Je n'ai pas de mot pour décrire mon émotion, Voir Jean-Claude Van Damme dans un film le grand banditisme à la française vraiment j'adore pas de scène d'action improbable et irréaliste. Je tiens vraiment mon chapeau. Et la seule question que je me pose c'est à quand le prochain?
Réduit le plus souvent à cachetonner dans des DTDVD médiocres, des films d’action à destination du marché russe ou des pubs pour des casinos en ligne, Jean-Claude Van Damme a tout de la star déchue. Sa dernière apparition marquante - et sa première dans un film francophone - fut le méta ‘JCVD’, qui prenait quelque peu acte de ce constat désabusé de la part de l’acteur. Le fait qu’il revienne aujourd’hui dans une production française, tournée en Belgique, sous-entend que “The Muscles of Brussels� recherche aujourd’hui des rôles plus consistants...ou que l’état de sa carrière dans les films d’action est encore plus catastrophique qu’on ne l’imaginait. De toute façon, même s’il s’agit d’un film européen, ‘Lukas’ ne fera pas tâche dans la filmographie de Van Damme, avec une histoire d’infiltration et de vengeance tout ce qu’il y a de plus primaire. A grand renforts de plans-séquences et de travellings interminables, en forçant Van Damme à la jouer mutique et renfrogné, Julien Leclerq cherche à établir une atmosphère esthétiquement réaliste, plus proche du réalisme à l’européenne que des actionners testostéronés à l’américaine, un peu comme si les frères Dardenne s’étaient mis en tête de tourner un polar crépusculaire. Ni sur le fond ni sur la forme, le résultat ne se montre particulièrement inspiré, même si le contexte nord-européen offre toujours le paradoxe d’un certain exotisme, même pour le public d’ici, plus habitué aux clichés hollywoodiens. Reste le cas Jean-Claude : s’il n’est toujours pas ce qu’on peut appeler un grand acteur, je lui concède que l’âge et la cocaïne aidant, son jeu limité se trouve équilibré par le fait qu’il ait de plus en plus une véritable “gueule� de badass, idéale pour ce genre de cinéma.
Sans crier gare, Julien Leclercq se fait une place de choix au sein de la petite poignée de réalisateurs français (Frédéric Schoendoerffer, Fred Cavayé, Olivier Marchal) qui tentent de faire renaître le film policier, autrefois une spécialité nationale (entre 1970 et 1985) . Eprouvant des difficultés à monter son biopic sur Alain Prost, le jeune réalisateur a choisi de miser sur un Jean-Claude Van Damme en quête depuis une dizaine d'années de se construire une nouvelle image en parallèle à ses rôles habituels qui n'ont plus depuis longtemps d'autres horizons que le direct to video. Le visage buriné par les accidents de la vie, l'acteur belge offre désormais une image de lui-même plus sombre et introspective que Julien Leclercq se fait fort d'utiliser au mieux à travers l'histoire somme toute classique d'un ancien garde du corps obligé de remettre les mains dans le cambouis pour protéger sa fille dont il doit assumer seul la garde depuis la mort brutale de sa femme. Pris entre un dangereux traficant de faux billets et un flic qui veut l'utiliser comme indic, JCVD est défintivement dans de sales draps. Un type de rôles calibrés aujourd'hui dévolus à Liam Neeson, Mel Gibson ou Denzel Washington de l'autre côté de l'Atlantique. Sobre au possible, JCVD parfaitement assimilable à ce rôle marmoréen qui ne l'oblige pas à délivrer des dialogues trop longs qui nuiraient à sa crédibilité. Julien Leclercq a parfaitement saisi les attentes nouvelles de Van Damme et su calmer les angoisses qui le guettent toujours quand il s'agit de ses performances d'acteur. A ses côtés Sami Bouajila, Sveva Alviti et Sam Louwyck font le nécessaire en contre-point pour densifier encore un peu plus la partition très impliquée d'un Jean-Claude Van Damme qui mérite bien cette reconnaissance après tant d'années à avoir été la cible des plateaux télé où ses envolées métaphysiques complètement baroques étaient raillées par les présentateurs de talk-show. Sans doute un peu cabossé à force de s'être trop naïvement exposé JCVD semble être en mesure de pouvoir enfin accéder à une forme de sérénité. En attendant il démontre dans "Lukas" que bien dirigé il peut être tout à fait réussir à faire "l'acting" comme il aimait à le dire durant sa période de gloire tumultueuse.
Vent d’âme. Alors que Jean-Claude Van Damme n’a pas tout à fait tourné le dos à une carrière d’action hero vieillissant dans des productions d’exploitation, il mène en parallèle une lutte pour se refaire un nom. Après JCVD, voici donc Lukas. Lukas est un papa solo. Il est videur dans une boite de nuit glauque d’un Bruxelles glauque. Après un accident au taf, il est obligé d’accepter le premier boulot venu sans savoir qu’il met les pieds dans une organisation criminelle. C’est nerveux et lent. L’ambiance joue pour beaucoup dans la réussite de ce thriller sombre. JCVD y contribue beaucoup également avec une partition sobre sur un personnage en souffrance. Van Damme campe à merveille ce personnage de père cassé et c’est exactement dans ce type de rôle qu’il peut assumer pleinement son âge. D’autant que le film se veut réaliste, tant dans la description du décor que dans la caractérisation des personnages. C’est âpre, sans fard, cruel et on ne recherche pas la blague (qui ne viendra pas). Ça rappelle un peu Taken par l’image grise mais à la différence du film avec Liam Neeson, Lukas propose un second degré de lecture sur l’âge et le déterminisme social. Car oui, c’est un vrai film belge qui ne plaira pas forcément aux fans de films d’action ni aux réfractaires à la violence. Perso, je conseille.
Un film qui aurait mérité mieux. L’histoire est relativement conventionnelle mais agréable, avec quelques retournements de situations inspirés. Cependant, la réalisation est mauvaise. Les plans sont aléatoires, jouant sur des effets de zoom/dézoom moyens avec des transitions brutes. La bande son est nullissime et redondante. Et ce n’est pas le pire, le jeu d’acteur est clairement digne d’une série B, mis à part l’italienne et JCVD (bien qu’il en fait trop, sa prestation reste honorable, surtout comparé aux autres). Ce que j’en retiens, un film de dimanche après-midi à regarder quand on s’ennuie.
JCVD, le seul, l'unique est de retour!!!Dans une production française avec aux commandes Julien Leclercq, auteur de trois thrillers épatants(Gibraltar;L'assaut et Braqueurs), revient avec le fantasque acteur belge dans ce rôle de ce videur de boite de nuit pris malgré lui, en tenailles entre la police et des truands, tout en accourant au secours d'une jeune femme faux monnayeuse et sa jeune fille...Le scénario est assez quelconque mais la noirceur du propos et quelques scènes bien trouvées(La scène de baston pour la prise de poste de videur de nuit avec JCVD en donneur de gnons ou bien la course poursuite en voitures dans un parking souterrain) mais je reste déçu par la fin malgré un twist intéressant.
Mon dieu que je hais l'affiche du film tellement elle ne reflète pas son contenu et ne me donnait pas envie de le voir. J'ai franchi quand même le pas et je ne suis pas du tout déçu. Voir un Van Damme aussi usé et fatigué dans un film d'une noirceur totale, ça fait du bien bon sang ! Ajouté à cela une photo et une musique au top, et pour finir un twist qu'on ne voit pas venir du tout (enfin pour ma part). Seul petit bémol, une fin un peu trop courte. Dans tous les cas, je trouve ce Lukas bien mieux réussi que Braqueurs du même Julien Leclercq.
Un petit polar sombre et pessimiste. Un JCVD très bon dans ce film qui fait le job, Il est quasi dans tous les plans, il porte littéralement le film et impose un charisme toujours bel et bien présent. Ça manque un peu d'action. On ne peut pas dire que Lukas soit un bon film. Mais Van damme sauve le long-métrage.
JCVD incarne un homme fatigué, qui ne survit que pour sa fille et qui va tenter de se sortir d'un piège fatal. L'acteur est quasi de tous les plans, il porte littéralement le film et impose un charisme toujours bel et bien présent. Par contre on reste perplexe quant à la crédibilité de Lukas et son passé tant il semble particulièrement naïf vis à vis de son "embrigadement" par la police. Dommage car l'atmosphère pesante et anxiogène fonctionne plutôt bien et les scènes d'action sont sans fioriture, directes et efficaces. Leclercq signe un petit polar sombre et pessimiste, sec et viril mais non dénué d'une once de sensibilité. Pas un grand film, mais un JCVD très bon dans un petit film qui fait le job. Site : Selenie
sincèrement non stop, aucun intérêt, scénario bidon , histoire ridicule, je ne sais quoi dire de plus juste pour dire passée votre chemin, pas un film 100% action, juste une bagarre une perd de nichon fini voila.
JCVD a la classe extrême, qu'on se le dise. Cet acteur gagne en force en vieillissant et s'affirme comme un vrai personnage fort et ferme mais qui peut parfois être déstabilisé. Si le fond ne renouvelle pas le genre, il reste efficace et JCVD crève l'écran.
Un film surprenant ! Noir, sombre, violent mais également touchant, Van Damme livre une prestation honorable et juste. La réalisation de Leclercq n’est plus à prouver, et l’ensemble se regarde sans ennui, malgré des images assez lentes. Mais l’histoire est prenante et les seconds rôles convaincants. Une bonne production française.