous les genres (3 films en 2021), ça finit par donner l’impression qu’il s’use, non pas par manque de talent mais par manque de matière et parce que, à force de banalisation, son style ne le sert plus ou que le personnage à interpréter n'y correspond pas.
Film sans grand intérêt au final. Difficile de croire a cette histoire avec cette relation qui va et vient , de s'attacher a un vendeur de drogue ou de cette fille au caractère changeant sans arrêt. Réalisation quelconque , acteurs correct , mais scenario peu crédible.
Un thriller sentimental et romanesque prenant mais inégal, intrigant par moments, mais le scénario manque de crédibilité, en dépit de l‘excellente prestation de Pierre Niney qui domine un casting séduisant. 2,75
Impression mitigée à la sortie de ce film. Sur un scénario quasi-hollywoodien, triangle amoureux, avalanche de coïncidences, beaux acteurs expressifs, belle photos de couchers de soleil, on finit par se désintéresser du destin de nos héros tant l'esthétisme de la réalisation met de distance entre le spectateur et l'écran. Pourquoi cette impression de cinéma des années 70, (M Ripley avec piscine, belles maisons et pistolets), ne cesse-t-elle pas de nous envahir ? Ce cinéma où l'on règle ses affaires de cœur par un duel comme au 19 ère siècle nous parle-t-il encore ? Alors, encore une fois, Pierre Niney, leader de sa génération, sauve le film du marécage dans lequel il s'enlise. Et encore une fois, il faut voir ce film pour sa magistrale interprétation.
Un drame psychologique en plusieurs chapitres dont l'événement de départ manque de crédibilité. La suite du récit est un enchaînement convenu sur la passion amoureuse et d'une double vie. Dialogues, interprétation (notamment S. Martin) et réalisation assez fades, alors qu'une tension plus intense aurait pu être installée. Ce film dit également que le monde est bien petit!