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Un visiteur
1,0
Publiée le 3 janvier 2019
Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu envie de quitter la salle avant la fin du film tant j'étais affligée par tant de bêtise et de scènes incohérentes, presque dérangeantes. La première partie du film comporte des longueurs mais qu'on accepte volontiers en se disant que c'est le temps de la mise en route mais plus on avance plus on se demande ce que l'on fait ici, dans cette salle de cinéma à s'infliger ce navet. La psychologie des personnages est approximative et meme scandaleuse : leurs réactions sont disproportionnées et injustes. Le rire est loin d'être présent car il laisse place au malaise : comportements degradants, humiliations, manque de respect. La fin nous achève tant elle est mièvre et invraisemblable avec une pseudo leçon de morale sur le couple qui n'a pas lieu d'être : les deux héros pensent être légitimes pour dénoncer la banalité du couple de leur entourage. Belle leçon de vie. Elle est une chieuse aigrie et volatile et lui un colérique machiste sur les bords. Beau tableau. Gardez votre argent pour aller au restaurant si vous voulez rencontrer des navets, autant que ce soit dans l'assiette.
comédie très rafraîchissante , simple et efficace, Jonathan Cohen très comique dans ce film on s y ennuie pas , on passe un moment agréable avec ce film sans grande prétention mais réussi par son dialogue qui nous fais toutes les 5 mn du film je le recommande
Comment ? Les tenanciers de AirB’nB ne seraient intéressés que par leurs notes sur les Internet? Nooon.... Quoi ? Les ex-sup-de-co de Province préfèrent les formules all-inclusives marbrées et les guerres matinales pour les transats autour de la piscine aux dortoirs communs ? Incroyable ! Sérieux ? Les bobo aventuriers parisiens, dessinateurs et musiciens expérimentaux, ne partent en vacances qu’au Liban ou en Bulgarie ? .... ce film est un tel catalogue de clichés en tous genres, que la nuit ne suffirait pas pour tous les lister. Et malgré cela j’ai passé un très bon moment, porté par l’énergie et l’humour bienvenu des deux héros. Marion, l’artiste baroudeuse accro aux Tinders surprises, et Benjamin le petit bourgeois hypocondriaque et corseté. Leurs « premières vacances » en couple sont validées par Marlène Schiappa : d’abord c’est lui qui doit s’adapter à son mode de vie improvisé, root et impulsif à elle; et puis c’est elle qui tente d’apprécier sa vision à lui. Une égalité homme/femme parfaite de la découverte de l’autre .... Les dialogues sont savoureux, les deux protagonistes bienveillants, et à la fin ils s’aiment vraiment pour de vrai. C’est beau comme du Marc Lévy avec le talent comique en plus.
On dit souvent que le premier vrai test d'un couple tout neuf est l'épreuve des premières vacances ensemble : pas faux ! Mais quand on tente ce type de challenge alors que l'on se connait uniquement depuis quelques jours via l'application Tinder, le pari est osé ! C'est ce que vont vivre Marion (Camille Chamoux) et Ben (Jonathan Cohen) avec une escapade en Bulgarie pleine de surprises. Certaines séquences sont amusantes et plutôt drôles, mais l'ensemble reste tout de même un peu théâtral et caricatural, sans réelle finesse. Pas mal pour sourire au premier degré, mais pas plus. --> Site CINEMADOURG <--
On connait tous des couples comme ça. Couple pas vraiment, mais ensemble à se tester, se comparer, s’apprivoiser. Et on est sans doute un peu tous l’un ou l’autre, soit Ben bien rangé dans sa vie pour qui les vacances c’est confort et Marion, super nana aux goûts un peu déjantés, éternellement en errance. C’est potentiellement explosif mais ça cohabite somme toute assez bien parce que l’un et l’autre acceptent l’autre comme il est. Euh, jusqu’à une certaine limite ! Mises en situation prétextes à une comédie qui signe son époque : celle où le numérique accélère les rencontres. Y’a plus qu’à s’essayer. Et quoi de mieux que les vacances dans un endroit improbable pour ça et pour commencer. Jusqu’à davantage si affinités. Un angle scénaristique original et deux personnages centraux qui ont, chacun à leur manière, leur charisme. Beaucoup de couples (de gens ensemble) vont vouloir voir ça pour se voir eux-mêmes. Une bonne surprise sur le registre de la comédie. Quelques scènes dont on se souviendra longtemps même si on oublie ce film sans prétention démesurée.
Une comédie drôle et surprenante, portée par un casting génial et des dialogues hilarants J'ai vraiment passé un bon moment et c'est agréable de voir une comédie française atteindre ce niveau de drôlerie mais avec finesse
Une histoire plus sexuelle que romantique entre une marginale libérée et un bourgeois coincé. Les 2 interprètes ont en commun une absence totale de talent de comédien qu'ils compensent en surjouant des dialogues lourdingues, en prenant bien soin de n'éviter aucun cliché ni aucune caricature. Le scénario inepte n'est absolument pas plausible
Il faut avouer que le film est très bien réaliser, le réalisateur sait y mettre sa patte. Le gros problème, c'est l'humour, qui est en majeur partie du temps, porter sur le sex et qui au bout d'un moment, est assez lourd. Un film bien mais sans plus.
Rencontre Tinder, vacances en couple, autant de clichés déjà connus de la comédie française que l’on imagine difficilement comment le film pourrait nous surprendre. Sans réellement le faire, Premières Vacances arrive pourtant à nous satisfaire avec un duo fort en vannes.
Film sans but, sans objet, sans fil directeur, sans metteur en scène, sans scénario. Du coup, on se sent un peu seul face à l'écran. Une étoile, car je ne connaissais pas la Bulgarie. Attention. Scènes de fornication déconseillées pour les jeunes.
Si Premières Vacances ressort quelque peu du lot des comédies françaises récentes mariant couple mis à l’épreuve et découverte d’une culture différente, c’est pour deux raisons essentielles. La première tient au rythme alerte que le réalisateur réussit à donner à son film : chaque scène trouve son tempo adéquat et ne s’attarde jamais inutilement dans des lieux ; en résulte une impression de progression qui va de pair avec l’évolution (relative) de la psychologie des personnages, un apprentissage d’autrui et de soi-même par l’intermédiaire de quiproquos et de situations burlesques assez drôles. Le rire sert ici à quelque chose, du moins il dit quelque chose de la suffisance avec laquelle le Français – pire, le Parisien ! – aborde l’étranger, vaste terre éloignée de la civilisation mais pourtant asile ouvert à son mépris. Surtout, Premières Vacances ne se cache jamais de la gratuité des stéréotypes déployés, qui correspondent à des attitudes, à des préjugés que tout touriste peut avoir. Ce franc parler sert en outre à composer des personnages attachants, que l’on semble connaître ou dans lesquels on se retrouve. Vient alors la deuxième qualité principale du long-métrage : ses acteurs. Bien sûr, son duo de tête est délicieux, Camille Chamoux et Jonathan Cohen formant un couple aussi improbable que touchant et sincère. Mais gravitent autour d’eux des seconds rôles tout aussi réussis, à commencer par Camille Cottin et Jérémie Elkaïm, adorables. Car il n’est pas aisé de construire des caractères à la fois crédibles, cohérents et suffisamment singuliers pour orchestrer tôt ou tard une discorde. Ni de pressentir l’alchimie entre deux acteurs. Alors on reprochera au film sa linéarité, son aspect convenu, son manque d’ambition. D’accord. Mais sans prétendre à un postulat exigeant, Premières Vacances réussit haut la main son contrat et propose un beau petit moment de comédie dont il serait dommage de se priver.
Très bonne comédie ! C'est frais, léger, drôle et émouvant en même temps. Les deux personnages principaux campés par Jonathan COHEN et Camille CHAMOUX sont super attachants. On passe un agréable moment.