Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
conrad7893
298 abonnés
1 679 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 19 octobre 2020
un très beau film qui raconte l'histoire de détenus dans une prison du NEVADA , qui grâce à une programme de réinsertion avec les chevaux (dressage de chevaux sauvages les mustangs) ont pu se réinsérer dans la société et éviter des récidives. Dans ce film l'acteur matthias schoenaerts confirme son immense talent. Grâce à ce cheval "marquis" roman collman va apprendre à canaliser sa rage, sa colère et connaître l'amour. Dans un rôle taillé pour lui De très belles images de chevaux
Les Mustang, ces chevaux sauvages des grandes plaines nord-américaines sont capturés et domptés pour être vendus. L'apprentissage s'effectue avec des prisonniers qui ont un véritable travail d'éleveur. C'est ce que raconte "Nevada", un prisonnier volent qui doit dompter un cheval sauvage. Vous voyez toute de suite le rapprochement. Le film est réussi. On regrette des longueurs au début pour mettre en place l'action. Matthias Schoenaerts est très bon. La réalisation est très maitrisée. Malheureusement, le scénario manque parfois d'originalité. En tout cas, une réalisatrice est à suivre maintenant.
Ce n'est pas qu'un film de prison. Ce n'est pas qu'un western. Il y a un homme, détenu, et puis il y a un cheval, capturé. Un programme méconnu de la réinsertion par l'animal et le dressage, avec effet canalisateur. Ensemble, ils doivent mutuellement chercher l'empathie nécessaire pour se contrôler, retrouver un sens à une vie qui est partie en vrille à un moment donné. La force du film réside dans l'intériorité du jeu entre les deux protagoniste, avec un besoin irrémédiable de se rédempter. Cela passe par une mise en scène intelligente, qui se concentre uniquement sur cette étouffement que peuvent ressentir les deux personnages, avec une communication non-verbale, formalisée par la mise à l'écran de froncement de sourcil, de regard, d'ébrouement, d'envie de cogner dans les murs. On voit une colère, un sentiment d'incompréhension habité, une frustration d'avoir manqué quelque chose, un isolement qui ronge les âmes. Deux êtres qui se rejoignent pour une quête non-certaine, celle de la rémission. Film éblouissant. *TOP 4 FILM 2019*
Un beau film, intéressant parce qu’il nous fait découvrir, avec un Matthias Schoenaerts intense et captivant. Cela manque juste un peu d’enjeu pour nourrir un scénario un peu creux.
Pas mal, bien joué par tous les acteurs. Ceci étant, du point de vue de l'histoire, on a aura l'impression que finalement pas mal de choses restent assez en surface
Un an après la sortie sur nos écrans du très remarqué "The Rider", voici un nouveau film sur la reconstruction psychologique d'un individu par le biais du dressage de chevaux. Et pour un premier long métrage, avouons que Laure de Clermont-Tonnerre réalise un joli coup d'éclat. Elle n'adopte pas la solution de facilité : le milieu évoqué est celui de grands criminels isolés du monde extérieur dans une prison en plein cœur du désert du Nevada. Roman, le personnage principal, purge une lourde peine pour avoir commis un crime crapuleux. Il est toutefois admis à participer à un programme de réhabilitation qui ne l'enchante guère au début, mais auquel il va progressivement adhérer grâce à la complicité qui le liera à un mustang, le plus rétif d'entre la horde à dresser. Lui qui vivait dans un parfait mutisme va peu à peu apprendre à communiquer avec les autres et surtout avec sa fille vis-à-vis de laquelle il adopte au début une attitude de rejet. On comprend aisément - peut-être un peu trop - la métaphore du cheval fougueux, image de l'emprisonnement d'un personnage tout aussi rétif et inadapté à quelque contrainte que ce soit. Le film se présente comme une sorte de huis clos (normal pour un film de prison...), où l'étroitesse et l'obscurité glauque des cellules sont confrontées aux grands espaces qui entourent le pénitencier, mais bien évidemment inaccessibles aux détenus. En cela, Laure de Clermont-Tonnerre retrouve par moments le goût des grands espaces naturels qui ont tellement caractérisé les westerns américains. Par ailleurs, la cinéaste semble fascinée par ce monde viril où la violence est de mise et où, pour s'imposer, il faut jouer de ses muscles et de sa carrure. Aussi le film n'est-il pas avare de scènes qui font mal, mais la "rédemption" promise doit s'obtenir à ce prix. Difficile de ne pas adhérer à l'esprit et à la force d'un tel film, d'autant que l'image est impeccable et que les cadrages en plans serrés sont de toute beauté. Seul bémol : la fin semble expédiée et de ce fait moins crédible que le reste du film. Mais on ne peut qu'attendre le second long métrage d'une réalisatrice qui d'emblée impose un style qu'on se doit de saluer.
Très beau et très bon film superbement interprété par Mathias Schöenerts, tout en nuance et qui sait, comme son cheval Marquis, alterné violence et douceur. Une réalisation parfaite de Laure de Clermont-Tonnerre
J’ai cru comprendre que c’était le premier film de la réalisatrice et qu’elle s’est énormément renseigné sur tout se sujet qu’est la réhabilitation en milieu carcéral avec les animaux. Et ben autant dire que c’est excellemment bien foutu. Autant expédier les défauts tout de suite, la relation entre Roman et Marquee peut être un peu trop rapide, c’est très bien fait et suffisant pour un film de 90min, mais nous ne somme pas sur une historie aussi bien développée que dans « l’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux » par exemple... mais bien sûr ce dernier était bien plu long, ça y joue ;) Quelque petit soucis pour bien filmer des scènes, notamment celle où Roman commence à monter à cheval, on nous ne le montre peut être pas assez et c’est peut être un peu trop « cut » par moment. En soit c’est plus des points à améliorer peut être à l’avenir pour de prochain film que de véritable point négatif ;) En ce qui concerne les points positifs : - très bon acteurs, notamment le père et la fille, ça suffit à rendre poignant l’histoire de Roman, et aussi sa relation avec Marquee. - Marquee personnage à part entière, extrêmement bien dressé/dirigé pour que son lien avec Roman paraisse très naturel - une photographie très correcte (malheureusement je peux pas mieux discuter de ce point à cause de l’écran de mon cinéma qui sont juste dégeu...) j’en retient surtout les plans larges sur les groupes de chevaux en liberté au début. - une très belle histoire de Redemption pour ses gens qui finalement #légérSpoiler : auront effectué des homicides par des excès de colère, sur un coup de tête, que par véritable méchanceté, des cas qui peuvent/veulent se racheter# - et bien d’autre encore... Voilà tout ça suffit à en faire une histoire excellente, très intéressante à découvrir et rarement vu au cinéma :)
un film puissant, intense sur la liberté des hommes, des animaux et surtout le don de soi. J'ai adoré ce film. Je le conseille vivement à tous ceux qui veulent passer un bon moment. Film court et intense.
Un film sur la réhabilitation au scénario minimaliste qui vaut surtout pour la relation magnifique entre l'homme et l'animal (et la scène du museau sur l'épaule !). Dans son éternel emploi de taiseux romanesque et animal (comme dans Loin de la foule déchaînée ou De rouille et d'os, pour ne citer qu'eux), Matthias Schoenaerts est parfait, comme toujours. A se demander toutefois s'il peut jouer autre chose...
Elle sait jouer la comédie, et maintenant elle sait mettre en scène. Pour son premier film Laure De Clermont-Tonnerre a de quoi inquiéter la planète cinéma en lui racontant une histoire triste et difficile, sans pathos ni mièvrerie, mais en plaçant juste l’émotion à hauteur des sentiments réels. De la même manière qu’elle place toujours la caméra de façon à opter pour un point de vue chaque fois pertinent dans la construction de son récit et du rythme qui en découle. Ce qui donne aux acteurs un jeu profond et sincère. Il y a Matthias Schoenaerts, bien évidemment mais aussi Le formidable Bruce Dern sa prestation gaillarde lui colle à la peau. Après quoi l’histoire tout aussi formidablement bien écrite est un poil prévisible dans l’ensemble. Mais au regard du décor général, on en veut bien des histoires comme ça tous les jours au cinéma. Celle de la guérison d’un prisonnier de son enfermement au contact d’un cheval sauvage, qu’il va apprivoiser Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
La mise en scène d'une intrigue de détenu qui entraîne des chevaux pour calmer leurs nerfs explosifs en prison territoire américain, l'état du Nevada où elle se situe son tournage, tout doux le caïd de l'histoire..., des signes qui calment le jeu du film. Il manque quelque chose, un oubli quelque part dans cette réalisation française fascinée par l'Amérique moyenne, pays des rodéos boys, c'est bof.