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    Nevada
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    3,9
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    154 critiques spectateurs

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    AlphaWolf
    AlphaWolf

    75 abonnés 825 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 décembre 2019
    Pour son premier long-métrage, Laure de Clermont-Tonnerre nous livre un film d'une consensualité dégoulinante, terne, sans saveur, où chaque scène est plus convenue que la précédente. Le scénario roule sur l'autoroute de la prévisibilité sans que le moindre petit obstacle ne vienne le contrarier, et la mise en scène est à l'image de tout le reste, attendue et sans inspiration.
    antony Z.
    antony Z.

    71 abonnés 1 054 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juillet 2019
    3,6 - Un film très artistique avec des plans sublime dans ce désert sauvage et hostile. Une mise en scène froide et austère avec très peu de dialogues pour mieux s'immerger dans l'ambiance dure et violente de cette prison où la solitude pèse. Le thème traité est très intéressant avec ce contraste de la liberté. Une prison au milieu des grands espaces magnifiques et synonyme de liberté…

    Des prisonniers qui domptent des chevaux sauvage pour ensuite qu'ils soient à leur tour prisonniers de leurs futurs propriétaires... On humanise des meurtriers qui vont retrouver des sentiments à travers leur complicité avec les Mustangs. Ainsi, c’est une forme de rédemption pour un nouveau départ après leur très longues peines d’incarcération. 

Le personnage central va faire face à un cheval difficile à canaliser qui va le renvoyer face à ses propres problèmes... et l'aider à travailler sur lui même

    Le film n'est pas destiné au grand public qui le trouvera ennuyeux. Pour les passionnés de cinéma en revanche, c'est un bon film d'auteur.
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juillet 2019
    Laure de Clermont-Tonnerre ! Quel nom pour une cinéaste ! Ainsi, le décor est d'emblée planté. La sauvagerie du héros, meurtrier emprisonné, mutique semble contenue. La sauvagerie de son acte, nous y accéderons plus tard. Ce sera le bruit de la sauvagerie d'un cheval fou, qui va attiser la curiosité de cet homme enfermé avec lui-même. Le bruit des sabots qui tapent, les cris, la volonté de s'expulser de l'enclos vont l'intriguer. Et comme toute curiosité est moteur de vie, accès au désir, ce prisonnier va revenir à la vie. Il est père, mais n'a pas exercé sa fonction. Sa fille vient solliciter sa signature, qu'il donne sans même interroger le contenu. Il n'a pas paraphé et sa signature ne vaut pas, il devra donc se pencher sur ce qu'elle lui demande. La patience, l'apprivoisement, l'acceptation de l'autre et de sa temporalité, la volonté de vaincre les obstacles, puis le temps du retour sur l'acte irréparable et celui de la demande de pardon, voilà où nous emmène Laure de Clermont-Tonnerre et ses personnages, qui ont des "gueules". Ce ne sont pas les mots, qui occupent l'espace, mais les regards, les espaces vastes ou clos et les bruits, les sons, qui dominent ce film.
    Laurent A.
    Laurent A.

    38 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juillet 2019
    Dès les premières images on ressent la quiétude et la liberté des grands espaces américains, cette quiétude et cette liberté qui sont brutalement troublées et entravées par la volonté de l'homme. Le spectateur fait bien vite le parallèle entre l'animal libre, soudain privé de liberté, et le détenu, détenu dont on ignore tout (au début du film) de son histoire personnelle, mais dont on sait qu'il a lui aussi été libre avant d'être brutalement entravé. En matière de justice humaine, il n'y a pas d'échappatoire possible lorsque l'irréparable est commis, le rachat vis-a-vis de la société ne peut se faire qu'au prix d'une prise de conscience, et en cela l'animal peut aider, c'est ce que montre ce film. On connaît déjà le rôle des animaux dans les soins apportés aux humains, ici il nous est présenté en soigneur et en rédempteur de l'âme humaine. La fusion entre l'humain et l'animal nous montre aussi que l'un et l'autres ne sont pas si éloignés dans leurs aspirations... On pense à "The rider" (2018) mais ce film est bien plus positif, mieux construit, et mieux fini aussi. La relation de l'homme à l'animal, loin d'être dominante et destructrice malgré les forces en présence est ici une relation ennoblissante pour l'un comme pour l'autre, il est question d'n équilibre toujours fragile, à trouver, et - encore plus difficile - à maintenir. C'est aussi un film engagé, qui montre un aspect assez méconnu de la relation entre l'homme et l'animal, comment cette relation est exploitée au sens positif du terme. Sans faire de l'angélisme car le parti-pris du film est très réaliste et parfois très cru, on comprend aisément que la société a aussi sa part de responsabilité dans la dérive de ceux qui vont remplir les rangs des incarcérés. C'est filmé au plus près des décors de vie, la caméra fait ressentir avec force les huis-clos et la violence contenue lorsqu'elle n'est pas déchaînée : la prison, le milieu carcéral, mais aussi les grands espaces qui englobent cet îlot carcéral comme un kyste de privation au milieu d'une nature grandiose et sauvage, les personnages cabossés et meurtris, mais qui parviennent aussi à se réparer. Ce film c'est aussi le témoignage d'une réalité méconnue et occultée mais qu'il est bon aussi de garder à l'esprit, comme le rappellent efficacement les génériques d'introduction et de fin du film. A voir aussi comme un magnifique documentaire de société.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 juin 2019
    film d'une intensité rare, un grand acteur qui sait vous transmettre ses émotions.
    Des cheveaux de légende.
    Mr cinetok
    Mr cinetok

    259 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2019
    film très réussi, l'histoire réel d'un programme carcéral confrontant des détenus et des chevaux sauvages il y a quelques années...le thème me paraissait déjà intéressant, mais la réalisation et la force des protagonistes en ont fait un film très touchant et captivant d'un bout à l'autre. je vous le conseille.
    Lou L
    Lou L

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 juin 2019
    Excellente thématique, mais malheureusement, c’est le seul point positif de ma critique. Effectivement, le sujet de la réhabilitation sociale grâce au dressage de chevaux sauvages est intéressante. Mais le thème poignant n’est pas corrélé à la grandeur du film. Nevada de la Française Laure De Clermont-Tonnerre est uniquement prometteur dans sa bande-annonce qui n’a rien à voir avec la superficialité du film. Les scènes purement descriptives sont juxtaposées les unes après les autres provoquant un ennui et une insipidité (heureusement qu’il fait seulement 1h36). Les plans sont étudiés, mais on sent le "ah ce contre-jour est parfait". Il n’y a aucune motivation, aucune profondeur, par conséquent, aucune émotion réussit à transpercer l'écran, même quand les personnages fondent en larmes (avec sans surprise des gros plans). On est dans un film qui “s’auto-observe�, qui est descriptif, pire touristique. Pour accentuer l’insignifiance du film, il y a un grand problème dans la gestion de l’humour où toutes les blagues tombent toutes à l'eau.
    Chris C.
    Chris C.

    9 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Eh bien voilà le chef d'oeuvre est là ! Un vrai bijou d'orfevre, fabriqué avec amour et patience. Bien sûr le comédien principal y est pour beaucoup, tout en pudeur et en silences qui en disent long sur la rédemption, et ces chevaux salvateurs dont l'instinct les rapproche irrémédiablement de l'homme et surtout des plus faibles physiquement et psychologiquement. Il y a beaucoup de moment de grâce dans ce film qui ne peuvent pas laisser indifférent:
    Jean-Marie S.
    Jean-Marie S.

    2 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juin 2019
    La réalisatrice aime les chevaux et ça se voit mais que de plans longs à mourir d'ennui !
    Les personnages ne sont pas travaillés.
    On s'ennuie ferme...
    Stefan R
    Stefan R

    26 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juin 2019
    Nevada, un film sympa, avec une histoire extra et qui existe vraiment aux U.S.A !!! Malgré quelques longueurs et que ça ressemble un peu à un film d'auteur !!
    Cécile N.
    Cécile N.

    18 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juin 2019
    Très beau film avec des plans homme-cheval vraiment remarquables. Jeux d’acteurs excellents et découverte d’une pratique pour ma part méconnue de l’élevage des Mustangs. 1 1/2 étoile en moins car la fin ne m’a pas comblée !
    symphonie10
    symphonie10

    15 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juin 2019
    Un excellent film ! Une réalisation maîtrisée bluffante pour un premier long métrage.Bravo ! Les paysages sont magnifiques, l'acteur Matthias Schoenaerts qui porte le film est excellent. J'ai vraiment passé un bon moment. Un film dont je me souviendrais.
    Edouard64
    Edouard64

    8 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2019
    Un cheval sauvage et impétueux, un prisonnier brutal et imprévisible : le film se fonde sur un contraste simple, mais le met au service d’une ambition : montrer comment la violence nous asservit, et comment tâcher de s’en défaire.
    Le prisonnier, c’est donc Roman, une masse de muscle tellement à vif qu’il préfère la solitude du mitard aux cellules double du pénitencier, où il vient d’être déplacé, et rejette toutes les tentatives pour l’amadouer.
    On lui réserve pourtant une place aux travaux de l’extérieur : il devra évacuer le crottin de chevaux sauvages, les mustangs, qu’on vient de capturer dans la plaine pour les faire dresser par des prisonniers et les vendre aux enchères quelques semaines plus tard.
    Tout cela lui semble assez absurde lorsqu’il entend du bruit : c’est un cheval enfermé dans un box de bois qui ne supporte plus l’enfermement et lance sur les palissades des ruades désespérées. Myles, le directeur du programme, vieil homme lui aussi d’une farouche énergie, finit par lui propose de le dresser. C’est le début d’une métamorphose, fortement contrariée par son entourage, à savoir sa fille, qui vient lui rendre visite, d’une froideur atroce dont on comprendra vite les raisons, et que lui voudra apprivoiser, et son compagnon de cellule, une brute épaisse qui utilise la position de Roman pour se procurer de la came dans la pharmacie des chevaux : lui aussi, il lui faudra l’apprivoiser, à sa façon.
    Le film, malgré la richesse de ses développements, et le temps consacré aux évolution du dresseur et de son cheval, dure une heure et demie. C’est dire si son écriture est habile, l’avancée de l’histoire ne reposant que sur des séquences réduites à l’os mais d’une redoutable efficacité : s’il fallait décider où, entre roman et nouvelle, se situe l’écriture du film, on trancherait sans hésiter pour la nouvelle. Mais une nouvelle d’un type particulier qui procéderait par allusion et sous-entendu.
    Ajoutons qu’il est difficile de décrire toute l’émotion que dégage Matthieu Schoenaert, mâle impressionnant de puissance, fragile et dangereux comme un gibier frappé à mort, mais qui finira par se sentir capable de dire ses sentiments et de se faire entendre.
    Michel A.
    Michel A.

    9 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2019
    bon film dans l ensemble,qui présente l univers carcéral et surtout la solitude des détenus devant leur peine,en essayant de se réintégré par le biais du monde équestre…
    intéressant mais un peu lent ,méme si j ai bien compris que ça permettais de comprende la qualité de vie inéxistante des prisoniers..
    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2019
    Un premier film prometteur. Assez singulier dans sa création puisqu’il se déroule aux Etats-Unis dans un cadre cinématographique très américain (prison et grands espaces) et qu’on le doit à une jeune comédienne française habituée aux seconds rôles et désormais installée à Los Angeles, Laure Clermont-Tonnerre. Elle croise deux sous-genres mythiques du septième art américain en mélangeant le film carcéral avec un simili western dans un drame sur la rédemption par l’équithérapie, ce qui signifie soigner un mal-être par le contact avec les chevaux. Ici donc un moyen de réhabilitation pour des détenus. Un sujet très ciblé, à la fois instructif et plutôt méconnu, pour une première œuvre intéressante mais pas toujours aboutie.



    Cependant, si le sujet est plutôt passionnant, il reste traité en surface et ce n’est pas un encart explicatif en début de film qui va changer la donne. En résulte un sentiment de frustration et un constat d’insuffisance narrative, on aurait clairement aimé en savoir plus sur le sujet. Mais, surtout, on aurait adoré apprécier encore plus « Nevada ». Le film n’en demeure pas moins courageux et tisse des liens souvent subtils mais pas assez approfondis entre l’homme et l’animal, en l’occurrence ici entre le prisonnier et le cheval, deux forces sauvages qui vont s’apprivoiser dans une relation rédemptrice. Il y a un manque cruel de ces scènes-là au profit de scènes de prison déjà vues et parfois empreintes de quelques poncifs. Le long-métrage souffre d’un manque d’ampleur et la poésie ou les envolées lyriques permises par le sujet sont aux abonnées absentes.



    Malgré tout ça, « Nevada » est bourré de qualités éparses en dépit de ses défauts très visibles. Notamment, même s’il nous a déjà joué ce type de rôle taciturne (en mieux même) qui lui vont si bien, Matthias Schoenaerts est encore une fois impérial. Mutique et massif tel un roc en apparence, brisé et fragile à l’intérieur, sa sensibilité explose lors d’une scène à forte teneur émotionnelle avec sa fille au parloir. Son talent est montré dans toute son étendue lors de cette scène poignante. Mais son personnage a tendance à rester parfois trop opaque pour que l’on s’y attache véritablement. « Nevada » offre aussi de sublimes séquences de dressage, sur ce point c’est un sans-faute, et de superbes plans sur la Sierra Nevada. Il réussit donc à se soustraire aux carcans du banal film de prison et insuffle une énergie contemporaine au western mais il ne se donne pas toujours les moyens de ses ambitions.


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