Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
DAVID MOREAU
130 abonnés
2 230 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 31 mai 2019
On sera riche, on sera pauvre mais au bout tous mort. Le mal de vivre d'un couple en pleine hémorragie dans un Paris la nuit sans étincelles. Le jeu est un piège, alors on boit pour le succès, et on se saoule pour la défaite. Le plaisir ou l'ennui est toujours utile. Aujourd'hui c'était l'ennui, la chance du jeu pas de mon coté.
Une fois de plus Tahar Rahim transperce l'écran, c'est dingue ce magnétisme. Sinon l'histoire est sympa, le seul bémol, quelques dialogues ne sont pas bien audibles, et ça c'est pénible : rembobiner pour ré-écouter les répliques... Mais bon, bon p'tit film.
j'ai été très déçu par ce film que j'attendais avec impatience pour la prestation de Tahar Rahim. Le film ne m'a pas du tout embarqué. Il a réussi par contre à me faire détester les ambiances de cercles de jeux, ambiance malsaine à mon goût. j'ai pas aimé c'est mon choix dommage
Bof, bof, des filles qui suivent des mauvais garçons, on en voit plein au cinéma. Je ne vois pas en quoi ce film se singularise des autres films selon la réalisatrice. Des hommes fatals, des femmes fatales, c’est blanc bonnet, c’est bonnet blanc. L’addiction au jeu, à l’adrénaline, vu et revu et peu importe le genre ! Bref, je m’y suis profondément ennuyé et j’ajoute un jeton supplémentaire : aucune empathie pour les personnages. Tout est prévisible. Echec et mat.
Un film noir, épais, entièrement noyé dans la glue du monde d'addiction mortelle.... si vrai... si destructeur Personnages magnifiques et les acteurs excellents dans leur performance. Je pense que c'est lourd à voir pour la plupart de spectateurs. Et ce n'est pas du tout distrayant, ce qui explique probablement, la note pas très élevée de mon point de vu par rapport à la performance ....(moyenne) de spectateurs 3.5 ?... A mon sens un film vrai et utile, et très bien conçu dans le genre. C'est pourquoi j'ai mis une note assez haute, 4.5
Ella travaille dans le restaurant familial. Sa vie routinière va basculer lorsqu’Abel arrive pour une place de serveur. Le soir même, il s’enfui avec l’argent de la caisse. Ella le suit et commence entre eux une histoire d’amour entre des parties de poker plus ou moins légales. « Joueurs » est un film sur l’addiction aux jeux qui se perd rapidement dans une querelle amoureuse surjouée. Si Tahar Rahim et Stacy Martin s’en sortent comme ils peuvent, c’est l’écriture de leur personnage qui semble être indécise. Marie Monge emploie un style trop référencé et en perd alors l’essence même de son film. La première partie avait pourtant de quoi intéresser. Mais le film prend peu à peu une direction psychologique bien moins maîtrisée. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Une forme de road-movie dans le milieu du jeu "illégal". Le film est-il fidèle à la réalité ou quelque peu fantasmé ? Il est permis de douter, par des personnages caricaturaux (le rabbateur, le redresseur de dettes, etc.). L'histoire est romancée à l'outrance, et les émotions du couple tout aussi illégitime semblent être sur jouées.
La spirale infernale du jeu dont le but n'est pas de gagner mais subir des chocs d'adrénaline pour l'instant qui précède. Avec des acteurs dynamiques et crédibles; PLV : plongée dans un univers
“Joueurs� où quand l'addiction, trop forte, entraîne vers le fond et les dérives en tous genres. Alors me direz-vous, rien de franchement nouveau. Oui et non je vous répondrai car ce film a plus d’un atout dans sa manche pour plaire.
Certes le pitch a un air de déjà vu, car on va suivre l'histoire d'une jeune femme rencontrant un joueur compulsif charmant baratineur, mais qui va l’initier contre son gré et ça c’est un point de départ dans le scénario qui est ma fois assez original. Bien évidemment, elle va succomber à l'attrait du jeu, de l'argent facile mais surtout au charme de son mentor. Là où le scénario tire son épingle du jeu, c'est dans le description des codes et de la faune des cercles de jeu privés, univers sombre et violent s’il en est.
L’autre point fort du film, en dehors de sa noirceur, sans aucun doute, c’est son casting et notamment l'alchimie entre les deux protagonistes, Tahar Rahim, charmeur et ténébreux à souhait, et Stacy Martin, toute en fragilité et en charme.
Au final, un premier film noir, intense, porté par un jeune casting impeccable, où l’addiction au jeu le dispute à la passion amoureuse, avec le même risque de tragédie à la clé. Alors malgré quelques lourdeurs dans la réalisation et un rythme inégal,moi je dis “Banco� !
Toutes mes critiques "Forrest Blog" sur clempaquito.tumblr.com
Un film nerveux, palpitant, angoissant, excitant. Bref, un excellent film bien maîtrisé pour un premier. Stacy et Tahar m'ont bluffé par leur présence magnétique et leur façon de jouer. Tahar ira loin et la directrice de ce film également.
Polar intéressant et bien réalisé qui conte une histoire d'amour toxique dans l'univers perverse du jeu. Les deux acteurs principaux Tahar Rahim et Stacey Martin tiennent leurs rôles intensément.
Le vice du jeu, prêt à tout pour flamber......un thème qui revient par moment au cinéma.....plaisant....une histoire d'amour qui prend le dessus.....3 étoiles....!!!!!
Pour son premier film, Marie Monge nous parle d'addiction, une double addiction même si l'on veut, avec l'addiction aux jeux que les deux éprouvent, mais aussi à l'amour avec Ella qui est complètement accro à Abel, ce qui va les mener à leur perte. Dans ce couple, c'est quand même la jeune femme qui a le plus à perdre, elle qui avait une vie tranquille et aisée et qui avec cette addiction soudaine et rapidement envahissante va peu à peu sombrer. On dit souvent que l'amour rend aveugle et on s'en rend bien compte ici. Ella a beau être attachante, la façon dont elle subit tout ça est un peu énervant. L'addiction aux jeux est le thème central du film, mais on peut plus voir cela comme la troisième personne d'un triangle amoureux. Cela partage leurs vies et cela fait leurs joies et surtout leurs peines. La réalisatrice a vraiment fait du très bon travail pour dépeindre cette réalité et l'impact que cela peut avoir sur les vies. Tout y est comme l'aspect psychologique et social. Le sujet est vraiment bien traité, ce qui bien sûr, permet au récit centré sur l'histoire d'amour de gagner en profondeur. Un récit très prenant et fort qui est bien ancré dans un univers vraiment sinistre et sombre où la violence règne et où les relations humaines ne sont que superficielles et dépendent de la réussite aux jeux. Une histoire qui n'aurait pas eu le même impact sans Tahar Rahim et Stacy Martin qui sont excellents. La jeune actrice est absolument remarquable et pour le coup, cette descente aux enfers se remarque même physiquement, car elle passe d'une jeune femme pleine de vie et pétillante à quelqu'un de très fermé qui ne prend plus soin d'elle. Un premier film noir à l'ambiance particulière qui est profond, intéressant et intense. Bref, une vraie réussite à tel point que l'on devient nous aussi accros, mais à ce duo qui crève l'écran.
Le premier long-métrage de Marie Monge est presque réussi.
Il commence de façon brillante par un tourbillon amoureux qui entraîne avec brio l'excellente Stacy Martin et un Tahar Rahim plutôt convaincant.
Il continue ensuite par un tableau réussi d'un milieu plutôt mal connu : celui des cercles de jeu parisiens (l'équivalent franchouillard d'un milieu décrit dans un contexte US dans Le grand jeu).
Il évolue enfin, et malheureusement, vers un mélo plutôt raté qui s'échoue dans une dernière scène d'une faiblesse criarde.
Malgré les grandes maladresses de la deuxième partie, il faut probablement retenir de Joueurs une mise en scène résolue et nerveuse, qui augure de prochains beaux films.
Abel [Tahar RAHIM, 37 ans, César du meilleur acteur en 2010 pour « Un prophète » (2008) de Jacques Audiard], beau parleur spoiler: (il prétend avoir travaillé à l’hôtel Meurice, palace 5 étoiles de la rue de Rivoli ) se fait embaucher comme cuisinier dans le restaurant d’Ella (Stacy MARTIN, 27 ans) qui y est serveuse et qu’elle dirige avec son père (Bruno WOLKOWITCH, cuisinier) à la mort de sa mère. Il l’a séduit et lui fait découvrir les cercles de jeux. Le sujet (addiction au jeu et passion amoureuse, qui peut être aussi une addiction) n’est pas nouveau, d’autant que la fin est connue d’avance mais le film est réalisé avec professionnalisme (psychologie des personnages, façon de filmer au plus près des acteurs avec une caméra très mobile, permettant de donner du rythme et de la rapidité aux scènes), ce qui laisse présager un bel avenir à la jeune réalisatrice.