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    Nevada
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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 février 2021
    Cinq ans après Rabbit (2014), court métrage qui posait les bases du présent long métrage, Laure de Clermont-Tonnerre prolonge sa réflexion sur la domestication réciproque d’un prisonnier et d’un mustang sauvage pour une œuvre magnifique et forte, gorgée d’images inoubliables qu’articule une mise en scène sobre à la virtuosité discrète, presque involontaire. Ce qu’il y a de formidable dans Nevada, c’est que le sous-texte psychanalytique échappe à la théorie pour s’incarner à l’écran dans des personnages et des chevaux en constants mouvements, aussi infimes soient-ils : Roman se heurte aux grilles de sécurité, frappe contre les murs de sa petite cellule de la même manière que Marquis s’agite entre des clôtures et des barbelés ou enfermé dans un box sombre. La réalisatrice aborde l’espace carcéral comme un espace de rédemption et de renaissance : la violence entre détenus, présente, reste sporadique et tenue à distance ; elle se convertit en une énergie et une vitalité folles qui finissent par avoir raison de la morosité et des grimaces du personnage principal. L’évolution intérieure de ce dernier s’extériorise par le débourrage et le dressage, pratiques réversibles puisque l’homme comme le cheval s’apprivoisent mutuellement sans néanmoins évacuer ce fond de violence présent en eux : la séquence de rodéo rappelle le caractère farouche du mustang qui, conscient du dernier tour de piste qu’il est en train d’effectuer avec son ami, démontre qu’il est et restera sauvage. La relation entre eux deux se passe de mots parce que les mots mentent : remplis de promesses, ils brossent le portrait d’un être qui aimerait renaître mais qui sait que cette renaissance est impossible. Aussi la relation articule-t-elle le charnel – les coups font couler le sang et plaquent les corps au sol – et le spirituel : le cheval tend à devenir l’incarnation d’une liberté vécue par procuration depuis la fenêtre exiguë, esprit libre que le corps accepte de laisser partir alors qu’il réintègre l’espace carcéral, les mains sur la tête. Une œuvre immense qui révèle un talent à suivre de près : Laure de Clermont-Tonnerre.
    Véronique P.
    Véronique P.

    45 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2019
    Vu en VO : sans regret ! Belle histoire, bons acteurs, paysages, sensibilité humain avec son cheval, à voir !
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 355 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 juillet 2019
    Je ne vois pas. Non, je ne vois pas où voulait en venir Laure de Clermont-Tonnerre avec ce « Nevada ». Pour le sujet, ça va, c’est clair. Un homme en quête de rédemption trouve une voie de sortie grâce à un programme de domptage de chevaux sauvages. OK. On voit bien le parallèle : les deux bêtes blessées, enfermées entre quatre murs, vont s’aider mutuellement à s’émanciper de leur condition… Sauf que : bah oui mais après ? « Nevada », je l’ai vécu comme un cadre posé mais avec pas grand-chose de peint dedans. Ou plutôt au lieu d’avoir une belle et grande peinture dans mon cadre, je me suis retrouvé avec une multitude de petites images parfois agréables à regarder (même si personnellement j’ai beaucoup de mal avec cette photographie beaucoup trop contrastée et jaunie à mon goût) et qui peuvent parfois toucher pour peu qu’on sache les prendre indépendamment du reste. Parmi ces bons moments : ces scènes qui savent transmettre cette belle sensation de liberté à chevaucher à travers les grands espaces, ou bien encore les quelques moments de complicité entre cavaliers… Mais le problème c’est que, pris dans son ensemble, ce film ne parvient pas à tirer grand-chose de son sujet. Même s’il y a une recherche d’esthétisme, ça reste très illustratif dans la mise en scène. Les événements s’enchainent sans réelle surprise. D’abord on montre l’arrivée des deux bêtes fougueuses dans le programme, l’équidé et l’humain. Puis on nous présente la rencontre. Au départ ça ne se passe pas bien. Et puis progressivement ça se passe mieux. Et à la fin, ça se passe spoiler: très bien, puisque chacun libère l’autre de sa servitude. L’humain a libéré le cheval de son enclos tandis que le cheval a libéré l’humain de sa propre autodestruction.
    Qu’apprend-on de ces moments ? Quel regard spécifique nous apporte-t-on sur l’humain, le sauvage, la colère ? Bah au fond rien. Les choses se font parce qu’elles se font. On voit bien les étapes être franchies mais sans qu’on saisisse les raisons de ces basculements, ce qui donne des scènes pétries de fausses promesses. Exemple de ce moment où Roman tente d’être accepté par son canasson. Il essaye et essaye encore. Il s’énerve. Parfois il crie. Mais il n’arrive à rien. Alors, en bon spectateur connaisseurs des codes on se dit : « C’est normal Roman. Il faut que tu apprennes à dompter ta colère. Il faut que tu apprennes à te livrer entièrement au cheval afin qu’il se livre à toi… » Bref, on attend à ce que le film exprime quelque-chose de cet instant, et qu’il le fasse suffisamment subtilement pour que notre suspension d’incrédulité ne s'envole pas aux quatre vents. En somme on attend que l’auteure sache nous duper avec ses artifices d’artiste afin de nous emmener là où elle entend nous emmener. Sauf que non. Roman finit par s’asseoir de fatigue et – poup ! – le cheval finit par kiffer Roman d’un claquement de doigt. Pourquoi ? Comment ? Qu’est-ce que je suis sensé ressentir face à ce type de dénouement de scène ? Plein de questions que je me suis posées mais que, visiblement, Laure de Clermont-Tonnerre ne s’est pas posées. Ou plutôt non : je pense qu’elle se les ait posées ces questions mais que, malheureusement, elle n’a pas voulu y répondre. A chaque fois, sa réponse a été une forme d’évitement. « C’est comme ça et je ne veux pas prendre le risque de t’expliquer le comment du pourquoi. » Certes ce choix peut se comprendre. Au fond c’est une manière d’éviter de tomber dans les gros clichés et les artifices malhabiles. Le problème pour moi, c’est qu’en procédant ainsi, elle ne créé pas les conditions nécessaires à mon implication dans l’intrigue. Je reste extérieur. Spectateur. Je constate juste les faits sans qu’ils ne me parlent un seul instant. Ce « Nevada », à refuser de creuser pleinement son sujet, se limite finalement à une simple exploration de surface. Et le pire, c’est qu’en définitive, il n’échappe pas pour autant à une certaine sensation de films à clichés et à artifices malhabiles. Parce qu’au fond, la transition du personnage de Roman a un côté très arbitraire et très forcé. spoiler: Quand on se dit que pendant douze ans le gars a refusé de parler avec sa fille, s’enfermant dans le mutisme et la colère, et qu’en seulement quelques mois il transite subitement vers le gars contrit, ému et loquace. Et tout ça juste parce qu’il a dressé un cheval ?
    Franchement, heureusement pour ce film qu’il y a le remarquable jeu de Mathias Schoenaerts pour faire passer la pilule, parce que dans les faits, si cette séquence fonctionne quand on la prend de manière totalement isolée du reste, elle ne fonctionne plus du tout dès qu’on l’aborde au sein de l’intrigue globale. Et pour le coup la superficialité de ce traitement est vraiment dommageable car à certains moments j’ai senti les possibilités que pouvaient offrir ce « Nevada ». La question du poids de la faute est notamment très intéressante, surtout quand on parvient à présenter ces criminels comme des personnes qui ont juste perdu le contrôle sur quelques secondes à peine et qui doivent désormais en supporter les conséquences sur tout le reste de leur vie. Il y avait vraiment quelque-chose à faire avec ça, notamment dans le cadre d’une comparaison avec ces Mustangs qui sont justement très violents parce qu’on les enferme et les contraint. Malheureusement, au lieu de cela, ce film n’est qu’une accumulation de promesses non-tenues ; de fuites régulières de l’auteure ; si bien qu’à bien tout prendre, quand j’y réfléchis bien, voir ce long-métrage ne m’a pas vraiment apporté grand-chose de plus que le visionnage de la bande-annonce. C’est en cela que je suis triste. Je pense que si la muse de Laure de Clermont-Tonnerre avait été plus inspirée, on aurait pu avoir là un beau film humaniste et touchant. Au lieu de cela on a juste un film qui, ponctuellement parvient à offrir des moments ou des images justes, mais qui globalement peine à transcender son sujet. Une belle occasion manquée… Mais bon... Après tout ça ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    PLR
    PLR

    471 abonnés 1 569 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 juin 2019
    Bon, j’avoue que le côté parabole de ce scénario (« il y en a qu’on peut dresser, il y a d’autres qu’on ne peut pas », c’est dans la bande-annonce) ne m’a pas spécialement intéressé, captivé, ni ne m’a semblé très inspiré car pas documenté sur le plan psychologique (rares passages à l’écran de la psychologue de service à laquelle le scénario ne laisse pas le temps de vulgariser un tant soit peu le concept). Un arrière-fond moralisateur typiquement américain. Je déteste (souvent) les films américains, ça doit être pour ça, même si ici la scénariste réalisatrice est bien de chez nous. J’adore (antiphrase) quand le générique de fin enfonce le clou : les détenus qui suivent ce programme récidivent moins que les autres.
    Pascal I
    Pascal I

    776 abonnés 4 136 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2020
    Un beau film dramatique et chargé d'émotions. Reste que le scénario est restreint, redondant et attendu. Bonnes prestations et belles images. 3/5 !!!
    defleppard
    defleppard

    389 abonnés 3 386 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2019
    Rééducation de taulards par les chevaux.... Sans plus.... La toute fin rattrape l' ensemble.... 3 étoiles....!!!
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    134 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 février 2020
    Voici un film admirable, servi par des acteurs remarquables. Une pépite réalisée par une Française qui démontre ainsi l'étendue de son talent. Qu'on se le dise : les réalisateurs masculins hexagonaux ne lui arrivent pas à la cheville. C'est beau, âpre, viscéralement américain. Une ode à la liberté, à la nature sauvage, aux animaux et aux derniers grands espaces états-uniens.
    coperhead
    coperhead

    26 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2019
    Situé dans les plaines du Nevada le récit est un mélange réussi de néowestern ( dressage de mustangs ) et de film de prison ou l'homme et la bête vont finir par s'adoucir mutuellement .
    Fabien S.
    Fabien S.

    562 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2020
    Un très bon film sur un programme de réhabilitation de prisonniers du Nevada avec une écurie de chevaux.
    Padami N.
    Padami N.

    62 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2019
    d'abord , Matthias Schoenaerts est excellent , il joue avec les silences , toujours un rôle d'enragé .ce personnage lui colle a la peau depuis "de rouille et d'os". et "bullet".
    c'est une belle histoire de rédemption . visuellement c'est sobre et efficace
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 708 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 janvier 2021
    Les gens ne changent pas aussi vite et les chevaux n'agissent pas de cette façon. Le jeu des acteurs était bon mais l'histoire n'est pas du tout réaliste. Une histoire intéressante avec un jeu d'acteur assez décent mais une direction et un montage faibles. Si vous connaissez les chevaux (ou les prisons d'ailleurs) certaines choses ne sont pas exactes ou crédibles mais c'est cool que certains états aient vraiment ce programme pour que les détenus puissent entraîner des mustangs sauvages. Le travail avec les animaux peut enseigner la responsabilité, la patience, la douceur et changer la vie, comme le montre ce film. Cela aurait pu être un grand film mais j'ai été déçu. Le meilleur acteur était Marcus et c'était le cheval...
    sararemi
    sararemi

    6 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2019
    Très bon film. A voir absolument. Cet acteur est bien dans son rôle, il est imperturbable malgré les embûches, bagarres rencontrées en prison.
    bobmorane63
    bobmorane63

    197 abonnés 1 980 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 octobre 2020
    J'attendais mieux de ce premier film de la Française Laure De Clermont-Tonnerre parce qu'il y avait une bonne histoire qui, malheureusement, tourne un peu dans le vide !! L'histoire se passe en prison avec des chevaux a dompté, ce qui a du plaire au producteur Robert Redford pour mettre de l'argent. Un détenu qui est mauvais garçon, mauvais père de famille, reprend le gout de la vie pour des exercices d'ateliers de dresser un cheval sauvage et difficile a manier avec des éducateurs et des prisonniers. La façon dont est raconté ce long métrage est simpliste, remplit de clichés de bons sentiments et l'interprétation de Matthias Schoenaerts, une fois de plus dans la peau d'un bad boy, n'apporte pas grand chose à "Nevada". Une oeuvre qui n'a ni queue, ni tète, a part quelques jolies plans de chevaux en train de courir dans les prairies et le vieux briscard du cinéma Américain Bruce Dern dans un second role mais c'est tout. Déception.
    Bénédicte B
    Bénédicte B

    296 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 juin 2020
    Elle ne s'est pas foulée, la réalisatrice et scénariste de Clermont-Tonnerre (et qu'est-ce qui l'a aidée à être produite par Robert Redford ? Son nom ?) : personnages convenus, succession de scènes attendues, cadrage & montage convenus, musique attendue… Tout ça fait beaucoup trop d'attendus et de convenus, en plus avec un sujet aussi intéressant !! Au résultat, c'est surtout le générique de fin qui est émouvant, puisqu'il montre des photos d'authentiques détenus ayant dressé des chevaux. Pas bravo !
    elriad
    elriad

    440 abonnés 1 869 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 août 2020
    La gestion de la violence par le dressage de mustangs (chevaux sauvages) . C'est le principe ici au Nevada comme dans d'autres états américains, et il faut de la patience et du tact pour faire corps avec le cheval, parole de cavalier. Si de nombreux films ont abordé le rapport homme/cheval, l'idée de la traiter comme une thérapie carcérale rend le sujet moins anecdotique qu'il n'y parait, et surtout offre un rôle sur mesure à l'instinctif excellent acteur qu'est Mathias Schoenaerts. Il porte le film à lui seul, et parvient à dégager de cet homme brisé une certaine empathie. Pas Un film qui fera date, mais d'une excellente ossature qui donne envie de suivre le travail de Laure De Clermont-Tonnerre.
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