Premier film solo de Gilliam, "Bandits Bandits" reprend pas mal d'idées déjà exploitées durant la période Monty Pythons. Ce film résumme globalement à lui seul le principal problème de Gilliam : arriver à canaliser son imagination débordante. L'idée originelle du scénario est très bonne mais sa réalisation et son montage en font une sorte de superposition de courts-métrages assez inégaux par ailleurs. Le talent de Terry Gilliam est indéniable, cependant c'est la façon de l'exploiter qui est contestable dans "Bandits Bandits" mais aussi dans ses films suivants. L'univers des contes et voyages dans le temps si interessant au début finit vraiment par devenir lourdingue à force que le film traine en longueur, mais d'un autre côté ça fait plaisir de voir qu'un cinéaste peut assumer ses choix jusqu'au bout.
2eme film de Terry Gilliam pas totalement reussi bien qu'il y est de merveilleuses idées qu'il saura par la suite organiser, car "Bandits Bandits" a tendance à partir un peu dans tout les sens. Commencons par l'histoire qui recèle de nombreuses surprises mais qui reste globalement trés simple et s'apparentant à un conte pour enfants. L'esprit déjanté des Monthy Pyton est toujours présent, les suites de situations burlesques et décalés sont bels et biens là aux plaisirs du spectateur. Le début est la meilleur partie, et peu à peu le film ne fait que présenter de grands sketchs (exellents) divisés distinctements et pas vraiment ancré avec fluidité au récit. Cependant on rigole beaucoup devant cette folie et notons aussi une grande importance donné aux décors qui sera une habitude chez Terry Gilliam. Puis une fin trés pessimiste qui étonne quand on regarde le ton du film. Cette noirceur indique un cinéaste aux thèmes malades derrière le déjanté. Brazil ou l'armée des douze sont déjà en vue...
Bandits Bandits est un conte louffoque moins déjanté et comique que Sacré Graal ou la Vie de Brian. Ce film est la charnière entre l'époque des Monthy Python pur (comme ceux que j'ai mentionné auparavant) et les futurs films de Gilliam, tel que Brazil ou L'armée des 12 singes. A voir absolument si vous aimez Terry Gilliam.
J'ai longtemps hesité mais j'accorde finalement trois étoiles même si il faut reconnaitre que ce film a pas mal vieilli. Bandits, Bandits hormis son coté imaginatif, regroupe plusieurs thèmes chers à Gilliam à savoir son pessimisme à l'égard de la nouvelle technologie, l'indifférence des parents... C'est aussi le dernier film de Terry Gilliam incluant l'humour des Monty Python (ici presque tous au complet). En effet certaines scènes sont particulièrement hilarantes comme un Napoléon obsédé par sa taille ou un Robin des bois volant les riches pour donner...à lui-même ! Dommage que Bandits, Bandits ne soit pas culte du fait de sa petite inégalité mais il reste un bijou.
Dans la lignée du Baron Munchahausen qu'il précède pourtant, ce "bandits, bandits" a quelque peu vieilli, au contraire du premier nommé. Certes terry Gilliam fait encore là preuve d'une imagination sans bornes, mais son film tarde à prendre son essor. Il faut attendre la rencontre avec le pharaon Sean Connery pour que le film décolle enfin. Ensuite, l'imagination prend heureusement le pas sur le jeu médiocre, parfois catastrophique des acteurs (que dire de ces trois nains lourdauds et empotés qui brillent par leur absence de charisme !!!).
Terriblement bien foutu,Gilliam nous fait encore part de son incroyabble imagination.Slaloment entre fantaisie et historique,bandits bandits nous invite à une aventure temporelle gorgée d'effets spéciaux bien faits pour l'époque,et des décors de toutes beautés.On regrette le fait que quelques acteurs ont des jeux qui éssaient de donner une ambiance absurde mal choisies quelques fois
Toute la folie des Monty Python, même s'ils ne sont que trois dans ce film. Gilliam nous entraîne dans son univers délirant et irrésistible : tout simplement cartoonesque !
J'aime bien ce film, il n'est pas vraiment génial mais j'adore le cinéma de Terry Gilliam, réalisateur à l'univers riche et imaginatif et Bandits, bandits est un hymne à la rêverie. L'une des raisons pour lequel j'ai un faible pour ce film, c'est que je ai eu l'occasion de le découvrir à la télévision étant ado, et il m'avait permis de me rendre compte qu'il existait un cinéma qui sortait un peu des conventions habituelles. Issu de la troupe comique des Monty Python, Gilliam était le seul américain de ce groupe britannique puis il se lança dans une carrière de réalisateur, sur certains de ses films il garde un lien avec ses anciens camarade. C'est le cas ici, on peut apercevoir John Cleese dans la peau d'un Robin des Bois très décalé, et Michael Palin apparaît aussi de plus il a co-scénarisé ce film. On suit les aventures d'un gamin à l'esprit très fertile ayant des parents peu soucieux de lui, il va voir apparaître dans sa chambre 6 nains qui ont volé à l'être suprême une carte leur indiquant les failles de sa création, ils peuvent voyager à travers les temps et les époques, le petit Kevin est embarqué avec eux. Plusieurs acteurs célèbres y font une apparition comme Sean Connery en roi d'une cité de l'antiquité, ou Ian Holm dans la peau d'un Napoléon très bizarre. C'est un film qui fonctionne bien dans l'ensemble, certains passages sont plus oniriques, d'autres plus sombres mais toujours avec beaucoup d'humour. La dernière partie dans l'antre du Malin est peut-être l'un de mes passages préférés, avec une scène d'évasion d'une cage suspendue dans le vide assez impressionnante. Georges Harrison (ex-Beatles) est producteur du film et signe la chanson du générique final.
Ce n'est pas le meilleur film de Terry Gilliam mais on y trouve déjà les éléments de ses futurs films : une formidable imagination pour créer des mondes et des histoires fantastiques où la technologie est l'ennemi de l'homme. Dans ce second film en tant que réalisateur, le défaut majeur est un manque de lisibilité des scénes qui sont un peu chaotiques, défaut que l'on retrouvera dans Brazil mais de façon moindre. On pourrait également lui reprocher un scénario trop enfantin et pas assez critique. Enfin, on peu lui reprocher un mode narratif trop proche de celui des films des Monty Python (suites de situations burlesques).
Ce deuxième film en solo de Terry Gilliam est le dernier à subir encore l'influence Monty Python et annonce déja les rêves délirants de ses prochains. Gilliam est encore malhabile avec la caméra, on sent qu'il manque des plans de liaisons dans le montage (cependant il faut avouer, qu'il y a déja un très net progrès par rapport au découssu de "Jabberwocky"). De plus, le film a du mal a contenir l'imagination débordante du réalisateur, ce qui lui donne malheureusement un coté hystérique et bordelique, alors que le scénario de base était vraiment splendide.