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ManoCornuta
286 abonnés
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2,5
Publiée le 22 novembre 2020
Accent mis sur la violence âpre, dans une atmosphère de polar mutique qui semble uniquement pensée pour casser l'image du personnage Van Damme. Sur un plan purement technique, on ne peut que saluer la maîtrise. En revanche, le scénario est des plus faiblards et se contente d'aligner les clichés avec paresse, et le casting ne fait pas de miracle, en service commandé. Pas désagréable à suivre (d'autant que c'est tout de même court), mais tout de même très commun et pas des plus inoubliables du genre.
Un assez bon film avec JCVD, ambiance pesante, acteurs convaincants. Quelques bons plans séquences. Des scènes d'action dures et crédibles. Reste un petit gout de déjà vu et des questions qui restent en suspens...
Le film nous présente un Jean Claude Van Damme vieillissant, monolithe rempli de violence, qui élève seul sa fille et vit de petits boulots d'agent de sécurité dans des boîtes... Une histoire mature, sombre et crépusculaire, qui aurait mérité un dénouement plus explicatif, moins expéditif (notamment par rapport au personnage joué par Sami Bouajila)...
Peu de surprises à attendre. J'en dirais presque malheureusement. Le scénario est d'une terrifiante banalité, un acteur aussi charismatique aurait sûrement mérité mieux.
Autant dire que Jean-Claude Van Damme a forgé une bonne partie de mon enfance, et sans attendre grand-chose de Lukas, j'attendais au moins de passer un moment agréable. Et ce fut le cas ! L'ambiance noire est vraiment maîtrisée, avec un JCVD plus mature que jamais ! L'enchaînement des plans séquence lors des scènes d'action donne vraiment quelque chose au film qui renforce ce petit grain de sel. Lukas est plus que correct, en plus d'être un véritable film coup de poing.
Un très bon thriller ou l'tendait pas JCVD a ce niveau la. En campant un père paume prêt a tout pour élever sa fille dignement, on découvre l'acteur sous un autre œil. Et c'est franchement bluffant et touchant. Le scénario na rien d'extraordinaire en soi mais bénéficie dune fin surprise plutôt pas mal. Reste de bonnes scènes de baston comme JCVD sait les faire. Un bon film à voir.
Polar noir aux teintes sombres, le scénario est malheureusement trop basique et les dialogues insipides pour éviter un certain ennui. JCVD, très sobre sans chichi, s'en sort plutôt bien. Son meilleur film (le moins mauvais...) de ces dernières années.
Lukas est un film qui s'appuie trop sur le charisme de son acteur principal, JCVD, et cela ne suffit pas. J'ai piqué du nez au bout de 30 minutes, ce qui n'est jamais un bon signe. Je pense que l'intention était bonne. On ressort frustré, car c'est dans ce genre d'histoire qu'on aime monsieur Jean-Claude. Sa gueule triste et burinée fait merveille. Dommage.
Cette gueule fatiguée, inexpressive, et ce jeu de JCVD (si on peut appeler ça comme ça) nous sauve le film. Car pour le reste, l'histoire ne casse pas 3 pattes à un canard (un scénard faiblard!) on a par moment l'impression de suivre un bon gros nanard (les méchants manquent de volume) mais comme je le dis un peu plus, JCVD permet à "Lukas" de marquer 3 étoiles. Sans ça, on n'aurait pas volé bien haut!
Comment ça, je manque d'objectivité, ahah. Evidemment, j'adore JCVD ! Alors oui, on voit la bande originale, bof, un vieux pitch à la Taken et au final, le film est nourrit par une intrigue bateau mais qui tient la route, car un film se construit beaucoup autour de ses personnages et par ceux qui les interprètent. Et ici, j'ai encore vu le JCVD que j'adore, peu importe qui il est dans la vie, ce n'est pas cela qu'on juge ici. Il a cette tête de l'emploi, ces rôles lui vont bien, quoi qu'on en dise, c'est un acteur, il a le jeu, le physique, les épaules pour tout ça, et ce film est encore une preuve qu'il est un bon, qu'il sait faire. On est loin des arts martiaux, mais on n'est pas en reste, ça bagarre sévère, une petite scène ravira les amateurs de free fight je pense. Bref, j'aime suivre ce loup solitaire, cette survie, un bon kiff encore, merci Jean-Claude !
Vent d’âme. Alors que Jean-Claude Van Damme n’a pas tout à fait tourné le dos à une carrière d’action hero vieillissant dans des productions d’exploitation, il mène en parallèle une lutte pour se refaire un nom. Après JCVD, voici donc Lukas. Lukas est un papa solo. Il est videur dans une boite de nuit glauque d’un Bruxelles glauque. Après un accident au taf, il est obligé d’accepter le premier boulot venu sans savoir qu’il met les pieds dans une organisation criminelle. C’est nerveux et lent. L’ambiance joue pour beaucoup dans la réussite de ce thriller sombre. JCVD y contribue beaucoup également avec une partition sobre sur un personnage en souffrance. Van Damme campe à merveille ce personnage de père cassé et c’est exactement dans ce type de rôle qu’il peut assumer pleinement son âge. D’autant que le film se veut réaliste, tant dans la description du décor que dans la caractérisation des personnages. C’est âpre, sans fard, cruel et on ne recherche pas la blague (qui ne viendra pas). Ça rappelle un peu Taken par l’image grise mais à la différence du film avec Liam Neeson, Lukas propose un second degré de lecture sur l’âge et le déterminisme social. Car oui, c’est un vrai film belge qui ne plaira pas forcément aux fans de films d’action ni aux réfractaires à la violence. Perso, je conseille.
Un film noir très classique, ambiance tendue, vénéneuse, avec des truands, des arnaques, des flics pas nets, ça, on connait. Mais la bonne surprise c’est de retrouver un excellent Jean-Claude Van Damme pas aware pour 2 sous, qu’on est vraiment content de revoir, même vieilli, même abattu (et battu tout court), voire défoncé par la vie et par son boulot de videur qui l’amène très rapidement sur la pente savonneuse. Le seul rayon de soleil dans toute cette atmosphère sépulcrale, c’est la relation sobrement émouvante entre Lukas et sa petite fille. « Van Dammed » n’a pas peur de nous livrer à l’écran son visage qui porte les stigmates des problèmes de défonces diverses qu’il a vécus, mais Julien Leclercq a su l’exploiter, ce qui permet à JCVD de coller, avec peu de mots, encore plus à un rôle qu’il tient haut la main et qu’il porte solidement sur ses épaules pourtant bien fatiguées. Plus un film de coups que de combats. Bonne BO. Ce qui coince quand même, c’est par exemple le personnage de Sami Bouajila : on aurait bien aimé 3 petites minutes supplémentaires pour mieux ficeler la fin qui tourne trop court.